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Suisse

L'espace alpin européen trop petit pour le loup dans cinq ans

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D'ici cinq ans, les loups présents dans les Alpes européennes devraient eux-mêmes réguler leur population dès lors que leur espèce aura saturé cet espace vital au coeur du continent (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/MARTIN SCHUTT)

Il n'est quasi pas une semaine sans que le loup ne fasse l'actualité en Suisse. On apprenait ainsi lundi la découverte d'une huitième meute aux Grisons et l'attaque d'un bovin sur un alpage st-gallois. Et ce n'est pas fini. Leur population va encore croître cinq ans.

Si la population de loups continue de croître de la sorte, elle se trouvera à l'étroit dans l'espace alpin européen d'ici cinq ans, affirme lundi le Groupe Loup Suisse dans un communiqué. Selon ses estimations, on devrait alors compter quelque 800 meutes. Dès lors, l'espèce régulera elle-même les naissances.

En 2021, on comptait déjà plus de 250 meutes de loups dans l'espace alpin, écrit le Groupe Loup Suisse. Avec la nouvelle augmentation de cette année, à plus de 300 meutes, la moitié de l'espace vital sera bientôt colonisée. Pour arriver à ces chiffres, les spécialistes du Groupe Loup Suisse partent du principe qu'un loup a besoin de quelque 250 km2.

En raison de la qualité de l'habitat et des effectifs de gibier très élevés dans les Alpes, même des interventions de régulation renforcées ne freineraient guère la croissance de la population. Et comme l'espèce est très mobile, aucune zone ne lui échappera.

Devant ce constat, le Groupe Loup Suisse considère comme une nécessité absolue de généraliser et systématiser la protection des troupeaux d'animaux de rente menacés. Des tirs plus rapides de l'animal ne remplaceront jamais une telle mesure.

Bovin tué

On ignore si le jeune bovin d'un an trouvé mort sur un alpage près de Pfäfers (SG), une première dans le canton de St-Gall, se trouvait au sein d'un troupeau protégé. Tout au plus le garde-faune a-t-il pu confirmer grâce aux traces de morsures que le bovin a bien été attaqué par un ou plusieurs loups.

Des excréments et des poils ont aussi été retrouvés sur place, a indiqué lundi l'office de la nature, de la chasse et de la pêche du canton de St-Gall. Des analyses génétiques des poils et des excréments vont être effectuées afin de déterminer de quel loup il s'agit et son origine.

Une vache avait déjà été attaquée dans la vallée de Murg il y a un an, mais elle avait survécu. Depuis le début de l'année, 16 moutons et 15 chèvres ont été attaqués par des loups dans le canton de St-Gall, tous dans des pâturages non protégés.

Les conditions légales pour un abattage ne sont pas remplies. Il faudrait qu'au moins dix moutons ou chèvres d'un troupeau protégé soient tués en l'espace de quatre mois ou au moins deux pièces de gros bétail. De plus, l'attaque du bovin s'est produite dans un district franc fédéral où les tirs ne sont pas autorisés.

Huitième meute

Principal canton d'habitat des plus de 150 loups estimés en Suisse, celui des Grisons a annoncé lundi la présence d'une huitième meute sur son territoire. La photographie, dimanche, de deux louveteaux dans la région de Lumnezia (GR), confirme que l'espèce poursuit sa croissance.

La présence d'un couple de loups dans cette région du Wannaspitz, qui s'étend sur les territoires des communes de Vals, Lumnezia et Ilanz, était connue depuis l'année dernière, précise l'office de la chasse et de la pêche du canton des Grisons. Parmi les sept autres meutes recensées dans le canton, quatre ont eu des petits cette année de manière certaine ou très probable.

Parmi les meutes qui se sont reproduites avec certitude figure celle de Beverin où quatre louveteaux ont été observés. C'est la quatrième fois que cette meute se reproduit. Au début du mois, deux louveteaux ont été abattus sur un alpage à proximité d'un troupeau de moutons. Ces tirs ont été autorisés par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) après l'attaque par la meute de Beverin de deux vaches-mères en l'espace de quelques jours au mois de juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants

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Les députés vaudois ne veulent pas d'une interdiction de la fumée sur les terrasses des restaurants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/AXEL HEIMKEN)

Le Grand Conseil vaudois ne souhaite pas interdire la fumée sur les terrasses des restaurants du canton. Il a classé mardi une pétition allant dans ce sens et initiée par des écoliers.

Munie d'une cinquantaine de signatures d'enfants mais aussi de parents et d'enseignants, cette pétition a suscité de nombreuses réactions parmi les députés. Ses partisans ont notamment relevé qu'il fallait "continuer de lutter contre la fumée passive", trouver de "nouvelles solutions" pour limiter le tabagisme et préserver les enfants.

Dans le camp adverse, on a rétorqué que cette pétition allait "trop loin". Et notamment pour les restaurateurs, dont une telle interdiction aurait d'importantes répercussions sur le chiffre d'affaires.

Si la droite a fait quasiment bloc contre la pétition, les voix ont été plus discordantes à gauche. Par exemple avec le socialiste Denis Corboz, lui-même restaurateur. "Interdire la fumée en plein air alors qu'elle se dissipe rapidement, c'est disproportionné", a-t-il affirmé. Selon lui, la question de la fumée en terrasse relève du "savoir-vivre" et ne doit pas se régler par une loi.

Au vote, le classement de la pétition a été demandé par 81 députés, tandis qu'ils ont été 43 à la soutenir et sept à s'abstenir.

Ni en terrasse ni sur les plages

Mardi également, l'ordre du jour du Grand Conseil comportait une motion demandant l'interdiction de fumer sur les plages du canton. Son auteur, le Vert Yannick Maury, s'est toutefois vu contraint de retirer "à contrecoeur" son texte, n'ayant pas pu obtenir suffisamment de soutiens en commission.

Sa motion s'est, en effet, heurtée à plusieurs voix qui, comme pour les terrasses, ont jugé qu'une telle interdiction était exagérée. Outre une atteinte à la liberté et une "stigmatisation" des fumeurs, plusieurs membres de la commission et le Conseil d'Etat ont dit douter de l'efficacité de cette mesure pour lutter contre le tabagisme.

Relevant que plusieurs pays européens avaient déjà franchi le pas, M. Maury s'est dit "persuadé" que l'interdiction sur les plages suisses allait s'imposer dans "quelques années" et que "l'on aura l'air bête de ne pas avoir pris cette décision plus tôt".

A noter finalement que ces discussions sur la fumée ont eu lieu presque quinze ans jour pour jour - c'était le 15 septembre 2009 - après l'entrée en vigueur de la loi vaudoise interdisant la fumée à l'intérieur des lieux publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Migros ferme les boutiques en ligne de ses filiales

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En février dernier, le détaillant avait annoncé la suppression de jusqu'à 1500 emplois sur un total d'environ 100'000 dans le cadre de sa restructuration. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La grande restructuration de Migros touche également les boutiques en ligne de ses filiales. La boutique en ligne de Café Royal sera fermée le 25 septembre, a expliqué mardi le géant orange, interrogé sur un article du Blick à ce sujet.

L'ensemble de l'assortiment Café Royal restera toutefois disponible en ligne sur Migros.ch, chez Galaxus ainsi que dans les magasins Migros. "La boutique en ligne de CoffeeB.com ne sera pas fermée", précise le communiqué.

Par ailleurs, la fin de la boutique en ligne du distributeur de sport SportX, qui a cédé près de la moitié de ses magasins à son concurrent Ochsner Sport, approche. "La boutique en ligne SportX sera fermée au plus tard fin février 2025, parallèlement à la fermeture des magasins SportX", a indiqué une porte-parole de Migros.

Bike World, vendu au fabricant de vélos Thömus, poursuivra sa boutique en ligne sous le nom de Thömus-Bike-World après son rachat en mars 2025.

La boutique en ligne du distributeur d'électronique Melectronics, qui a vendu 20 de ses 37 magasins à Media Markt, a déjà été fermée. Les dix-sept magasins restants ont été ou seront fermés.

Migros entend également céder sa filiale de voyages Hotelplan, le magasin d'ameublement Micasa, les magasins Do it + Garden ainsi que la filiale de cosmétiques et d'hygiène Mibelle. En février dernier, le détaillant avait en outre annoncé la suppression de jusqu'à 1500 emplois sur un total d'environ 100'000.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Refus d'une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis

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Le Grand Conseil vaudois a classé mardi une motion sur une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis (archives) (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Après le refus d'une assurance pour les soins dentaires en 2018 par une majorité de la population vaudoise, c'est cette fois-ci une majorité du Grand Conseil qui a classé une motion sur le même sujet. Le texte de la gauche radicale voulait aider les personnes au revenu modeste en proposant un remboursement des factures liées aux dépistages et aux traitements dentaires jusqu'à 500 francs par personne et par année.

La motion défendue par le député d'Ensemble à Gauche (EP) Hadrien Buclin visait en particulier les quelque 290'000 habitants du canton de Vaud au bénéfice d'un subside à l'assurance-maladie. Elle demandait aussi une action plus conséquente de l'Etat en faveur de la prévention.

La droite - UDC, PLR et Vert'libéraux - n'a rien voulu savoir des arguments de la gauche et a nettement fait pencher pour le classement de cette motion. Avec 80 votes contre, 58 oui et une abstention.

M. Buclin avait insisté sur la difficulté pour certaines personnes et certains ménages précarisés à ne pas renoncer à des soins dentaires en raison de soucis financiers, sans compter la hausse des primes maladies et de la baisse des revenus de la population. Il a aussi rappelé que "les ménages privés paient de leur poche près de 91% de la facture dentaire en Suisse, contre environ 54% en moyenne dans les autres pays de l'OCDE.

"Modérée et ciblée"

Il a insisté sur le fait que sa motion était "plus modeste" que l'initiative populaire rejetée en 2018, et donc "modérée, adéquate et, qui plus est, ciblée sur les personnes qui ont en le plus besoin". Ainsi tout le contraire d'une "aide arrosoir", comme sous-entendu par quelques élus de droite.

Alors que M. Buclin a évoqué un coût de 65 millions de francs par année, des députés PLR et Vert'libéral ont avancé une fourchette de 65 à 150 millions de francs. Faux, a rétorqué le parlementaire de la gauche radicale, car toutes les personnes ciblées n'utiliseraient pas forcément cette aide. A gauche, on a aussi rappelé que la prévention permettait d'éviter l'explosion des coûts de la santé.

Pour mémoire, la population vaudoise avait refusé en mars 2018 une assurance dentaire. L'initiative populaire "Pour le remboursement des soins dentaires", lancée en 2014 par le POP et Solidarités, avait été rejetée par 57,6% des votants.

Sous forme d'un nouvel article constitutionnel, le texte prévoyait un financement s'inspirant du modèle de l'AVS, avec des employeurs et salariés mis à contribution à part égale. Le coût annuel aurait tourné autour de 350 millions de francs par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: améliorer l'élimination des médicaments

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Contrairement à leurs homologues d'autres cantons, les pharmacies vaudoises ne sont pas tenues de reprendre des médicaments périmés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'élimination des médicaments périmés doit être repensée dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a demandé mardi au Conseil d'Etat d'imaginer une meilleure gestion de ces déchets particuliers, via par exemple des partenariats avec les pharmacies.

La proposition est venue d'une motion (finalement transformée en postulat) de la Verte Claude Nicole Grin. Dans son texte, elle rappelle que les médicaments et leurs substances chimiques représentent une menace pour l'environnement, s'ils ne sont pas détruits correctement. S'y ajoute le risque que, sans système d'élimination efficace, des personnes soient tentées de consommer des médicaments périmés.

Dans plusieurs cantons - Genève, Fribourg, Neuchâtel, Valais ou encore Berne -, les pharmacies doivent reprendre les médicaments périmés ou non utilisés. Ce n'est pas le cas en terre vaudoise, où les pharmacies n'ont pas cette obligation. Les médicaments sont alors jetés sans tri, ou déposés dans des déchetteries qui ne sont pas forcément équipées pour traiter ce type de produit.

Avec son postulat, Claude Nicole Grin demande au Conseil d'Etat de "trouver les meilleures solutions" pour éliminer ces médicaments. Elle a relevé que cela pourrait passer par "une obligation légale" faite aux pharmacies, couplée à un soutien financier. La députée s'est toutefois montrée ouverte à d'autres pistes.

Son postulat a reçu un accueil très favorable, les députés le renvoyant à une quasi-unanimité au Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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