Rejoignez-nous

Suisse

Nouveaux standards pour l'accueil des Yéniches, Sintés et Roms

Publié

,

le

Cantons et communes disposent désormais d'un manuel pour mieux aménager et exploiter les aires d'accueil des gens du voyage (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Yéniches, Sintés et Roms nomades ont besoin d’aires d’accueil, que les cantons et communes sont tenus de mettre à disposition et d'exploiter. Pour pallier leurs lacunes en la matière, les autorités disposent désormais d'un manuel et de standards.

Les cantons et communes n'ont bien souvent aucune expérience dans la réalisation et l’exploitation des aires d’accueil pour les minorités nationales des Yéniches, Sintés et des Roms nomades, constate jeudi la Fondation Assurer l’avenir des gens du voyage suisses. Respecter cette obligation s'avère donc souvent un parcours du combattant.

Cette situation a alors pour résultat une infrastructure insuffisante ou des difficultés dans l’exploitation, avec des effets négatifs pour la qualité de vie sur ces aires. C'est pourquoi la fondation a élaboré, avec le soutien de la Confédération, un manuel qui fixe pour la première fois des standards pour les aires d’accueil.

Une place dans la société

Le manuel traite des exigences concernant les emplacements, l’infrastructure et l’exploitation dans tous ses aspects, de la planification à l'évacuation des eaux usées par exemple. Il aborde aussi des questions d’aménagement du territoire et de droit de la construction.

Elaborée en collaboration avec l’Office fédéral du développement territorial (ARE) et celui de la culture (OFC), la publication s'intéresse aussi à la question du vivre ensemble avec la population sédentaire alentour. Les particularités culturelles des minorités et leur impact sur l’aménagement d’une aire d’accueil y sont aussi développés.

Pour Maria Lezzi, directrice de l'ARE, le manuel "comble une lacune et contribue à redonner à la population nomade une place centrale dans la société", souligne-t-elle dans sa préface.

Soutien financier aussi

En parallèle, l'OFC édite un guide pratique sur le soutien financier aux cantons et communes pour la création d’aires d’accueil pour les Yéniches et Sintés. "Les instruments existent donc et il suffit désormais de les utiliser", se félicite la fondation. "Il faudra accorder plus d’importance aux droits des minorités lors de la pesée des intérêts en aménagement du territoire", souligne-t-elle.

Le "Manuel pour la planification, la construction et l’exploitation des aires de séjour, de passage et de transit pour les Yéniches, Sintés et Roms" est disponible sur le site internet de la fondation Assurer l'avenir des gens du voyage suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Zurich et Genève dans le top 3 des villes les plus chères au monde

Publié

le

Zurich détrône New York qui figurait en tête du classement l'an dernier au côté de Singapour (image prétexte). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Zurich et Singapour sont les villes les plus chères au monde, selon un classement publié jeudi par l'hebdomadaire The Economist. Genève est troisième, à égalité avec New York.

La revue britannique estime que les prix ont augmenté de 7,4% sur un an en moyenne dans les 173 villes étudiées, soit un léger ralentissement par rapport à une inflation de 8,1%, un record, enregistrée en 2022.

"La crise du coût de la vie est loin d'être terminée et les niveaux de prix restent largement au-dessus des tendances historiques", relève Upasana Dutt, responsable de l'étude, qui se fonde sur le prix de 200 produits et services.

"Nous prévoyons une poursuite de la décélération de l'inflation en 2024", ajoute-t-elle, en raison de l'effet des hausses de taux d'intérêt décidées par les banques centrales pour lutter contre l'augmentation des prix.

New York détrônée

Zurich détrône New York qui figurait en tête du classement l'an dernier au côté de Singapour. L'Europe classe quatre villes parmi le top 10, en raison d'une inflation toujours élevée dans l'alimentaire et l'habillement, ainsi que grâce à l'appréciation de l'euro face au dollar.

Ce classement est réalisé en dollars et donc après conversion des devises des différents pays en billet vert. Une hausse de l'euro face au dollar se traduit mécaniquement par des prix plus élevés dans la zone euro, ce qui favorise les villes de la région.

Genève troisième

Outre Zurich, Genève pointe à la 3e place (à égalité avec New York), Paris arrive 7e (deux places gagnées), devant Copenhague qui est 8e, ex aequo avec Tel Aviv, qui était en tête du classement en 2021. En revanche, les villes américaines ont reculé, à l'image de Los Angeles (6e) et San Francisco (10e).

La plus forte baisse au sein du classement concerne les villes russes de Moscou (142e) et Saint-Pétersbourg (147e), en raison d'un affaiblissement du rouble, découlant des sanctions décidées suite à l'invasion de l'Ukraine. La ville la moins chère du monde est Damas, juste derrière Téhéran, avant-dernière du classement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Coronavirus

Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

Publié

le

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Un nouveau gain millionnaire au tirage du Swiss Loto

Publié

le

Le Swiss Loto est un jeu de loterie classique proposé en Suisse depuis 1970. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne est devenue millionnaire mercredi grâce au Swiss Loto. Elle a deviné les six bons numéros et empoche 1 million de francs.

Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 3, 20, 21, 35, 37 et 38. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 5 et le Joker le 060459.

Lors du prochain tirage samedi, 21,7 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

"Remettre l'ouvrage sur le métier" (Frédéric Favre)

Publié

le

Le conseiller d'Etat valaisan n'a pas caché sa déception après le choix du CIO mais reste désireux de voir la Suisse organiser les JO d'hiver 2038. (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

Le conseiller d'Etat valaisan Frédéric Favre faisait contre mauvaise fortune bon coeur après la préférence donnée par le CIO à la France pour l'organisation des JO d'hiver 2030. Il faut "remettre l'ouvrage sur le métier", a-t-il dit mercredi au 19:30 de la RTS.

"Quand on est compétiteur, on a envie de gagner tout de suite", a déclaré le "ministre" valaisan en charge des sports, un des promoteurs de la candidature suisse. "Malheureusement, cela n'a pas été le cas (l'instance olympique a choisi les Alpes françaises pour l'édition 2030, ndlr).

Mais c'est la première fois que le CIO s'engage à dialoguer avec un seul pays (en l'occurrence la Suisse) pour une édition des JO, celle de 2038, et ce jusqu'en 2027", a observé M. Favre.

"Aujourd'hui, la déception l'emporte. Ensuite, nous remettrons l'ouvrage sur le métier" (en prévision de 2038), a ajouté le conseiller d'Etat. Au contraire de Stockholm, le troisième candidat, une nouvelle fois recalé, la Suisse peut donc encore espérer (sachant que l'édition 2034 est promise à Salt Lake City).

Le projet suisse se voulait novateur, avec des compétitions dans tout le pays sur des sites déjà existants, organisées de façon décentralisée, pour des Jeux "à taille humaine". En creux, M. Favre a reconnu que ces qualités ont aussi été un handicap pour 2030.

"Le CIO a reconnu la valeur de notre projet mais il faut encore du temps pour l'affiner. Les délais politiques en Suisse sont tout autres qu'en France", a conclu Frédéric Favre, en référence aux scrutins populaires qui peuvent retarder ou empêcher les projets en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Le Ciel vous pousse vers une remise en question afin de faire le tri, pour savoir ce qui vraiment important pour vous. Très bien comme ça !

Les Sujets à la Une

X