Suisse
Le peuple devrait décider du sort du loup
Les grands prédateurs, et en particulier le loup, devraient plus facilement être abattus. Le National a adopté mercredi la révision de la loi sur la chasse. Il a eu la gâchette plus facile que le Conseil des Etats. Le peuple devrait avoir le dernier mot.
Depuis sa réapparition en Suisse en 1995, puis la formation des premières meutes en 2012, le loup a régulièrement figuré au menu des sessions des Chambres fédérales. La législation le protégeant a déjà été adaptée. Mais le Parlement n'a eu de cesse de faire pression pour durcir le ton.
Craintes d'une éradication du loup
Devant la tournure prise par la nouvelle réforme, les milieux de défense de la nature ont d'ores et déjà brandi la menace du référendum. La gauche et les Vert'libéraux se sont fait l'écho de ces craintes devant la Chambre du peuple.
Martin Baümle (PVL/ZH) a soupçonné certains députés de vouloir uniquement éradiquer le loup de Suisse. Selon Silva Semadeni (PS/GR), les grands prédateurs ne sont pas que néfastes.
Là où il y a des loups, la forêt se porte mieux car ils s'attaquent aux cerfs qui font donc moins de dégâts. Et ils ne sont à l'origine que d'une minorité des décès dans les troupeaux. Quasiment toutes les tentatives du camp rose-vert pour limiter la portée de la révision de la loi ont toutefois fait chou blanc.
Ysengrin débarque en plaine
Des mesures sont indispensables. Les grands prédateurs posent des problèmes qui n'avaient pas la même ampleur il y a trente ans, a fait valoir Pierre-André Page (UDC/FR) au nom de la commission. Le ton était le plus dur dans les rangs de l'UDC et du PDC.
Il n'y a pas en Suisse de zones assez grandes pour accueillir les loups. Ysengrin ne se contente plus des montagnes. De moins en moins timide, il se rapproche des villages et débarque en plaine. Pour la population, c'est insupportable, a lancé Franz Ruppen (UDC/VS). Les mesures de protection des troupeaux ne suffisent pas.
Mesures de régulation
Avec la révision de la loi sur la chasse, il ne s'agira plus de tirer des animaux isolés. Les cantons pourront prévoir la régulation de certaines espèces, après avoir consulté l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Le National, parfois à des majorités très courtes, a assoupli les conditions posées.
Les régulations ne devront pas mettre en danger les effectifs de l'espèce. Elles devront être nécessaires pour protéger des biotopes ou conserver la diversité des espèces. Une régulation devra servir à prévenir des dégâts ou un danger concret pour l’homme.
Concernant le loup, les interventions régulatrices seront permises du 1er septembre au 31 janvier. La période pour le bouquetin ira du 1er août au 30 novembre et celle pour le castor du 1er septembre au 15 mars. Le Conseil fédéral pourra allonger la liste à d'autres espèces protégées. Contrairement aux sénateurs, les députés ont refusé de mentionner le lynx dans la loi.
Ours trop familier
Il devrait aussi être possible d'abattre un ours trop familier qui pénètre de manière répétée dans les villages à la recherche de nourriture. Le National s'est prononcé pour des mesures lorsqu'un animal cause des dégâts ou présente un danger pour l'homme.
Elles devront être menées par un chasseur ou un garde-faune et pourront être prises lorsque les animaux présentent un comportement attirant l'attention. La majorité de droite n'a pas jugé nécessaire que les dégâts soient "importants" et que le danger pour l'homme soit "concret".
Moyennant certaines conditions, les tirs d'animaux non protégés et de bouquetins pourront en outre être autorisés par les cantons dans les sites de protection de la faune sauvage, qui remplaceront les districts francs. Contrairement au Conseil des Etats, le National n'a pas voulu permettre l'abattage du loup dans ces zones.
Les députés se sont en revanche montrés plus généreux que les sénateurs concernant les contributions fédérales liées aux dégâts causés par les castors.
Examen de chasse
Contrairement à la Chambre des cantons, celle du peuple s'est prononcée par 98 voix contre 88 pour une harmonisation des examens de chasse. La révision de loi revoit par ailleurs les périodes de chasse et de protection de différents mammifères et oiseaux. Le National s'est rallié sur tous les points aux sénateurs sur ce volet. Il n'a épargné ni la bécasse des bois, ni le lagopède.
Le dossier retourne au Conseil des Etats.
KEYSTONE-ATS
Économie
Merck inaugure son centre de Biotech à Corsier-sur-Vevey
Le laboratoire allemand Merck a inauguré mercredi son centre de développement Biotech à Corsier-sur-Vevey (VD). Présentant une surface de 15'700 m2, combinant recherche et production de médicaments biotechnologiques, ce nouveau site va compter quelque 250 employés.
La société pharmaceutique a investi plus de 250 millions de francs pour ce "Biotech Development Center". Il est consacré au développement et à la production de principes actifs pour les études cliniques, indique Merck, déjà présent à Corsier-sur-Vevey. Il sera pleinement opérationnel d'ici la fin de l'année.
Proche en effet du centre de production existant, ce nouveau bâtiment fait de la commune de la Riviera un véritable pôle biotech, selon Merck. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée mercredi matin, en présence notamment de la présidente du conseil d'administration et CEO de Merck, Belén Garijo, et de la présidente du Grand Conseil vaudois Séverine Evéquoz.
Dans le canton depuis près de 40 ans
"Le centre est équipé des solutions numériques les plus avancées et des standards technologiques les plus élevés, notamment en matière de procédés de production en continu, de robotisation et d'automatisation", écrit le groupe. Il est par ailleurs recouvert de 500 m2 de panneaux solaires.
Au cours des douze dernières années, le groupe leader dans le domaine des sciences et de la technologie a investi plus d'un milliard de francs en Suisse, où il est implanté depuis 1929. Il compte environ 2400 collaborateurs sur plusieurs sites.
Egalement présent à Aubonne, Merck est installé dans le canton de Vaud depuis près de 40 ans. Il y emploie plus de 1600 personnes. En mars 2019, le laboratoire avait annoncé le renforcement de son site aubonnois, avec un investissement de 165 millions de francs jusqu'en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Après Genève, le Festival d'Avignon déprogramme Krystian Lupa
Le Festival d'Avignon (5-25 juillet) a annoncé mercredi avoir déprogrammé pour raisons "logistiques" la création de Krystian Lupa, "Les Émigrants", emboitant le pas à la Comédie de Genève après des "incidents" et une "réaction violente" du metteur en scène avec ses équipes.
L'institution suisse avait évoqué des "divergences sur la philosophie de travail entre la direction artistique du projet d'un côté et la direction générale et les équipes permanentes et temporaires de l'autre".
Krystian Lupa a reconnu dans le journal Libération lundi "deux incidents" et une "réaction très violente à l'interruption inattendue de la traduction par la traductrice Agnieszka Zgieb - en privé une amie et une collaboratrice de longue date".
"Je tiens à présenter officiellement mes excuses, cette fois-ci auprès de toutes les personnes en présence desquelles cela s'est produit", poursuivait-il dans le quotidien français.
Le Festival d'Avignon déprogramme à son tour sa création, après avoir "dialogué avec les théâtres partenaires de cette production, l'équipe artistique et technique du spectacle et le metteur en scène Krystian Lupa", indiquent les responsables de la manifestation dans un communiqué adressé à l'afp.
Grande figure du théâtre contemporain européen, habitué du Festival d'Avignon, Krystian Lupa est un des précurseurs de l'adaptation romanesque à la scène, utilisant la lenteur du récit pour sonder l'âme humaine.
"Les Émigrants, est coproduite par la Comédie de Genève, le Festival d'Avignon, l'Odéon-Théâtre de l'Europe à Paris, Le Triennale di Milano, Le PCM/Cité du théâtre à Montpellier et le Maillon Théâtre de Strasbourg.
Né en Silésie en 1943, influencé par le peintre, réalisateur et homme de théâtre Tadeusz Kantor et par le cinéaste russe Andreï Tarkovski, Krystian Lupa s'est formé aux arts graphiques à l'Académie des Beaux-Arts de Cracovie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Genève
Le CICR discute d'une rallonge avec la Suisse et d'autres donateurs
Le CICR, qui fait face à d'importantes difficultés financières, discute avec la Suisse et les principaux autres donateurs pour obtenir une rallonge. L'attitude suisse à l'égard de l'organisation influence celle d'autres pays, souligne la présidente de l'organisation.
"La discussion est encore en cours", a affirmé mercredi à la presse à Avully (GE) Mirjana Spoljaric, en marge de la présentation d'un drone du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Ces dernières semaines, l'institution a mené un dialogue similaire avec les autres principaux donateurs, les Etats-Unis, l'Allemagne, l'UE et les autorités britanniques.
La Suisse donne un peu plus de 160 millions de francs par an au CICR. En plus, elle lui avait attribué un prêt de 200 millions face aux effets de la pandémie. La question est notamment de savoir si celui-ci doit être remboursé.
L'exemple suisse
Mais le CICR, qui ne saura qu'en fin d'année quelle a été la réponse à son appel, a réduit son budget de 440 millions pour cette année. Comme d'autres, il subit l'inflation et une diminution de la générosité des donateurs avec la pandémie et la guerre en Ukraine. "Ce que nous demandons, ce sont des contributions supplémentaires" et surtout flexibles, a insisté Mme Spoljaric. "La Suisse sait quel est notre manque de financement", dit-elle.
L'organisation souhaite élargir l'assiette des donateurs, "mais cela ne se fait pas du jour au lendemain". "Evidemment, la Suisse est importante pour le CICR" et son soutien significatif incite d'autres pays à aider l'institution, ajoute encore Mme Spoljaric.
L'organisation a annoncé récemment qu'il sera contraint de licencier 1800 collaborateurs, sur plus de 20'000, parmi 3000 suppressions de postes environ. Plusieurs délégations seront fermées. Mais l'organisation doit pouvoir continuer à "oeuvrer dans les territoires de conflits" pour aider les civils, insiste la présidente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Samedi du partage: 217 tonnes de denrées alimentaires récoltées
Une vague de générosité a déferlé sur les cantons de Genève et Vaud lors de l’opération Samedi du partage les 2 et 3 juin derniers. Les organisateurs ont collecté 217 tonnes de denrées alimentaires et de produits d'hygiène destinés à soutenir la population dans le besoin, se félicitent-ils mercredi.
L'approvisionnement des banques alimentaires et des associations d'aide alimentaire est devenu un véritable défi face à une conjoncture économique préoccupante, marquée par les répercussions des crises et la flambée des prix. Cependant, grâce à la mobilisation sans faille des participants à l’opération, un souffle de solidarité se fait sentir, écrit le Samedi du partage dans son communiqué.
Le Grand Lausanne, le Chablais vaudois et Yverdon ont vu la collecte de 49 tonnes de provisions. Le canton de Genève a été le théâtre d'une récolte impressionnante de près de 168 tonnes. Ces chiffres témoignent d'une augmentation de 13% pour Vaud et de près de 9% pour Genève par rapport à l'édition de juin 2022, notent les organisateurs. Ils remercient les 1370 bénévoles qui ont donné de leur temps lors de cette action solidaire.
Les denrées collectées seront acheminées dès cette semaine vers les banques alimentaires, où elles seront triées, stockées et redistribuées aux personnes en situation de précarité. La prochaine édition du Samedi du partage est prévue les 24 et 25 novembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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