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Suisse

Marina Carobbio présidera le Conseil National

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Passage de témoin lundi entre la socialiste tessinoise Marina Carobbio, élue présidente du Conseil national, et son prédécesseur le démocrate-chrétien fribourgeois Dominique de Buman. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Marina Carobbio dirigera les débats du Conseil national durant une année. La socialiste tessinoise est devenue lundi la première citoyenne de Suisse. Elle a obtenu 154 voix sur 172 bulletins valables.

Médecin, âgée de 52 ans, Marina Carobbio succède au PDC fribourgeois Dominique de Buman. Elle siège au Conseil national depuis 2007, tout comme son père Werner Carobbio avant elle, sous les couleurs socialistes également. Marina Carobbio offre au Tessin sa huitième présidence du National, dix ans après Chiara Simoneschi (PDC).

Marina Carobbio sera secondée par la radicale vaudoise Isabelle Moret, élue première vice-présidente par 162 voix sur 180 bulletins valables. Heinz Brand (UDC/GR), deuxième vice-président, devient le second vice-président par 146 voix sur 169 bulletins valables.

Dans son discours, la nouvelle présidente a plaidé pour le respect des différentes composantes de la Suisse et des opinions divergentes. L'avis des minorités doit être pris en compte, non pas pour échapper à la confrontation politique, mais pour créer des ponts.

Le système politique suisse est fondé sur la complémentarité de la démocratie représentative et de la démocratie directe. Il donne la parole aux minorités linguistiques ou culturelles et aux groupes sociaux désavantagés, a relevé Marina Carobbio.

Place des femmes

La nouvelle présidente a également défendu une plus grande participation des femmes dans la vie politique, mais aussi dans le monde économique et universitaire. Une représentation juste de toutes les composantes de la société et une plus grande présence des femmes en politique sont un avantage pour la démocratie, a-t-elle dit.

Dans un discours donné principalement en italien, mais avec des passages dans les trois autres langues nationales, Marina Carobbio a également mis en avant la pluralité linguistique de la Suisse. Elle a annoncé qu'elle conduira les débats en italien pour favoriser une plus grande prise de conscience des minorités et améliorer le dialogue entre les différentes régions.

Marina Carobbio vit à Lumino. Mariée et mère de deux enfants, elle travaille dans un cabinet médical à Roveredo (GR).

Le Conseil national doit encore élire ses deux vice-présidents. La radicale vaudoise Isabelle Moret est sur les rangs pour la première vice-présidence et Heinz Brand (UDC/GR) pour la seconde.

 

(ATS)

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Suisse

Vetropack annonce la fermeture de sa production de verre à St-Prex

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Début mars, Johann Reiter, CEO du groupe Vetropack, gauche, et Claude R. Cornaz, droite, président du conseil d'administration avaient annoncé l'ouverture d'une procédure de consultation sur l'avenir du site de production suisse de St-Prex (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le groupe Vetropack a annoncé mardi la fermeture de son site de production de verre à St-Prex, dans le canton de Vaud. Un plan social sera prochainement mis sur pied pour les collaborateurs touchés par les suppressions d'emplois.

"Tous les scénarios envisagés nous conduisent régulièrement au même résultat: même avec des investissements de plusieurs millions, les perspectives d'avenir de l'usine de St-Prex restent négatives en termes de viabilité économique et de compétitivité. Une exploitation rentable sur la durée ne serait pas possible. La fermeture de la production est par conséquent inévitable", explique Claude Cornaz, président du Conseil d'administration du groupe Vetropack, cité dans un communiqué.

Il a ajouté que la société n'a pas pris cette décision à la légère. "Nous avons examiné de manière très complète et dans les moindres détails toutes les propositions qui nous ont été présentées pour un développement futur du site".

Le site plus que centenaire de St-Prex a fait l'objet de nombreuses adaptations et d'importants investissements au fil des décennies, qui se chiffrent depuis 2010 uniquement à plus de 50 millions de francs. "En dépit de ces efforts, le seul site de production suisse du groupe Vetropack souffre de sa taille réduite et de sa faible compétitivité", souligne-t-il. Début mars, Vetropack avait activé une procédure de consultation sur l'avenir du site.

"Evaluation minutieuse"

Le 30 avril dernier, les représentants du personnel accompagnés des syndicats Unia et Syna ont présenté leurs propositions alternatives à une fermeture à la direction de Vetropack. Ils qualifiaient leur dossier de "solide économiquement et innovateur écologiquement pour assurer l'avenir de l'entreprise".

Ils proposaient l'adoption d'une technologie de fusion de verre par oxy-combustion connectée à un générateur d'oxygène. De nouveaux dispositifs de récupération de chaleur et d'énergies renouvelables seraient installés en parallèle.

Ces propositions ont fait l'objet au cours des deux dernières semaines d'une évaluation "complète et minutieuse" de la part du Conseil d'administration et de la direction du groupe, fait savoir Vetropack. "Il s'agit de propositions ambitieuses qui contiennent nombre de bons arguments", selon Claude Cornaz. "Néanmoins, notre examen détaillé nous conduit à la conclusion que les mesures proposées ne modifieraient pas la situation du site pour garantir la rentabilité de l'usine à long terme.

A la suite de la fermeture, une majeure partie des postes de travail du site de St-Prex sera supprimée. Ces suppressions d'emplois se feront de manière progressive, selon l'entreprise. "Partout où ce sera possible, des offres correspondantes seront proposées pour conserver des employés au sein du groupe Vetropack".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Smile lance une assurance pour chiens en Espagne

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De nouvelles règles ont été imposées aux propriétaires de chiens en Espagne en septembre dernier avec notamment une assurance responsabilité civile obligatoire (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Smile, filiale d'Helvetia, va lancer une assurance responsabilité civile pour chiens en Espagne. Celle-ci couvrira les dommages corporels et matériels causés à des tiers ainsi que les frais de justice qui en découlent, jusqu'à un montant assuré de 400'000 euros.

Cette nouvelle prestation, nommée smile.dog, a été développée suite à l'approbation en septembre dernier de la loi pour le bien-être animal dans la péninsule ibérique, qui oblige les propriétaires de chiens en Espagne à souscrire une assurance responsabilité civile pour leurs compagnons à quatre pattes, fait savoir Helvetia dans un communiqué mardi.

Un règlement sur l'application de cette loi doit entrer en vigueur dans les prochains mois.

L'assurance sera disponible "pour toutes les races de chiens et pourra être souscrite avec une couverture uniquement pour l'Espagne ou pour toute l'Europe", précise le groupe.

Fin 2023, Smile avait lancé une première assurance responsabilité civile en Espagne, destinée aux scooters, vélos et autres véhicules électriques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Début du procès de l'ex-patron du fonds Archegos

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Le fondateur d'Archegos Capital Management, Bill Hwang (archives). (© KEYSTONE/AP/Stefan Jeremiah)

Les débats se sont ouverts lundi au procès de l'ancien patron du fonds d'investissement américain Archegos Capital Management, Bill Hwang. Ce dernier est accusé de manipulation de cours et de fraude, qui ont coûté des milliards de dollars à plusieurs banques.

En pleine pandémie de Covid-19, ce financier américain d'origine sud-coréenne avait accumulé, en quelques mois, des positions massives, et dissimulées pour l'essentiel, dans quelques sociétés. A son pic, en mars 2021, Archegos était exposé à hauteur de 160 milliards de dollars par le biais de produits dérivés, qui lui permettaient d'influer, par exemple, sur plus de 50% des actions en circulation du groupe de médias ViacomCBS, devenu depuis Paramount Global.

Grâce à ces produits dérivés, des "swaps", et à des emprunts, la société de Bill Hwang avait démultiplié sa force de frappe, mais aussi les risques encourus. Son objectif était de faire grimper le cours des quelques sociétés dans lesquelles Archegos avait investi, au point de quasiment quadrupler la valorisation de ViacomCBS en un peu plus de quatre mois.

Parmi les cibles de Bill Hwang, personnage affable et pince-sans-rire à la chevelure toujours plaquée en arrière, figuraient également Discovery, devenu depuis Warner Bros Discovery, et les sociétés chinoises Baidu et Tencent. Dans le même temps, le quinquagénaire et trois de ses cadres ont masqué, selon l'accusation, la taille de leurs positions aux établissements qui leur vendaient ces "swaps" ou lui prêtaient de l'argent.

A l'audience à New-York, son avocat, Barry Berke, a nié le fait que son client ait trompé des banques, selon des médias. Il a prédit qu'il présenterait suffisamment d'éléments pour disculper le financier. Considéré juridiquement comme un "family office", une structure familiale qui ne gère que ses propres fonds et pas ceux de clients, Archegos était exempté de certaines obligations d'information publique et de contrôle des régulateurs.

Credit Suisse touché

Archegos n'était qu'un "château de cartes", a affirmé, lundi, la substitut du procureur, Alexandra Rothman, dans son propos liminaire, selon plusieurs médias américains. Le fragile édifice s'est effondré lorsque ViacomCBS a annoncé, le 21 mars 2021, une augmentation de capital, qui a déclenché un mouvement brutal de ventes des titres à Wall Street.

Cette inflexion a provoqué un effet domino, qui a fait fondre à vitesse accélérée la trésorerie d'Archegos et plonger le cours des titres que détenait le fonds d'investissement. Au lieu de chercher à limiter les dégâts, les dirigeants du fonds ont injecté leurs derniers dollars pour tenter de faire remonter les prix des actions, en vain.

Environ 100 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont ainsi envolés, lésant les autres actionnaires de ces entreprises et les établissements qui avaient fait affaire avec Archegos, principalement des banques. La plus touchée a été Credit Suisse, qui a perdu quelque 5,5 milliards de dollars. Au total, l'ardoise se monte à environ 10 milliards pour les banques prises dans ce tourbillon.

Durant la même période, Credit Suisse a dû faire face à une autre défaillance, celle de la société de financement Greensill Capital, dans laquelle ses clients avaient investi environ dix milliards de dollars. Ces deux événements ont encore un peu plus fragilisé Credit Suisse, qui a frôlé la faillite en mars 2023 avant d'être repris par son concurrent suisse UBS, lui-même affecté par le scandale Archegos, de même que, notamment, le japonais Nomura et l'américain Morgan Stanley.

Interpellé en avril 2022, l'ancien patron d'Archegos, de son vrai nom Sung Kook Hwang, fait face à onze chefs d'accusation, principalement liés à de la fraude et de la manipulation de marché. Il est passible de 220 années de prison. Désormais âgé de 60 ans, Bill Hwang est jugé devant un tribunal fédéral de Manhattan aux côtés de l'ancien directeur financier d'Archegos, Patrick Halligan.

Deux anciens cadres d'Archegos, Scott Becker et William Tomita, ont plaidé coupable et devraient témoigner lors du procès, prévu pour durer jusqu'à huit semaines. Selon plusieurs médias américains, les avocats de Bill Hwang entendent charger les banques, affirmant qu'elles ont traité avec Archegos en connaissance de cause.

En 2012, Bill Hwang avait déjà été mis en cause par la justice américaine, et son fonds d'investissement Tiger Asia avait dû plaider coupable de délit d'initié. Le financier avait échappé à une inculpation aux Etats-Unis mais accepté de verser 44 millions de dollars au régulateur américain des marchés, la SEC. Il avait, par ailleurs, été condamné par un tribunal de Hong Kong à une interdiction de vendre ou acheter des actions durant quatre ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Record de près de 76 millions de déplacés internes fin 2023

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Les violences ont provoqué des millions de déplacements l'année dernière au Soudan (archives). (© KEYSTONE/AP/MARWAN ALI)

Le nombre de déplacés internes dans le monde a battu un record fin 2023, comme chaque année désormais. Près de 76 millions de personnes étaient alors dans cette situation, a dit mardi à Genève le Centre international de surveillance des déplacements internes (IDMC).

Ce chiffre s'est étendu de moitié en cinq ans, fait remarquer son rapport. Sans surprise, le conflit dans la bande de Gaza a contribué à l'augmentation observée l'année dernière. Dans les trois derniers mois de 2023, 3,4 millions de nouveaux mouvements ont eu lieu dans le territoire palestinien, laissant 1,7 million de déplacés en fin d'année.

Mais les violences au Soudan ont provoqué davantage d'effets encore. Avec 9,1 millions de personnes, jamais autant de déplacés n'avaient été identifiés en un an dans un seul pays depuis le début des rapports de l'IDMC il y a une quinzaine d'années.

Dans le monde, près de 69 millions de personnes ont quitté leur habitation en raison de conflits. Et 7,7 millions l'ont fait après des désastres, ajoute encore l'institution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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