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Culture

Litfiba à Lausanne et à Zurich pour sa dernière tournée

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La dernière tournée de groupe italien Litfiba passe par Lausanne et Zurich. Photo: Le chanteur Piero Pelu lors d'un concert sur la Piazza Grande à Locarno en juillet 2015. (© KEYSTONE/TI-PRESS/DAVIDE AGOSTA)

Le groupe de rock italien Litfiba, mené par Piero Pelù et Federico "Ghigo" Renzulli, quitte la scène après 42 ans de carrière avec "L'ultimo girone". Cette dernière tournée passera par Lausanne et Zurich en décembre.

Il y a un an en décembre 2021, Litfiba annonçait sa dernière tournée en 2022 après 42 ans de carrière. "Nous avons senti que c'était le bon moment pour quitter la scène", explique le guitariste Ghigo Renzulli. Lui et le chanteur Piero Pelù répondent aux questions de Keystone-ATS depuis Florence, où ils disent qu'il fait un froid glacial et humide.

La dernière tournée

La tournée a débuté à la fin du mois d'avril avec des dates en Italie, à Rome et dans leur Toscane natale, à Florence et à Lucca.

Choisir 20 à 25 morceaux pour leurs derniers concerts parmi les 180 chansons de leur répertoire n'est pas simple. "Nous faisons des choix radicaux, parfois à regret", relève le guitariste. Les deux hommes ont prévu trois "setlists" différentes pour cette dernière partie de la tournée. Ils proposeront encore un set acoustique.

Le chanteur Piero Pelù dit ne pas avoir de chansons préférées: il les aime toutes: "de la première à la dernière". Le guitariste Ghigo Renzulli cite lui un autre musicien italien Pino Daniele, "ogni scarrafone è bello a mamma sua" (chaque oiseau est beau pour sa propre mère), ajoutant que "chaque chanson fait partie de ma vie".

42 ans de carrière

Litfiba est né en octobre 1980 "dans une cave humide et enfumée servant de salle de répétition à la Via de' Bardi à Florence", peut-on lire sur leur site web. Le groupe a connu de nombreux changements au cours de sa carrière tant dans sa composition que sur le plan musical.

"Les différentes formations ont toujours été un laboratoire ouvert à la transformation", estime le chanteur. Chaque disque est différent: "c'est un travail très stressant d'essayer de nous surprendre nous-mêmes et d'en faire de même avec le public." Le duo estime avoir relevé le défi avec les séries d'albums Trilogie du pouvoir dans les années 1980, Tétralogie des éléments la décennie suivante et Trilogie des états depuis 2000.

Les chansons, ancrées dans le contexte politique avec un regard critique, restent très pertinentes même plusieurs années après. Piero Pelù cite l'exemple de "Resta", "un texte publié pendant la catastrophe de Tchernobyl" qui parle du nuage radioactif qui a frappé l'Europe, ajoutant que "nous vivons toujours le même cauchemar".

Retour à Lausanne et Zurich

La tournée européenne compte deux étapes en Suisse: le 16 décembre aux Docks de Lausanne, avant-dernière date de la tournée, et le jour précédent au Volkshaus de Zurich. Le concert à Lausanne affiche complet.

Litfiba a joué pour la dernière fois aux Docks il y a 12 ans. Mais le groupe de Florence est souvent venu dans les festivals en Suisse romande dans les années 80 et 90 comme au Paléo à Nyon, au Montreux Jazz ou à Leysin, sans oublier leurs concerts dans le mythique club de la Dolce Vita à Lausanne. Dans la même ville, on les a aussi entendus au Casino de Montbenon et à Vennes.

Les rockers italiens se sont également produits à plusieurs reprises à Zurich. "Je pense que c'est la troisième ou quatrième fois que nous jouons au Volkshaus. La première fois, c'était dans les années 90", se souvient le guitariste.

Litfiba donnera son dernier concert à Milan le 22 décembre, mais il ne jouera pas en Suisse italienne. Le groupe de rock de Florence a souvent joué au Tessin, à Lugano, Locarno et Bellinzone.

2e maison

"La Suisse est un peu comme notre deuxième maison. Les pays francophones tels que la France et la Belgique nous ont toujours accueillis à bras ouverts même si nous avons choisi de chanter en italien", dit le guitariste: "c'est un amour durable".

Et cela se voit dans les publics qui viennent les écouter. A Lausanne et à Zurich, les Helvètes seront au moins aussi nombreux que les Italophones à avoir fait le déplacement pour leur dernier concert. Les musiciens sont sensibles au fait que leur musique est appréciée au-delà de la barrière des langues.

"Un camping-car suisse vient de passer devant ma maison, c'est un signe", s'exclame le chanteur. "Nous sommes chargés à bloc, préparez-vous", lance-t-il pour boucler l'interview. Pour les (re)voir une dernière fois, il ne reste plus qu'à se procurer des billets pour le concert de Zurich le 15 décembre, au Bataclan à Paris le 9 décembre, à Bruxelles le 11 décembre ou à Milan le 22 décembre.

https://www.litfiba.net/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'orchestre symphonique de Dresde dirigé à la baguette par un robot

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Les robots chefs d'orchestre deviennent de plus en plus sophistiqués (archives). (© KEYSTONE/AP/Paul Sancya)

Un robot à trois bras conçu pour imiter un chef d'orchestre humain a fait ses débuts ce week-end à Dresde, en Allemagne, où il a pu exercer notamment avec une musique composée spécialement pour lui.

Le robot - trois bras articulés séparés portant chacun des baguettes évoquant les sabres laser du film "La Guerre des étoiles" - a dirigé des musiciens, bien humains pour leur part, lors de deux représentations de l'orchestre symphonique de Dresde (est).

Le robot a été entraîné à reconnaître le temps de battement et à indiquer la dynamique, les différents bras étant capables de se mouvoir indépendamment les uns des autres.

Il a pu donner un aperçu de ses capacités en interprétant "Semiconductor's Masterpiece" ("Le chef d'oeuvre du semi-conducteur"), une oeuvre du compositeur et pianiste allemand Andreas Gundlach, qui avait été commandée par l'orchestre.

Le robot a utilisé ses trois bras pour guider séparément les trois parties de l'orchestre, ce qui n'aurait pas été possible avec un seul chef d'orchestre humain.

Robots collaboratifs

S'exprimant lors de la représentation de dimanche, M. Gundlach a déclaré que l'idée du robot avait été inspirée par des scientifiques de l'Université technique de Dresde qui développent des "+cobots+, des robots collaboratifs qui ne sont pas destinés à remplacer les êtres humains mais à travailler avec eux".

Il a ensuite fallu deux ans pour développer et former le robot chef d'orchestre en collaboration avec l'université.

Selon M. Gundlach, le processus nécessaire pour enseigner à la machine les mouvements pour diriger un orchestre "m'a fait comprendre d'une manière totalement nouvelle à quel point l'être humain est une création merveilleuse".

Il a évoqué le travail patient qu'il a fallu déployer pour inculquer à la machine "des mouvements esthétiques des bras qui peuvent être bien captés par l'orchestre".

Deux des bras du robot ont également guidé les musiciens lors de la première de "#kreuzknoten" de Wieland Reissmann, un autre morceau impliquant des instruments joués simultanément à différents tempos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Giorgio Armani évoque un départ dans "deux à trois ans"

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Le styliste italien Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance (archives). (© KEYSTONE/EPA/DANIEL DAL ZENNARO)

Dans un entretien au Corriere della Sera dimanche, le styliste italien Giorgio Armani affirme vouloir quitter la scène dans les deux ou trois prochaines années. "Je me donne encore deux ou trois ans à la tête de l'entreprise. Pas plus", a indiqué le nonagénaire.

M. Armani n'a par contre pas évoqué le futur de sa marque à succès, qu'il dirige depuis près de 50 ans, ni le nom d'un successeur. Il rêve d'un avenir où il n'a plus à prendre de décision, confie-t-il.

Interrogé sur un possible passage de témoin à son bras droit actuel, Leo Dell'Orco, Giorgio Armani a vaguement répondu qu'il avait déjà échafaudé une structure claire que ceux qui prendront sa suite seront invités à mettre en place. Il a encore indiqué au quotidien italien avoir été approché dernièrement par de potentiels investisseurs externes, qui se montrent "un peu plus insistants". "Mais actuellement, je ne vois aucune opportunité", ajoute-t-il.

L'industrie de la mode est dominée depuis un certain temps par des conglomérats actifs dans le luxe. Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa

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Culture

La 23e édition du LUFF se veut "terriblement affriolante"

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Une grande partie des projections auront lieu au casino de Montbenon (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Comme chaque année à la mi-octobre, Lausanne s'apprête à effectuer une plongée dans la culture souterraine. Pour sa 23e édition, le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF) investira le casino de Montbenon, le Cinéma Bellevaux, l’Auditorium de l'EJMA ou encore la galerie HumuS du 16 au 20 octobre.

"Sans cesse à la recherche de ce qui chatouille au mieux la rétine, jamais dépourvue d’idées pour y parvenir, cette 23e édition, qui s'annonce radieusement haletante et digitalement poignante, nous embarquera en expédition visuelle à dos d'âne, sur un tricycle aux côtés d’une panthère ou à bord d'un Taxi zum Klo, à choix", se réjouissent les organisateurs.

Plus concrètement, pas moins de 89 projections, dont 49 courts et longs métrages en compétition internationale, seront proposés cette année. Quelque 22 performances sonores auront également lieu, ainsi que sept projets pluridisciplinaires, quatre workshops, un vernissage et une radio.

Cinéma

"Fotogenico" de Marcia Romano et Benoît Sabatier ouvrira les feux pour la partie cinématographique. Le film entraînera les spectateurs "dans le Marseille alternatif du point de vue d'un père en quête de réconciliation avec la disparition de sa fille".

Les courts-métrages proposeront quant à eux "des pistes pour décrypter le sensible, le thème de l'anxiété exprimé par des dauphins et des fleurs, des règles de jeu absurdes, ou encore du surréalisme, de l'expérimentation analogique et l'esthétique de Youtube".

Musique On et Off

Le programme musical s'annonce tout aussi décoiffant avec "des stratégies-scènes-techniques artistiques et militantes drastiquement différentes" dans la Salle des Fêtes du mercredi au samedi soir. Parmi les têtes d'affiche, l'Argentine Andrea Pensado, le Kenyan Lord Spikeheart ou encore Radon, le trio zurichois de "dynamic witchcore". A ne pas manquer non plus, le groupe Billy Bao "qui n'écrit pas de chansons et qui laisse les instruments au public".

Le LUFF propose aussi un festival off gratuit et haut en couleur, avec au menu des concerts, mais également un "espace d'expérimentation sonore et d’improvisation collective lors de deux Jam Noise". Un "concert sauvage" pourrait même avoir lieu à l'issue de ces sessions, laissent entendre les organisateurs.

Ateliers

Différents ateliers sont également prévus pour les personnes désireuses d'expérimenter par elles-mêmes. "Exercices d'écoute de notre confusion", "sculpture avec de l'air et ce que l'on croit être vide et invisible", claquettes, ou encore création d'un orgue avec des chutes de tubes en plastique figurent parmi les éléments à choix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Boris Johnson publie ses mémoires et tacle à tout va

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Les mémoires de l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson sont mises en vente dans des magasins londoniens depuis jeudi. Ce livre est proposé avec 1900 autres titres, à l'occasion de ce que l'on appelle, dans le milieu de l'édition, le "Super jeudi". (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Au Royaume-Uni, Boris Johnson est à nouveau sur le devant de la scène avec la publication de ses mémoires. Intitulées "Unleashed" ("déchaîné"), elles sont sorties jeudi en librairie. L’ex-bouillonnant Premier ministre britannique en profite pour régler ses comptes.

Ceux qui s’attendaient à une longue introspection ou un grand mea culpa seront déçus. Boris Johnson a plutôt choisi de se déchaîner dans ses mémoires. Un épais tome de plus de 700 pages, remplies d’anecdotes plus ou moins fantaisistes sur ses années tumultueuses au pouvoir, marquées par le Brexit et le Covid.

Il raconte notamment sa peur de mourir, quand il a eu le Covid au printemps 2020. Il a passé plusieurs jours en soins intensifs. "Je ne voulais pas dormir, en partie au cas où je ne me réveillerais jamais", écrit-il.

Raid aux Pays-Bas

Dans un passage digne d’une bande dessinée, l’ex-trublion de la politique raconte comment il aurait envisagé un raid militaire sur un entrepôt aux Pays-Bas pour récupérer des millions de vaccins AstraZeneca.

"Bojo" ne fait pas dans la dentelle non plus quand il décrit ses ennemis politiques. Il compare Keir Starmer, devenu Premier ministre début juillet après la victoire des travaillistes aux législatives, à "un taureau à qui l'on aurait enfoncé un thermomètre dans le rectum à l'improviste".

L'accent d'Emmanuel Macron

L'ex-Premier ministre se moque également de l'accent anglais d'Emmanuel Macron, qu'il qualifie notamment de "vraie nuisance". "Il pensait vraiment ce qu'il disait quand il affirmait que le Royaume-Uni devait être puni" pour le Brexit, juge Boris Johnson.

Le ton est beaucoup plus respectueux vis-à-vis de la reine défunte, mais là aussi Boris Johnson commet un impair: il brise le secret entourant sa mort, en révélant qu’elle souffrait d’un cancer des os.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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