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Coronavirus

Omicron: niveau de contaminations "jamais atteint" en Suisse

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Compte tenu des caractéristiques du variant Omicron, une réduction de la durée des quarantaines et des isolements est sensée, selon Tanja Stadler, présidente de la Task Force scientifique Covid-19 de la Confédération. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les infections au coronavirus continuent d'augmenter. Elles se trouvent actuellement à un niveau "jamais atteint", selon l'OFSP. La crête de la vague Omicron est attendue d'ici deux à trois semaines, avant un possible reflux.

L'augmentation est très rapide depuis deux semaines, a souligné mardi Virginie Masserey, cheffe de section à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), lors du point de presse des experts de la Confédération. Les chiffres restent stables, à un niveau très élevé.

Actuellement, l'un des défis est l'absentéisme au travail, en raison du nombre de personnes en isolement ou en quarantaine. Mme Masserey a estimé que le nombre de personnes manquantes pourrait aller jusqu'à 10%, voire 15%. Il va falloir trouver "un bon compromis", un "équilibre" pour permettre aux services essentiels de continuer à fonctionner, a-t-elle ajouté.

Réduction des quarantaines

Le Conseil fédéral devrait décider prochainement d'adapter son ordonnance sur les quarantaines. L'OFSP avait émis à la fin décembre des recommandations à l'intention des cantons, permettant de les limiter à sept jours et de les limiter aux personnes les plus susceptibles d'être infectées, à savoir celles vivant avec une personne malade ou entretenant une relation intime avec elles.

D'un point de vue scientifique, compte tenu du temps d'incubation plus court et des symptômes plus légers d'Omicron, une réduction des quarantaines et des isolements est sensée, a indiqué Tanja Stadler, présidente de la Task Force scientifique Covid-19 de la Confédération. Cinq à sept jours constituent un compromis acceptable, selon elle.

Actuellement, les infections doublent tous les huit à dix jours. La crête de la vague Omicron est attendue dans les deux prochaines semaines, a ajouté la professeure de l'EPF de Zurich. Il faut s'attendre à plusieurs milliers d'hospitalisations par semaine, a-t-elle averti, se basant sur des modélisations.

Entre 80 et 300 nouveaux malades du Covid pourraient se retrouver aux soins intensifs par semaine au plus fort de la vague Omicron. De 10% à 30% de la population pourraient être infectés en une semaine.

Au terme de cette vague, 65% à 85% de la population devraient être immunisés, soit par infection soit par la vaccination. La suite est encore difficile à prédire, mais l'on peut espérer une détente avec l'arrivée du printemps, selon Tanja Stadler. Il n'est toutefois pas exclu que de nouveaux variants arrivent.

Traçage de plus en plus difficile

Les cellules de traçage de contact dans les cantons sont aux limites de leur capacité. La forte hausse du nombre de cas, et l'intervalle entre un test et son résultat, souvent trop long, représentent un vrai défi, selon Marina Jamnicki, médecin cantonale des Grisons et membre du comité directeur de l'association des médecins cantonaux.

Cela a pour conséquence que les services de traçage ne peuvent parfois pas atteindre toutes les personnes infectées dans les temps voulus. Les processus sont aussi de plus en plus automatisés, via des SMS et des enregistrements en ligne, car il n'y a plus la possibilité d'appeler tout le monde.

"Après près de deux ans de pandémie, certaines personnes ne comprennent toujours pas pourquoi on doit s'isoler", constate encore Mme Jamnicki. De nombreuses personnes ont des symptômes très légers. Mais elles doivent quand même respecter les règles.

L'armée dans huit cantons

L'armée suisse est actuellement engagée dans huit cantons pour le service d'appui coronavirus. Au total, 476 personnes sont déployées, a indiqué pour sa part le commandant de corps Hans-Peter Walser, remplaçant du chef de l'Armée.

Parmi elles, 135 sont des volontaires, a-t-il précisé. Les huit cantons concernés sont l'Argovie, Fribourg, Genève, le Jura, Lucerne, Neuchâtel, Nidwald et le Valais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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