Suisse
Opposants à la loi Covid-19 défaits mais sur le pied de guerre
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/06/brf049-1000x600.jpg&description=Opposants à la loi Covid-19 défaits mais sur le pied de guerre', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Partis, économie et culture se réjouissent du "oui" du peuple à la loi Covid-19, qui sauve les aides financières à venir. Les Jeunes UDC vont récolter des signatures en faveur d'un nouveau référendum contre cette même loi, déjà soutenu par les Amis de la Constitution.
Ces derniers, qui avaient lancé le référendum de dimanche, se disent satisfaits que leur campagne "très forte" ait réveillé une bonne partie des Suisses, malgré la défaite dans les urnes. Contacté par Keystone-ATS, leur coprésident Werner Boxler assure que la lutte pour restaurer la souveraineté du peuple n'en est qu'à ses débuts.
"Nous sommes de toute façon du côté des gagnants, car nous avons pu mettre en place un mouvement citoyen indépendant fort de 10'000 membres", prêt à continuer la lutte pour la démocratie, a-t-il dit. Et d'annoncer que les Amis de la Constitution soutiendront le référendum contre les modifications de la loi Covid-19 datant de mars dernier, sur le certificat sanitaire et le traçage, notamment.
Le mouvement n'est en effet pas le seul à "s'offusquer de la politique de désinformation du Conseil fédéral" et à vouloir "rétablir le principe de subsidiarité". Les Jeunes UDC ont annoncé dimanche qu'ils allaient démarrer leur récolte de signatures pour ce deuxième référendum, se déclarant très optimistes.
Soutien pas acquis
Cette fois, les partisans de la loi ne pourront plus se cacher derrière les aides financières, souligne David Trachsel, leur président. Et de relever que la part du "non" à la loi Covid-19 ce dimanche est plus ample que prévu. "Il y a six semaines, le vote contre la loi concernait 27% de l'électorat, contre désormais 39%."
Interrogée, l'UDC n'a pas annoncé de soutien à ce nouveau référendum, précisant qu'elle se prononcerait en assemblée. Le parti ne peut que se réjouir du fait que les aides soient confirmées, a dit la conseillère nationale genevoise Céline Amaudruz. Il est cependant plus amer concernant le blanc-seing qui a été offert au Conseil fédéral. Divisée, l'UDC prônait la liberté de vote.
"Bête et systématique"
Du côté des partisans à la loi Covid-19, soit presque tous les partis, on salue le soutien massif du peuple à ces mesures financières. Les Suisses ont voté de façon "sage et efficace" en faveur d'une loi économique chargée de soutenir ceux qui en ont besoin, a résumé le conseiller aux Etats Philippe Bauer (PLR/NE).
Avec un "non" à la loi Covid-19, cette dernière aurait expiré d'ici le 30 septembre et les aides financières aussi, alors que de nouvelles aides seront très certainement nécessaires à l'avenir, a-t-il rappelé. Et d'ajouter que lancer "un nouveau référendum, c'est faire un usage bête et systématique des droits politiques".
Même son de cloche à gauche. En votant en faveur de la loi, la population a exprimé sa solidarité avec les entreprises et les industries touchées par la pandémie, a dit à Keystone-ATS Barbara Gysi, conseillère nationale st-galloise et vice-présidente du PS. Un autre référendum ne fera que renouveler la même expérience.
La culture rassurée
Les acteurs culturels respirent à pleins poumons après le "oui" net du peuple à la loi Covid-19. Les mesures de soutien sont nécessaires et contribuent à préserver la diversité culturelle en Suisse, a rappelé Alex Meszmer, du bureau de coordination de la task force culture et directeur de Suisseculture.
De nombreux événements ont dû être annulés pour cet été, et les offres ne commencent à reprendre que maintenant. "Nous prévoyons que le secteur de la culture ne reviendra à la normale qu'à l'été 2022 au plus tôt, si tout se passe comme prévu", a ajouté M. Meszmer. Dans cette optique, la loi Covid-19 assure une certaine sécurité pour de nombreux travailleurs culturels.
"Le certificat sanitaire est important pour de nombreux travailleurs culturels afin de pouvoir voyager à l'étranger", a-t-il aussi rappelé. Il ne doit toutefois en aucun cas être la seule solution pour le déroulement et la participation à des événements culturels.
Devant la justice
Comme dans le cas de la loi sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme, la loi Covid fait l'objet d'un nombre inhabituel de recours avant même la tenue du scrutin. Les Amis de la Constitution ont indiqué dimanche qu'ils suivraient de près la manière dont le Tribunal fédéral statuera juridiquement sur ces cas, espérant même une annulation et un report du scrutin.
Suisse
Un chauffeur de taxi genevois pourra renouveler son autorisation
Un chauffeur de taxi genevois peut demander le renouvellement de son autorisation d'usage du domaine public qui est échue depuis octobre 2023. Le Tribunal fédéral considère comme plausible qu'il n'ait pas reçu le courrier de l'administration fixant un délai impératif pour cette démarche.
A fin mars 2023, le Service de police de commerce du canton de Genève a envoyé un courrier pour informer le recourant que son autorisation expirait le 18 octobre 2023. La demande de renouvellement devait parvenir au service entre le 1er et le 30 juin.
A fin août, le chauffeur a contacté la police du commerce afin de se renseigner sur son autorisation. Le service lui a répondu que, faute de démarche dans les délais, la caducité de son autorisation allait être constatée. Devant la Cour de justice du canton, l'intéressé a produit en vain des lettres de sa gérance établissant que de nombreux vols et actes de vandalisme des boîtes à lettres étaient commis dans son immeuble.
Vols et vandalisme
Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral estime que la Cour de justice a fait preuve d'arbitraire en déboutant le chauffeur. En effet, les juges genevois ont considéré comme acquis que des vols étaient commis dans son immeuble et que certaines lettres ne parvenaient pas aux destinataires. Cependant, rien ne permettait de retenir que ces faits étaient récurrents car le recourant n'avait invoqué qu'un seul cas le concernant.
Pour le Tribunal fédéral, le raisonnement de la Cour de justice est "insoutenable". Celle-ci ne peut pas qualifier les problèmes de distribution dans l'immeuble en question de "non récurrents" tout en admettant que des erreurs ont touché d'autres locataires. Le fait que ceux-ci se chargent de remettre les lettres aux bons destinataires ne répare pas les problèmes de distribution, mais les confirme bien au contraire.
Le Tribunal fédéral relève enfin qu'il est "pour le moins incongru" qu'un grand nombre de chauffeurs genevois aient omis de donner suite au courrier de mars 2023. Ce d'autant plus que les conséquences étaient très graves puisqu'il en allait de l'exercice de leur profession. (arrêt 2C_566/2024 du 10 avril 2025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'Empa développe un matériau vivant à partir de champignons
Des scientifiques de l'Empa ont développé un nouveau matériau vivant à partir de champignons. Comestible, il pourrait servir à fabriquer des films compostables, des capteurs d'humidité ou des additifs pour les aliments et les cosmétiques.
Le secret de ce nouveau matériau réside dans le fait qu'il est vivant, a indiqué mardi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa). Il est non seulement entièrement biodégradable, mais aussi résistant à la déchirure et possède de multiples propriétés fonctionnelles. Tout cela avec un minimum d'étapes de transformation et sans aucun produit chimique. On peut même le manger.
La base de ce nouveau matériau est le mycélium du Schizophylle commun, un champignon comestible très répandu qui pousse sur le bois mort. Normalement, les fibres de mycélium - appelées hyphes - sont nettoyées et éventuellement traitées chimiquement, ce qui implique un compromis entre performance et durabilité.
Les scientifiques de l'Empa ont choisi une autre approche. Au lieu de préparer le mycélium à grands frais, ils l'utilisent dans son intégralité. En effet, en poussant, le champignon ne forme pas seulement les hyphes, mais aussi une matrice extracellulaire: un réseau de différentes macromolécules fibreuses, de protéines et d'autres substances biologiques sécrétées par les cellules vivantes.
"Le champignon utilise cette matrice extracellulaire pour se doter d'une structure et d'autres propriétés fonctionnelles. Pourquoi ne ferions-nous pas de même?", note Ashutosh Sinha, chercheur à l'Empa, cité dans le communiqué.
Réoptimisation ciblée
En procédant à un peu de réoptimisation ciblée, les auteurs ont donné un coup de pouce à la nature. Parmi l'énorme diversité génétique du Schizophylle commun, ils ont choisi une souche qui produit une grande quantité de deux macromolécules spécifiques: le schizophyllane, un polysaccharide à longue chaîne, et l'hydrophobine, une protéine ressemblant à du savon.
Ensemble, ces deux biomolécules confèrent au mycélium vivant des propriétés qui lui permettent d'être utilisé dans les domaines les plus divers. Dans la revue Advanced Materials, les auteurs présentent deux applications possibles: un film semblable à du plastique et une émulsion.
Les scientifiques ont ainsi fabriqué de fines feuilles à partir de leur mycélium. La matrice extracellulaire avec les longues fibres de schizophyllane confère au matériau une très bonne résistance à la déchirure, qui peut encore être renforcée par un alignement ciblé des fibres de champignons et de polysaccharides.
Electronique durable
Autre application: les fibres de schizophyllane et les hydrophobes agissent comme des émulsifiants. Et le champignon vivant libère en permanence davantage de ces molécules. "C'est probablement le seul type d'émulsion qui devient plus stable avec le temps", explique Ashutosh Sinha.
Tant les filaments du champignon que ses molécules auxiliaires sont totalement non toxiques, biologiquement compatibles et même comestibles. Son utilisation comme émulsifiant dans l'industrie cosmétique et alimentaire est donc particulièrement intéressante.
Il existe également d'autres applications prometteuses dans le domaine de l'électronique durable, pour des capteurs d'humidité ou les électrodes de batteries biodégradables, conclut l'Empa.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: un plaidoyer du Canton pour la formation continue
L'Etat du Valais veut renforcer les conditions cadres nécessaires au développement de la formation continue. L'ambition est de créer une véritable culture du développement des compétences tout au long de la vie professionnelle.
Pour la 8e année, l'Etat du Valais a présenté mardi son rapport annuel sur les hautes écoles. Pour 2025, le canton a choisi de mettre l'accent sur la formation continue.
"L'Etat du Valais ne souhaite pas se substituer aux entreprises. Nous ne sommes pas des communistes ou des étatistes forcenés, nous visons davantage à convaincre les personnes (ndlr: salariés, patrons) du bienfondé de la formation continue", a souligné devant la presse le ministre l'économie et de la formation Christophe Darbellay. "Dans ce domaine, on en fait toujours trop peu. Problème: si on ne se forme pas (ndlr: régulièrement), on est vite largué et on finit par être largué."
"Un pilier stratégique"
Selon une extrapolation en lien avec des chiffres au niveau suisse, près de 70'000 adultes ne possèdent pas toutes les compétences de base (lecture, écrire, calcul) et/ou au niveau du numérique en Valais. Une situation qui ne laisse pas de marbre Christophe Darbellay.
En janvier, l'Etat du Valais a annoncé sa volonté d'accélérer le développement des compétences numériques des 60'000 élèves du canton, et ce dès la 1H jusqu'au terme du secondaire II, y compris en matière d'enseignement professionnel.
Pour le canton, "la formation continue n'est plus un choix secondaire. Elle est un pilier stratégique pour permettre à chacun d'évoluer, de se voir offrir une vraie chance de se former, de rester compétitif et de contribuer pleinement au développement du Valais."
Bilinguisme à valoriser
Concrètement, l'Etat du Valais oeuvre à la création des conditions cadres en matière de formation continue, en respectant le principe de subsidiarité et à être coresponsable du système avec d'autres acteurs publics et privés.
Le canton vise à créer des espaces d'échanges et de coordination, à renforcer la visibilité des cours à disposition, à valoriser le bilinguisme et à structurer l'organisation et l'accès au financement.
L'idée du canton est de proposer des formations en lien avec les métiers d'aujourd'hui et de demain; de construire un système de formation ouvert à tous; à flexibiliser et à personnaliser les formations et à accompagner la culture du développement des compétences dans les entreprises.
Budget de 900'000 francs par an
En 2022, un fonds cantonal pour la formation continue a été créé. Il bénéficie d'un montant annuel de 900'000 francs, dont 500'000 francs à la charge du canton. En 2023, ce fut au tour de l'Association valaisanne formation continue de voir le jour.
Dès août 2025, des cours d'allemand ou de français selon la région seront mis sur pied pour le personnel de la construction. En 2026, des chèques de formation pour soutenir les personnes dans le besoin verront le jour. En Valais, le tiers des coûts de la formation professionnelle continue est pris en charge par les salariés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Bonne année pour les caisses de pension suisses en 2024
Les institutions de prévoyance suisses ont affiché de bons résultats en 2024. Leur performance moyenne est en hausse à +7,4%, contre +5,2% en 2023, a annoncé leur commission de haute surveillance (CHS PP). La rémunération moyenne des assurés actifs est aussi en hausse.
Les placements des capitaux ont continué à réaliser de bonnes performances en 2024, écrit mardi la CHS PP dans un communiqué. Les taux de couverture calculés fin 2024 ont grimpé, pour atteindre en moyenne 114,7% ( contre 110,3% en 2023).
Les assurés actifs profitent également de cette situation favorable, selon la commission. La performance moyenne positive des placements a permis une augmentation de la rémunération moyenne des avoirs de vieillesse des assurés actifs, qui est passée de 2,31% fin 2023 à 3,76% fin 2024.
Les caisses doivent toutefois agir avec prudence, au vu des turbulences sur les marchés et des incertitudes géopolitiques. Ces dernières pourraient provoquer des pertes pour les caisses en 2025, avertit la CHS PP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 3 jours
Biennale d'art de Venise: décès de la curatrice Koyo Kouoh
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud: le Tribunal cantonal flambant neuf sera inauguré cet automne
-
GenèveIl y a 1 jour
Tarifs: Washington met la Suisse "au début de la file" des pays
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne Plogging est de retour samedi prochain
-
InternationalIl y a 3 jours
L'Inde et le Pakistan s'accusent mutuellement de violer la trêve
-
VaudIl y a 1 jour
Vaud: nouvelles condamnations pour les gens du voyage
-
InternationalIl y a 3 jours
Léon XIV recueilli sur la tombe de François à Sainte-Marie-Majeure
-
InternationalIl y a 3 jours
Battue au 3e tour à Rome, Iga Swiatek chutera au 4e rang mondial