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Suisse

Mise au concours des nouvelles concessions de radio et télévision

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Dès fin avril, l'OFCOM publiera les dossiers sur son site internet et procédera à une audition des milieux intéressés. Se basant sur les dossiers de candidature et les avis recueillis dans le cadre de l'audition, le DETEC octroiera les concessions probablement au cours du quatrième trimestre 2023 (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Trente-huit concessions de radio locale et de télévision régionale sont mises au concours. Leurs bénéficiaires rempliront un mandat de service public dès 2025 et recevront de l'argent de la redevance radio-TV.

Les concessions actuelles arrivent à échéance à fin 2024 pour 31 radios locales et 13 télévisions régionales. Les nouvelles zones de dessertes définies, après consultation, en septembre dernier par le Conseil fédéral ne présentent pratiquement pas de changement dans les régions de montagnes et les régions périphériques, a indiqué lundi l'Office fédéral de la communication (OFCOM) dans un communiqué.

Elles ont en revanche été réaménagées dans les régions de l'Arc jurassien, du Jura bernois et de Bienne. Les actuelles zones de l'Arc Jurassien et de Bienne ont été redéfinies: les cantons de Neuchâtel et du Jura forment désormais chacun une zone de desserte.

Bienne et Jura bernois

En outre, une concession sera octroyée à un programme francophone pour la zone de desserte Bienne - Jura bernois et une autre à un programme germanophone pour la zone Bienne - Seeland. L'OFCOM retient là parmi trois variantes celle soutenue par la branche dans le cadre de la consultation et largement soutenue sur le plan politique.

C'est une très bonne solution qui tient compte des réalités politiques de la région, avec le statut particulier du Jura bernois et le statut bilingue de la Ville de Bienne, a déclaré Philippe Zahno, président des Radios Régionales Romandes (RRR), contacté par Keystone-ATS.

La Suisse centrale obtient une nouvelle zone de desserte pour une radio de montagne avec une quote-part de la redevance. Les neuf zones de desserte actuelles des radios locales complémentaires sans but lucratif sont maintenues. Elles n'ont fait l'objet que d'adaptations territoriales mineures. Une dixième zone est créée à Lugano.

Pour dix ans

Probablement au début du quatrième trimestre prochain, le Département fédéral de l'environnement, la communication des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) attribuera des concessions assorties d'un mandat de prestations donnant droit à une quote-part de la redevance à quinze radios locales commerciales, dix radios locales complémentaires sans but lucratif et treize télévisions régionales. Les concessions entreront en vigueur début 2025 pour une durée de dix ans.

Le DETEC se basera sur des dossiers de candidature et autres auditions menées par l'OFCOM. Les stations intéressées peuvent s'annoncer dès la mi-mars et jusqu'au 30 avril.

Les concessions de diffusion des radios locales et des télévisions régionales comprennent un mandat de prestations contraignant. En contrepartie, les stations obtiennent un droit de diffusion de leurs programmes dans leur zone de desserte sur DAB+ (radio) ou sur des lignes (télévision). Elles reçoivent en outre une quote-part de la redevance de radio-télévision de 6%. Le montant total à disposition en 2025 devrait s'élever à 86 millions de francs.

Tous les autres émetteurs qui diffusent des programmes en Suisse sans mandat de prestations doivent uniquement s'annoncer auprès de l'OFCOM avant de commencer leurs activités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Une commission soutient le mandat de négociations avec Washington

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Le mandat de négociation a été approuvé pratiquement dans sa forme initiale, a indiqué le député Laurent Wehrli (PLR/VD) (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le mandat de négociations entre la Suisse et Washington va de l'avant au Parlement. La commission de politique extérieure du National l'a approuvé lundi par 17 voix contre 2. Le mandat fait suite à l'annonce la semaine dernière de la réduction des taxes américaines.

La commission a approuvé le mandat de négociations très majoritairement dans la version proposée par le Conseil fédéral, a déclaré Laurent Werhli (PLR/VD), membre de la commission, devant la presse.

La commission a apporté quelques précisions, notamment sur la protection des données. Elle a aussi également tenu à préciser qu'un éventuel investissement de 200 milliards de francs aux Etats-Unis se ferait à titre privé. D'autres propositions axées sur la durabilité environnementale ont quant à elles été rejetées.

La commission s'est réunie quelques jours après que le ministre de l'économie Guy Parmelin a annoncé l'entrée en vigueur de droits de douane plus bas sur les produits suisses exportés vers les Etats-Unis. Ils sont passés de 39 à 15% avec effet rétroactif au 14 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

MSC attribue un contrat de 10 milliards d'euros à Meyer Werft

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Le chantier naval allemand accueille avec soulagement les réserves de travail confiées par le croisiériste genevois. (Archive) (© KEYSTONE/DPA/LARS PENNING)

L'armateur et croisiériste genevois MSC a passé une commande de quatre à six navires auprès de Meyer Werft, pour un montant de 10 milliards d'euros. Ce contrat devrait garantir l'activité du chantier naval allemand jusqu'en 2035 et préserver des milliers d'emplois.

La ministre allemande de l'Economie, Katherina Reiche, a évoqué une "avancée décisive" pour Meyer Werft. Ce chantier naval basé à Papenburg, en Basse-Saxe, a été sauvé par l'Etat allemand il y a un peu plus d'un an alors qu'il était en grave difficulté financière.

Le gouvernement fédéral et le Land de Basse-Saxe ont chacun acquis 40% des parts de Meyer Werft. Un investissement total de 400 millions d'euros a été réalisé. Une ligne de crédit de 2,6 milliards d'euros a également été garantie.

Les difficultés du chantier naval Meyer Werft étaient dues à une baisse de la demande pendant la pandémie de coronavirus et à la flambée des prix de l'énergie et des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Un programme de restructuration a été mis en place jusqu'à fin 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / dpa

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Suisse

Beyond Gravity entreprend une cure d'amaigrissement

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La direction ne souhaite pas à ce stade quantifier l'impact de la restructuration sur les effectifs. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Beyond Gravity, filiale de Ruag International, se réorganise et adoptera dès le 1er janvier 2026 une structure simplifiée. Les divisions Satellites et Launchers fusionneront en une seule entité et la direction passera de six à trois membres.

Dans le cadre de cette restructuration, un nombre indéfini d'emplois passera à la trappe.

Cette réorganisation fait suite à la décision de ne pas privatiser l'entreprise zurichoise et à la finalisation des cessions de toutes les unités opérationnelles non liées au secteur spatial ces dernières années, indique lundi dans un communiqué Beyond Gravity.

L'équipe de direction, qui sera réduite de six à trois membres, sera désormais composée du directeur général André Wall, du directeur financier Angelo Quabba et d'Oliver Grassmann, ancien directeur de la division Satellites, qui occupera le poste de directeur des opérations.

Par ailleurs, Laura-Katrin Seitz, directrice des ressources humaines, a décidé de poursuivre sa carrière en dehors de Beyond Gravity.

Cette restructuration entraînera une réduction de postes, notamment dans le secteur des services. "Cette réduction se fera progressivement tout au long de l'année 2026, en partie par les fluctuations naturelles et par le non-remplacement des postes vacants", a déclaré à l'agence AWP une porte-parole, sans toutefois préciser le nombre d'emplois supprimés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Des chatons sylvestres recueillis par erreur ont été relâchés

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A Genève, trois chatons sylvestres ont été recueillis par erreur en mai. Après une prise en charge par le Centre de réadaptation des rapaces et de la faune sauvage, ils ont été relâchés avec succès (image d'archives). (© KEYSTONE/PRO NATURA/FABRICE CAHEZ)

En mai, trois chatons ont été recueillis par erreur dans une forêt genevoise, pris pour des chats domestiques. Une fois identifiés comme des chats sauvages, ils ont été pris en charge par le Centre de réadaptation des rapaces et de la faune sauvage (CRR) avant d'être relâchés dans la nature avec succès.

En mai, des promeneurs ont recueilli ces trois chatons dans les bois au-dessus du barrage de Verbois. Ils les ont apportés à la SPA, "qui a eu immédiatement le bon réflexe" en les signalant aux gardes de l'environnement, souligne le Département du territoire dans un communiqué lundi.

Ces petites boules de poils grises étaient en réalité des chats sylvestres, une espèce de chat sauvage de la région très semblable aux chats domestiques. Une fois identifiés, le CRR a ainsi pu réaliser une opération de sauvetage pour maximiser leurs chances de retourner à la nature.

Jeunesse protégée

Lors de cette réadaptation, les chatons ont grandi dans une volière végétalisée comprenant des cachettes naturelles, où ils ont pu apprendre à chasser. Déjà assez grands pour éviter le biberon, ils ont été nourris avec des rongeurs pour imiter le régime alimentaire que leur aurait fourni leur mère à l'état sauvage.

Le CRR a aussi veillé à les tenir à distance des humains et des chats domestiques, éventuels vecteurs de maladies. Ils ont notamment été surveillés par des caméras détectrices de mouvement, qui ont aussi pu enregistrer de rares images de l'intimité cette espèce.

A l'automne, "toutes les conditions étaient réunies" pour relâcher les trois félins, à la période où ils se seraient naturellement émancipés de leur mère. Ils ont été lâchés en petit comité dans un site naturel "parfaitement adapté, déjà fréquenté par cette espèce et non loin de leur point de trouvaille", sur la rive droite. Une première à Genève, selon le communiqué.

"Aujourd'hui, tout indique que cette opération est un succès", se félicite le canton. Les trois chats ont retrouvé "une vie libre dans la nature et pourront ainsi durablement renformer les effectifs d'une espèce sauvage locale très menacée."

Espèce menacée

Autrefois victime de la perte de son habitat et persécuté pour sa fourrure, le chat sylvestre n'avait survécu que localement, dans les reliefs du Jura. Depuis le début du siècle, cet "auxiliaire zélé de l'agriculture" recolonise les plaines genevoises en chassant mulots et campagnols. Mais cette espèce protégée risque toujours de disparaître par croisement avec des chats domestiques, indique le communiqué.

Pour empêcher cela, le canton préconise de stériliser son chat "autant que possible" lorsqu'on vit à la campagne et de limiter ses sorties à proximité des forêts. Il rappelle de ne jamais l'abandonner et "encore moins" dans la nature. Sans autre solution, il peut être amené à la SPA.

Enfin, en cas de rencontre impromptue avec des chatons gris-beige et tigrés dans la forêt, le canton conseille de les laisser sur place et d'éviter de les toucher, à moins qu'ils ne courent un éventuel danger. Il pourrait bien s'agir de jeunes chats sylvestres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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