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Suisse

L"'initiative 99%" menace les PME suisses, selon ses opposants

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Un comité des milieux économiques opposé à l'"initiative 99%", mené par le président de l'USAM Fabio Regazzi, déplore mardi les effets négatifs du texte pour les PME (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'"initiative 99%" de la Jeunesse socialiste est dangereuse pour les petites et moyennes entreprises et elle est mal construite. Un comité économique a fait valoir mardi ses arguments contre le texte sur lequel le peuple se prononce le 26 septembre.

L'initiative "alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital" veut imposer à 150% les parts du revenu du capital, tels que les intérêts, les dividendes, les bénéfices réalisés sur les actions, les gains en capital ou les loyers, supérieures à un certain montant.

Les Jeunes socialistes n'articulent pas de chiffre dans leur initiative. Mais ils proposent 100'000 francs pour éviter de toucher les petits épargnants. Ainsi, un contribuable avec 200'000 francs de revenus de capital ne serait imposé que sur la deuxième tranche de 100'000 francs.

Pour le comité des milieux économiques contre "l'initiative 99%", mené par plusieurs politiciens du camp bourgeois, le texte est dangereux car il ne précise pas ce qui doit être taxé. Ce sera au Parlement de le faire, ce qui ouvre la porte à toutes sortes d'interprétations, a expliqué Fabio Regazzi, président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM). Cette approche n'est pas correcte.

Tous ceux qui ont économisé de l'argent ou acheté une maison seront concernés, a ajouté le conseiller national tessinois du Centre. Toute personne dirigeant une entreprise, possédant une exploitation agricole ou ayant une participation dans une start-up devra payer plus d'impôts à cause de cette initiative.

Double imposition à éviter

"La Jeunesse socialiste affirme que les PME seraient épargnées, mais c'est un mensonge éhonté", a renchéri la conseillère nationale Diana Gutjahr (UDC/TG). Les entrepreneurs sont déjà lourdement et doublement taxés. Un chef d'entreprise qui détient des actions dans sa société paie des impôts en tant que personne privée et en tant que personne morale.

La gauche vise une fois de plus l'imposition partielle des dividendes, alors qu'avec l'impôt sur la fortune, les revenus du capital sont déjà fortement imposés en Suisse. Toutes les sociétés, sociétés anonymes et sociétés à responsabilité limitée, sont concernées. On compte plus de 200'000 entreprises de ce type, toutes des PME, a relevé Mme Gutjahr.

L'initiative frappera en outre les PME qui veulent lancer un plan de succession. La majorité des passages de témoins sont conclus contre un paiement. La nouvelle taxe aura des effets sur le prix de vente de l'entreprise qui devra être augmenté et qui sera donc moins attrayant.

Attractivité en jeu

La Suisse perd de son attractivité depuis des années, a poursuivi la conseillère nationale Jacqueline de Quattro (PLR/VD). "L'initiative 99%" l'affaiblira encore davantage. Le capital est très volatile. S'il est taxé davantage, il migrera à l'étranger. Les recettes fiscales vont diminuer en conséquence. Et les investisseurs étrangers ne s'intéresseront plus à racheter des entreprises suisses.

De plus, l'argent est aujourd'hui déjà redistribué sous diverses formes: AVS ou réductions de primes. Il n'est pas nécessaire de procéder à une nouvelle redistribution, selon Mme de Quattro. Après la crise sanitaire, l'économie n'a pas besoin de charges supplémentaires. Pour pouvoir investir dans l'innovation, les entreprises doivent pouvoir bénéficier des meilleures conditions cadres, selon la Vaudoise.

Start-up lésées

La Suisse est connue pour sa force d'innovation et dispose d'un environnement sain propice aux créations d'entreprises. Avec l'initiative, son attrait pour les start-up va faiblir, a ajouté la conseillère nationale Kathrin Bertschy (PVL/BE).

Les fondateurs de ces entreprises espèrent pouvoir vendre un jour leur société à de plus grands groupes. Ils ont souvent renoncé à leur salaire et investi des fonds privés. Avec l'initiative, ils devront vendre leur entreprise plus cher, ce qui dissuadera les investisseurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un établissement revisite la fête des mères: levée de boucliers

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La direction d'une école primaire à Genève veut changer le concept de la fête des mères au nom de l'inclusion des genres. Cette initiative a suscité un tollé (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la direction d'une école primaire a annoncé aux parents que le concept de la fête des mères allait changer "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité homme-femme". Réaction immédiate de l'UDC et du MCG, qui fustigent cette initiative.

Le courrier adressé jeudi aux parents des élèves, et largement diffusé sur les réseaux sociaux, précise que la décision a été prise "de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime". Dans un communiqué, l'UDC dénonce "la nouvelle mission woke du Département de l'instruction publique (DIP)".

Le MCG relève pour sa part qu'"il n'est pas acceptable de supprimer ces traditions sympathiques à une époque où notre société a perdu beaucoup de ses repères". Le parti, qui s'inquiète de cette tendance, a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Cette polémique a rapidement pris de l'ampleur vendredi. La cheffe du DIP, la PLR Anne Hiltpold a pris position dans les colonnes du Temps. "J’estime qu’il s’agit d’une erreur. J’ai demandé à la direction de l’école de revenir sur sa décision afin de maintenir la confection de bricolage pour la Fête des mères et la Fête des pères, comme le veut la tradition à l’école primaire", explique-t-elle.

Répondant à une question du Temps, elle précise que "la Direction générale de l’enseignement obligatoire n’était pas au courant de cette démarche locale, que nous ne soutenons ni sur le fond ni sur la forme. En effet le département estime qu’elle ne contribue aucunement à servir des objectifs pédagogiques ou éducatifs. Les contacts sont pris avec la direction pour que la situation soit réglée dans les plus brefs délais".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Deux skieurs pris dans une avalanche aux Diablerets

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L'avalanche s'est déclenchée jeudi après-midi dans la région des Diablerets (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux randonneurs à skis ont été pris jeudi dans une avalanche au col du Pillon aux Diablerets (VD). Le premier est sain et sauf, tandis que le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA. Ses jours ne sont pas en danger.

Ces deux randonneurs, des Néerlandais de 30 et 29 ans, ont été piégés par une avalanche qui s'est déclenchée jeudi vers 15h45, indique vendredi la police vaudoise dans un communiqué. L'un des skieurs a réussi à se sortir indemne de la coulée. L'autre a été projeté contre les arbres en bordure de piste et touché au bassin.

Cet événement a nécessité l'engagement de deux personnes de la colonne de secours des Diablerets, de deux conducteurs de chiens du Secours alpin romand, de deux gendarmes de la patrouille des Mosses et de deux hélicoptères de la REGA.

A la suite des récentes chutes de neige, le degré d'avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3 (marqué), rappelle la police. Elle souligne que pour limiter les risques, il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo et le risque d'avalanche.

Par ailleurs, chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d'urgence (détecteur de victimes d'avalanche, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et s'exercer régulièrement à l'utiliser correctement. La police conseille également de suivre un cours sur les avalanches et/ou se laisse guider par une personne ayant des connaissances sur les avalanches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Nouveau président pour le PLR Valais

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Vincent Pravato est le nouveau président du PLR Valais. (© )

Vincent Pravato est le nouveau président du PLR du Valais. Il a été élu hier jeudi soir lors de l'assemblée général du parti à Monthey. Il succède à Florian Piasenta, qui a tenu les rênes du parti durant quatre ans.

Vincent Pravato, 26 ans, est membre du conseil général de Fully et préside la jeunesse PLR depuis 2022. A la tête du parti cantonal, il sera épaulé par trois vice-présidents.

Florian Piasenta a annoncé son départ en janvier dernier. Il a évoqué des raisons professionnelles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse est "ouvertement hostile" à la Russie, estime Lavrov

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La Suisse n'est pas adaptée pour organiser un sommet sur l'Ukraine, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov dans une interview à des radios russes. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov considère que la Suisse s'est transformée d'un pays neutre en un pays "ouvertement hostile" envers la Russie. Elle n'est donc pas adaptée aux négociations sur le conflit ukrainien.

Le diplomate a fait cette remarque vendredi aux stations de radio russes Sputnik, Komsomolskaya Pravda et Govorit Moskva.

En visite en Chine, le chancelier allemand Olaf Scholz avait affirmé mardi en marge de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping que Berlin et Pékin souhaitaient "se concerter de manière intensive et positive sur la promotion de l'organisation d'une conférence de haut niveau en Suisse".

Interrogé mercredi sur le fait de savoir si Pékin pousserait Moscou à participer à cette conférence, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a nuancé ces propos. "De ce que je sais, cette réunion est encore en préparation et il reste encore beaucoup de travail à faire", a-t-il dit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que la Chine, partenaire clé de la Russie, peut "accélérer" la paix en Ukraine en jouant un "rôle actif" lors de la conférence organisée en Suisse en juin sur cette thématique.

Mais il a prévenu que la priorité devait être de "rétablir le plein respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes d'intégrité territoriale". Une manière d'exclure l'abandon de territoires ukrainiens au profit de Moscou.

Non à la "formule de Zelensky"

Pour le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, "la formule de Zelensky doit être rejetée", réplique-t-il dans l'interview publiée vendredi. La Russie respecte la position de la Chine, dont les représentants se sont prononcés en faveur de la convocation d'une conférence acceptable pour la Russie et l'Ukraine, a-t-il déclaré.

"Cela signifie que ce n'est pas avec la 'formule Zelensky' qu'il faut commencer, il faut la mettre de côté tout à fait". Pour M.Lavrov il s'agit de discuter des bases sur lesquelles la Russie est prête à négocier. Il a alors ajouté sa critique à l'adresse de la Suisse, qui n'est selon lui pas adaptée aux négociations sur le conflit.

Pas digne de confiance

En février déjà, M. Lavrov avait déclaré que Berne n'est pas digne de confiance, la tentative de la Suisse de devenir une médiatrice sur l'Ukraine échouera donc. Le diplomate avait fait cette déclaration, rapportée par l'agence russe Tass, lors du forum international sur le Proche-Orient de Valdaï, en Russie.

"Ils (la Suisse ndlr) essaient maintenant de faire pression pour devenir un médiateur sur l'Ukraine; il n'en sortira rien. Ce n'est pas un acteur auquel on peut faire confiance".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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