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Suisse

L'industrie MEM souffre de la pénurie de personnel

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Confrontées à de nombreuses difficultés, notamment la pénurie de personnel, les PME de l'industrie MEM se veulent toutefois prudemment optimistes pour l'année en cours. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les entreprises actives dans le secteur des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) restent prudemment optimistes pour l'année en cours, malgré les nombreuses difficultés auxquelles elles sont confrontées, notamment le manque de main d'oeuvre.

"La conjoncture des PME de la branche MEM est actuellement soumise à de nombreuses pressions", explique Jürg Marti, directeur de Swissmechanic, cité dans le baromètre trimestriel de la faîtière des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur, publié jeudi.

Au cours des trois premiers mois de l'année, les entrées de commandes ont baissé pour la première fois en rythme annuel. "Si les chiffres d'affaires ont tout juste augmenté, les marges sont encore en baisse et la création d'emplois semble ralentir", signalent les auteurs de l'enquête.

Les exportations ont été entravées par les tensions géopolitiques, les prix de l'énergie, l'inflation persistante et le resserrement monétaire. Mais la principale préoccupation de l'industrie MEM est toujours le manque de personnel, cité par plus de la moitié des sondés (+1 point par rapport au dernier relevé trimestriel).

La pénurie de main d'oeuvre est particulièrement aiguë chez les polymécaniciens, les apprentis dans le domaine technique et les spécialistes en production, des profils pour lesquels une nette majorité des entreprises a déclaré ne pouvoir engager que difficilement ou pas du tout, en raison essentiellement de l'absence de qualification et des attentes salariales des candidats.

Les PME de la branche MEM restent cependant majoritairement optimistes, 60% d'entre elles qualifiant le climat des affaires comme "plutôt ou très favorable", selon les auteurs de l'étude, qui signalent que "malgré les nombreux facteurs de pression et les perspectives économiques modérées de la branche pour 2023, il n'y a pas pour le moment de menace de récession".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Catastrophe naturelle: pour plus de prévention et d'information

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En novembre 2023, le centre de Champéry avait été victime d'une coulée de lave torrentielle. (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le Grand Conseil valaisan estime que le Canton peut en faire davantage en matière de prévention et d'information concernant les risques liés aux dangers naturels. Il a adopté mardi un postulat en ce sens.

Par leur démarche, les postulants demandent au Conseil d'Etat "de mettre sur pied des programmes de prévention aux catastrophes naturelles. Ceux-ci pourraient voir le jour sous forme de brochures, de cours, de vidéos ou sur un autre format. Cette information à la population permettrait de réagir avec plus de calme et de sérénité lors d'événements et à chaque citoyen de connaître quels sont les gestes les mieux appropriés à une situation d'urgence."

"Nous sommes démunis face à la météo qui se déchaine", a rappelé la députée du Centre du Valais romand, Françoise Métrailler, première signataire de la proposition.

Le PLR ne suit pas Stéphane Ganzer

Le postulat a été accepté par 77 voix contre 47 et 3 abstentions. Le Centre du Haut-Valais, le PLR et l'UDC du Haut-Valais ont milité pour refuser le texte. Les Libéraux-Radicaux ont estimé que le projet doublonnait avec les structures existantes et n'ont donc pas soutenu un texte pourtant contresigné par leur candidat au Conseil d'Etat Stéphane Ganzer.

Mardi après-midi, le Grand Conseil a accepté, par 64 voix contre 63, un autre postulat demandant de créer une base légale cantonale sur les données géologiques.

Ces deux postulats sont transmis au Conseil d'Etat pour traitement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Mormont: le Grand Conseil soutient le Conseil d'Etat pour la protection du site

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La colline du Mormont doit être protégée dans la loi, mais sans remettre en cause son exploitation par le cimentier Holcim jusqu'en 2060, estiment le Conseil d'Etat et le Grand Conseil vaudois (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le contre-projet à l'initiative "Sauvons le Mormont" a été validé par le Grand Conseil vaudois ce mardi matin. Hormis des petites retouches, les députés ont soutenu les propositions du Conseil d'Etat, lesquelles visent deux objectifs: protéger la célèbre colline dans la loi et inscrire le concept d'économie circulaire dans la Constitution.

Un deuxième débat doit encore avoir lieu au Grand Conseil. La balle sera ensuite dans le camp des initiants qui devront dire s'ils retirent ou maintiennent leur texte, ce qui déboucherait alors sur une votation populaire.

L'initiative "Sauvons le Mormont", lancée en 2022 quelques semaines après l'occupation du site par la ZAD, demande que la colline soit protégée dans la Constitution vaudoise (comme Lavaux). Mais le Conseil d'Etat a préféré une protection dans la loi (comme la Venoge), arguant que cela permettait de donner davantage de détails quant aux objectifs de défense du site.

Il est ainsi prévu de modifier la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) et d'y ajouter un volet Mormont. La colline surplombant les villages d'Eclépens et de La Sarraz se verrait ainsi protégée pour sa valeur écologique, archéologique et historique.

Quelques élus, qui soutiennent l'initiative, estiment que le contre-projet du Conseil d'Etat n'est pas suffisant.

Hadrien BuclinDéputé Ensemble à Gauche

Economie circulaire

La protection du site est conçue pour permettre uniquement les travaux d'extraction par le cimentier Holcim jusqu'à l'horizon 2060, ainsi que le futur comblement du site, comme l'a décidé le Tribunal fédéral fin 2022.

Même s'il ne veut pas du Mormont dans la Constitution, le Conseil d'Etat propose néanmoins de modifier celle-ci pour y ajouter le principe d'économie circulaire. Un dispositif qui s'avère "plus ambitieux et plus fort" que la proposition des initiants, a rappelé mardi le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos. Le comité d'initiative, lui, se dit satisfait de ce compromis.

Rebecca Joly

Réparties sur deux semaines, les discussions sur le contre-projet direct (économie circulaire) et le contre-projet indirect (protection du Mormont dans la loi) n'ont pas donné lieu à de grandes discussions au Grand Conseil. Il y a certes eu quelques amendements, mais les propositions du Conseil d'Etat ont été largement soutenues dans les grandes lignes.

Avec Keystone ats

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Lausanne

Municipalité de Lausanne: Litzistorf et Company se représentent

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Les écologistes Natacha Litzistorf (à gauche) et Xavier Company (à droite) briguent respectivement un troisième et un deuxième mandat à la Municipalité de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les écologistes Natacha Litzistorf et Xavier Company seront candidats à un nouveau mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de mars 2026. Dans une interview commune publiée mardi sur le site de 24 heures, tous deux ont dit leur intention de renforcer leurs projets en lien avec la transition énergétique.

"Avant tout, je souhaite intensifier l'assainissement énergétique des bâtiments communaux", a déclaré Natacha Litzistorf, actuellement en charge du logement, de l'environnement et de l'architecture. Elle mentionne également la nécessité de "continuer à végétaliser la ville pour qu’elle soit vivable" et de "continuer à proposer des logements avec des loyers raisonnables".

Son collègue de parti, Xavier Company, en charge des Services industriels, entend donner plus d'élan aux rénovations énergétiques menées par des propriétaires privés. "Il faut les tripler. Cela passe par des conseils gratuits, des subventions pour les architectes, des conférences, etc. Le but est d’éliminer les embûches", a-t-il déclaré au quotidien vaudois.

Natacha Litzistorf, 56 ans, a été élue en 2016 à la Municipalité de Lausanne. Si elle est réélue en 2026, il s'agirait de son troisième mandat. Xavier Company, 36 ans, a été élu en 2021. Une réélection lui ouvrirait les portes d'un deuxième mandat.

Actuellement, deux écologistes siègent à la Municipalité du chef-lieu vaudois. Les Vert-e-s lausannois n'ont pas encore décidé s'ils présenteront uniquement ce duo aux prochaines élections communales ou si d'autres candidatures viendront s'y ajouter. La décision est attendue le 5 mai, lors de leur assemblée générale.

Avant ces deux candidatures vertes, le PLR Pierre-Antoine Hilbrand avait annoncé à la mi-janvier qu'il briguerait un troisième mandat. La socialiste Florence Germond et le popiste David Payot ont, en revanche, d'ores et déjà annoncé leur départ. Seuls les socialistes Emilie Moeschler et le syndic Grégoire Junod n'ont pas encore dévoilé leurs intentions.

Depuis plusieurs années, l'exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les députés ne veulent pas renoncer aux questions orales

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Le Grand Conseil vaudois veut continuer de pouvoir poser des questions orales au Conseil d'Etat (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois tient à ses questions orales. Il a classé mardi un postulat du PLR qui demandait de supprimer cet outil parlementaire.

Pour l'auteur du texte, Mathieu Balsiger, l'heure des questions orales, qui revient une fois par mois, constitue "un dispositif redondant et chronophage". A la place, il a milité pour un recours accru aux questions écrites qui, selon lui, permettrait de gagner du temps et d'obtenir des réponses plus précises.

D'autres PLR ont remarqué que ces questions n'avaient d'orales que le nom. Peu spontanées, elles aboutissent à "des réponses préparées et léchées à la virgule près" par les différents départements, que les conseillers d'Etat se contentent ensuite de lire devant le plénum, a relevé Philippe Miauton.

Hors PLR, les députés des autres partis à prendre position se sont opposés à une suppression pure et simple des questions orales. Ils ont été plusieurs à reconnaître que le dispositif devait être amélioré, mais pas au point de le biffer. La Commission thématique des institutions et des droits politiques (Cidropol) est d'ailleurs en train de revoir son fonctionnement.

"Un autogoal"

"Quel parlement serait prêt à s'affaiblir volontairement face à un exécutif ?", a demandé le Vert Yannick Maury. Il a relevé qu'une question orale avait le mérite de recevoir une réponse la semaine qui suivait son dépôt, ce qui n'est pas le cas des questions écrites et des autres outils à dispositions des députés. Les réponses ne sont peut-être pas toujours "satisfaisantes", mais au moins le Conseil d'Etat doit prendre position rapidement, a-t-il affirmé.

Pour l'UDC Fabrice Moscheni, l'heure des questions orales est souvent "frustrante" et devrait être réformée pour devenir "un vrai échange entre le législatif et l'exécutif", comme cela se fait par exemple au Conseil communal de Lausanne. Toutefois, vouloir totalement supprimer ces questions orales serait "un autogoal", a-t-il estimé.

Au vote, la motion Balsiger, finalement transformée en postulat, a été refusée par 85 députés, tandis qu'ils ont été 44 à la soutenir et six à s'abstenir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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