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Suisse

L'UDC seule favorable à l'autodétermination

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Economiesuisse a organisé le 11 octobre une action à Berne pour manifester son opposition à l'initiative sur l'autodétermination. Les conteneurs illustraient les partenariats commerciaux de la Suisse, qui sont menacés par l'initiative, selon les oppo (©KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

Si les Suisses avaient voté début octobre, ils auraient rejeté l'initiative sur l'autodétermination, mais approuvé la modification du droit des assurances sociales et l'initiative sur les vaches à cornes, selon gfs.bern. Une participation de 45% est attendue.

La modification du droit des assurances sociales recueillerait à ce stade 57% d'avis favorables contre 39%. Les camps se répartissent nettement en fonction de la ligne gauche-droite. Tandis que la gauche défend clairement le non, l’électorat des partis bourgeois tend fortement vers le oui.

La tendance au oui s'affirme majoritaire en Suisse alémanique et encore plus nettement au Tessin, tandis que la Suisse romande reste indécise. La jeune génération se montre plus critique face au projet. Cela dénote de l'importance que les plus jeunes accordent à la protection de la sphère privée, analyse l'Institut gfs. Les femmes sont également moins nombreuses à soutenir ce texte que les hommes, à raison de 53% contre 60%.

La lutte contre les abus est l’argument le plus porteur des partisans du projet. Cette lutte favoriserait une meilleure acceptation des prestations d’assurance, plaident-ils. La surveillance est clairement réglementée dans la loi et ne doit pas être taboue, selon eux.

L'institut gfs s'attend à ce qu'une majorité des Suisses adoptent le point de vue du Conseil fédéral sur cet objet. Le potentiel du camp du non s'avère limité, notamment parce que les personnes habituellement suspicieuses vis-à-vis du gouvernement tendent à approuver la loi. Ce fait risque de limiter les perspectives des opposants, qui peineront à gagner des voix au-delà de l’électorat de gauche, analyse gfs.

La réputation de la Suisse en question

La polarisation en fonction de l’appartenance politique est considérable en ce qui concerne l'autodétermination, note gfs. Les électeurs de l’UDC sont clairement favorables à l’initiative de leur parti, tandis que l’électorat de tous les autres y est majoritairement opposé. Dans les rangs du PLR, le projet attire davantage de sympathies, même si le non y reste majoritaire.

Parmi les sondés, 55% émettent un avis plutôt défavorable contre 39% d'avis favorables et 5% d'indécis. En dehors de l’électorat UDC, l’initiative convainc surtout les groupes de personnes habituellement méfiantes à l’égard du gouvernement, peu ou moyennement formées et disposant de faibles revenus.

Sur le plan régional, l’adhésion est la plus marquée au Tessin, où les intentions de vote sont presque réparties à parts égales. En Suisse romande, l’opposition est plus nette qu'en Suisse alémanique, où le non demeure néanmoins majoritaire.

Seule une minorité est convaincue par l'argument des initiants, selon lequel il est nécessaire de stopper "l’élargissement insidieux" des champs d’application des traités internationaux. Les citoyens ne sont pas davantage persuadés que la Suisse bénéficierait d’une meilleure sécurité juridique et de plus de stabilité, si la primauté du droit national était établie.

Les citoyens se montrent sensibles au risque, avancé par les opposants, que l’initiative ferait peser sur les relations internationales et sur la réputation de la Suisse en tant que partenaire commercial. Ils rappellent aussi avec succès que l’électorat est appelé à décider, déjà aujourd’hui, des questions importantes.

Verts et UDC pour les vaches à cornes

Le sondage effectué à une cinquantaine de jours du scrutin révèle que 58% des citoyens seraient favorables à l'initiative sur les vaches à cornes. Les différences entre les régions linguistiques sont peu marquées, tout juste peut-on remarquer une tendance plus favorable au Tessin.

Dans les partis, on observe que l'initiative recueille le maximum de suffrages chez les Verts, suivis des adhérents de l'UDC, puis de ceux du PS. Le PLR est le parti qui se positionne le plus nettement contre, devant le PDC. L'opinion pourrait toutefois encore évoluer, note gfs, surtout dans les rangs UDC, dont le mot d'ordre officiel est de glisser un non dans les urnes.

Une large majorité des opposants estime que la liberté de choix des paysans doit primer et qu'il leur revient de décider ce qui convient à leur exploitation: vaches avec ou sans cornes. C'est l'argument qui semble avoir le plus de poids dans le camp du non, car 75% des personnes sondées partagent cette opinion. Les opposants semblent nettement moins nombreux (45%) à estimer que l’écornage protège mieux le bétail.

Pour les personnes favorables à l'initiative, la question décisive est de savoir si l’écornage est douloureux ou non. Elles sont 57% à le penser contre 39%. Le camp du oui dispose encore d’une avance relativement confortable. L'institut gfs relève qu'à ce stade, les positions sont encore faiblement marquées et argumentées.

 

(KEYSTONE-ATS / PHOTO : LUKAS LEHMANN)

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 6, 12, 25, 27, 29 et 35, ainsi que le numéro "dream" 2, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Leon Avdullahu file en Bundesliga

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Leon Avdullahu (en blanc) au duel avec le Biennois Lion de Oliveira lors de la fnale de la Coupe de Suisse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le FC Bâle perd – déjà – l’un des artisans de son doublé. Agé de 21 ans, le demi Leon Avdullahu s’est engagé avec Hoffenheim, 15e du dernier championnat de Bundesliga.

International M21 à six reprises, Leon Avdullahu était dans son rôle de demi défensif l’un des rouages essentiels de Fabio Celestini. Arrivé au FCB en 2018 en provenance du FC Soleure, Leon Avdullahu s’est engagé pour un contrat de "longue durée" selon le club allemand. Le montant du transfert n’a pas révélé. Les médias allemands évoquent une somme de 8 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Flughafen Zürich voit le nombre de passagers stagner en mai

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Flughafen Zürich a comptabilisé un peu plus de 24'000 décollages ou atterrissages en mai à Kloten (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'exploitant d'aéroports Flughafen Zürich a vu passer un peu moins de 2,78 millions de passagers en mai à Kloten, soit un gain de seulement 0,1% sur un an.

Le nombre de voyageurs locaux a dépassé 2,0 millions de personnes, en hausse de 1,4%, et celui des passagers en transit a atteint très exactement 767'514 personnes, en retrait de 3%, selon le communiqué de l'entreprise paru jeudi soir.

Pour le mois sous revue, le nombre de mouvements a augmenté de 1,4% à 24'092 décollages ou atterrissages. Le nombre moyen de passagers par mouvement a atteint 130, soit un recul de 2%.

Les volumes de fret ont reculé. En tout, 36'935 tonnes de marchandises ont été comptabilisées, soit une baisse de 1% sur un an.

Le chiffre d'affaires des commerces a décliné de 3,1% à 53,9 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Vers un registre fédéral des ayants droit économiques

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Le nouveau registre des ayants-droit économiques pour les sociétés suisses contribuera à la réputation de la place financière suisse, selon Karin Keller-Sutter (archives). (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

La Suisse introduira un registre fédéral des ayants droit économiques pour lutter contre le blanchiment d'argent. Le Conseil national a soutenu jeudi un projet largement assoupli par le Conseil des Etats. La question des avocats-conseils sera traitée à part.

Le projet du Conseil fédéral vise à éviter que les criminels n'accèdent au système financier suisse via des entreprises ou des sociétés boîte aux lettres opaques.

Les sociétés devront à l'avenir annoncer l'identité de leurs ayants droit économiques dans un registre fédéral. Le registre électronique, qui ne sera pas public, sera tenu par le Département fédéral de justice et police. Le projet se base sur les normes internationales en la matière.

Actuellement, la Suisse est à la traîne en matière de lutte contre la criminalité économique. "Dans 167 des 196 Etats du monde, les informations sur les ayants droit économiques sont disponibles sous une forme ou sous une autre", a déclaré Nadine Gobet (PLR/FR) pour la commission. Si la Suisse ne suit pas les recommandations du GAFI, elle risque de se retrouver sur une liste grise.

Au vote sur l'ensemble, le projet a passé par 117 voix contre 63. Le projet retourne à la Chambre des cantons pour l'élimination des divergences.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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