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Suisse

Prime Energy Cleantech: une plainte déposée à Bâle-Campagne

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L'entreprise, qui a pignon sur rue à Genève, a annoncé le 18 octobre sa faillite par courriel à ses investisseurs (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Une première plainte pénale a été déposée dans le canton de Bâle-Campagne, après que l'entreprise bâloise Prime Energy Cleantech a annoncé sa prochaine faillite à ses investisseurs.

Parmi ceux-ci figurent des centaines de Romands qui ont souscrit des obligations auprès de cette société spécialisée dans les panneaux photovoltaïques. La plainte concerne plusieurs millions de francs investis dans Prime Energy Cleantech qui pourraient ne jamais être récupérés suite à l'annonce de la débâcle, a indiqué à l'agence AWP une source proche du dossier. Contacté, le Tribunal pénal de Bâle-Campagne n'a pas souhaité confirmer ou démentir cette information.

L'entreprise, qui a pignon sur rue à Genève, a annoncé le 18 octobre sa faillite par courriel à ses investisseurs, ont révélé jeudi plusieurs médias romands. Pour financer ses investissements dans des installations photovoltaïques en Europe, elle émettait jusqu'alors des obligations dites "vertes" auprès de particuliers.

Avec l'explorateur suisse Bertrand Piccard pour ambassadeur, Prime Energy Cleantech a suscité l'engouement auprès de centaines d'épargnants, qui s'estiment désormais grugés. "La majorité d'entre eux ont investi des dizaines, voire des centaines de milliers de francs. Certains ont même perdu une bonne partie de leur retraite", a indiqué à AWP Jérôme Fontana qui, avec d'autres investisseurs, a formé un groupe de soutien sur WhatsApp et Facebook, dans le but d'organiser la réaction des victimes.

"Nous avons déjà récolté pas mal de données et nous estimons que les obligations émises se montent, pour l'heure, à environ 10 millions de francs. Les actions atteignent elles entre 2 et 5 millions de francs", détaille-t-il, tout en s'estimant heureux de n'avoir acheté qu'une seule obligation, au prix de 10'000 francs.

Les investisseurs, qui sont chaque jour plus nombreux à se faire connaître à travers les réseaux sociaux, viennent de Suisse romande, mais aussi de France. Dans leurs commentaires, ils expriment leurs inquiétudes et demandent des explications.

"Aucun membre de la direction, ni l'actionnaire principal de Prime Energy Cleantech, Laurin Fäh, ne nous a donné plus d'information", déplore M. Fontana. Selon lui, le fait que la société n'ait pas encore organisé de réunion avec ses actionnaires et investisseurs "suscite toutes les suspicions".

Dans le courriel adressé aux investisseurs et vu par AWP, l'entreprise explique que l'actionnaire majoritaire, des sociétés affiliées ainsi que des parties proches de cet actionnaire sont devenus des débiteurs déterminants, rencontrant actuellement "des difficultés financières et ne pouvant plus faire face à leurs obligations".

En conséquence, la trésorerie et les liquidités de la société ont été "gravement affectés".

Des prêts contraires à la loi

"La direction était au courant de ces prêts excessifs, ou alors fermait les yeux, puisqu'ils avaient été identifiés comme contraires au code des obligations dans un rapport d'audit de PWC datant de 2022", s'étonne M. Fontana, qui souhaiterait des éclaircissements de la part de Khalid Belgmimi, le directeur général (CEO).

Dans ce document, on peut constater que les prêts accordés à l'actionnaire et à des sociétés liées sont passés de 37,3 millions fin juin 2021 à 70,5 millions fin 2022. PCW y relève que le prêt de 19,5 millions accordé à l'actionnaire malgré le manque de réserves disponibles "représente une restitution interdite de capital au sens de l'art. 680 al. 2 du code des obligations".

Contacté, Laurin Fäh, refuse d'endosser la responsabilité de la débacle: "Le prêt en question a par la suite été garanti et est donc conforme à la loi. J'ai remboursé 3,2 millions en cash et plus de 6 millions sous forme de compensations", relate-t-il. Il soutient en outre que 6 millions auraient été réinjectés dans une entreprise du groupe Prime Energy au Portugal, à l'instigation de M. Belgmimi, "un ami de longue date".

Des erreurs "partagées"

"Je n'ai peut-être pas fait tout juste, mais je ne suis pas le seul à avoir fait des erreurs", concède-t-il. Il reproche notamment à M. Belgmimi de ne pas avoir vendu des immeubles du groupe l'an dernier, desquels il aurait pu tirer des liquidités.

Le problème vient également de l'Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) qui a bloqué l'émission des oligations, selon lui. "La Finma a également constaté des fautes graves de la part de M. Belgmimi", confie-t-il.

Interrogé sur le sujet, Bertrand Piccard, affirme de son côté "conserver sa confiance" dans le CEO. Il souligne les filiales de Prime Energy continuent à ramener des bénéfices à la société. "Les actifs semblent aussi pouvoir être mobilisés. Cela devrait permettre de rembourser progressivement les investisseurs".

M. Piccard, qui est lui-même actionnaire et investisseur, s'étonne tout de même que M. Fäh ait pu "puiser des sommes très importantes pour son usage personnel, sans réaction de l'organe de contrôle."

Le groupe Prime Energy, maison-mère de Prime Energy Cleantech, est implanté dans toute l'Europe et compte une quinzaine de sociétés dédiées aux centrales solaires, exploitant une centaine de ces installations en Suisse et sur le continent. Il possède également une dizaine de firmes dans l'immobilier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

Vallée de Joux: le tunnel des Epoisats rouvrira dimanche

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Les trains vont à nouveau pouvoir circuler entre Le Day et Le Brassus (VD) (photo d'illustration). (© )

Les trains vont à nouveau pouvoir circuler entre Le Day et Le Brassus (VD). Le tronçon, fermé depuis la mi-avril en raison de travaux d'assainissement dans le tunnel des Epoisats, rouvrira dimanche. Des bus de remplacement assuraient le trajet. Le coût total du chantier s'est élevé à 23,8 millions de francs.

Porte d'entrée de la Vallée de Joux, le tunnel des Epoisats, long de 431 mètres et vieux de plus de 130 ans a subi une véritable "cure de jouvence", ont indiqué les CFF mardi dans un communiqué. Le chantier a consisté à "agrandir le profil du tunnel et à le rendre conforme aux normes actuelles", ont-ils précisé, tout en relevant que le calendrier avait été respecté.

Les équipes ont également remplacé 800 mètres de voie, 1350 traverses, 2200 m3 de ballast, et renouvelé 800 mètres de ligne de contact, détaille le communiqué. Les portails des tunnels ont eux aussi été rénovés.

Milieu naturel préservé

Les CFF soulignent qu'ils ont veillé à ce que le chantier ne porte pas atteinte à la nature environnante. Des barrages à amphibiens ont été construits afin de protéger crapauds et tritons lors de leur migration en direction du lac Brenet, tandis qu'une attention particulière a été portée au traitement des eaux du chantier.

Les mâts des lignes de contact ont par ailleurs été construits de manière à prévenir l'électrocution des oiseaux, notamment des hiboux grands ducs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé

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Le président du Tribunal correctionnel de Lausanne doit se récuser dans un procès pour gestion déloyale. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Un des présidents du Tribunal correctionnel de Lausanne doit se récuser. Saisi par un avocat prévenu d'abus de confiance et gestion déloyale, le Tribunal fédéral estime que les irrégularités constatées lors du procès de première instance peuvent faire douter de l'impartialité de ce magistrat.

Membre d'un conseil de fondation, le recourant a été condamné en avril 2023 à une peine de 4 ans ferme pour gestion déloyale aggravée. Un an auparavant, il avait déjà demandé la récusation du président du Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne.

Si la requête en récusation a été rejetée, le Tribunal cantonal a constaté que "la motivation du jugement était manifestement insuffisante et ne permettait pas de vérifier la manière dont les preuves avaient été appréciées". La cause devait donc être rejugée mais il n'était pas nécessaire de saisir un autre tribunal de première instance, comme le réclamait le prévenu.

"Violations crasses"

Après un premier passage devant le Tribunal fédéral, la justice cantonale a une nouvelle fois refusé la récusation du président du Tribunal correctionnel de Lausanne. C'est contre cette décision que l'avocat a recouru cette fois-ci à Mon Repos.

Dans un arrêt publié mardi, la 2e Cour de droit pénal donne une nouvelle fois raison au prévenu. Le jugement de première instance a été entaché de "violations crasses" des exigences de motivation et des droits fondamentaux des parties, constate-t-elle.

Le tribunal de première instance, où le magistrat mis en cause jouait un rôle prépondérant aux côtés de deux juges laïcs, a admis les faits relatés dans l'acte d'accusation sans véritable appréciation des preuves. Ainsi, le défenseur du prévenu a été interrompu dans sa plaidoirie lorsqu'il a voulu apporter de nouveaux éléments au dossier.

Vu les irrégularités commises devant le Tribunal correctionnel de Lausanne, la justice vaudoise ne pouvait considérer qu'il n'existait aucun motif de récusation, conclut la cour fédérale. Ce d'autant plus que le recourant a été lourdement condamné. (arrêt 7B_723/2025 du 20 novembre 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Nouveau crédit pour les commerces de la rue de Carouge

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Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé un nouveau crédit de 3,3 millions de francs pour indemniser les commerces de la rue de Carouge (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé lundi soir un crédit complémentaire de 3,3 millions de francs aux commerces de la rue de Carouge. Ce dispositif d'indemnisation, créé pour atténuer les préjudices causés par les travaux, est en phase d'essai.

"L'intensité et la durée des travaux ont généré des impacts d'une ampleur particulière", a relevé mardi le Conseil administratif de la Ville de Genève dans un communiqué. Depuis mars, les travaux de modernisation des infrastructures ont réduit l'accès aux commerces et provoqués des nuisances sonores et de la poussière. Sans oublier la suppression du tram, qui a repris samedi.

Pour atténuer les préjudices, le Conseil municipal avait voté la proposition du Conseil administratif le 30 septembre d'apporter une aide aux commerces impactés par les travaux. La municipalité prenait en charge 40% du loyer pour la période du 28 juin au 5 décembre, soit la durée de l'interruption du tram.

Le crédit supplémentaire voté lundi couvre la période du 1er décembre au 30 juin. Il est couvert à hauteur de 2 millions nets par la Ville de Genève, tandis qu'un million provient des Transports publics genevois et 300'000 francs des Services industriels de Genève, également maîtres d'ouvrage.

Pour être éligibles, les commerces doivent se trouver dans un certain périmètre des travaux. Ils devront fournir des preuves d'un bail pendant la période et d'une inscription au registre du commerce. La perte du chiffre d'affaires doit aussi être avérée et corrélée aux travaux, précise le Conseil administratif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques

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Le texte du Genevois demande que tous les vélos cargos soient munis d'une plaque d'immatriculation (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Tous les vélos cargos et "longtails" devraient être munis d'une plaque d'immatriculation, qu'ils soient électriques ou pas. Le Conseil des Etats a adopté mardi par 22 voix contre 15 une motion de Mauro Poggia (MCG/GE) en ce sens.

S'il salue le développement du transport à bicyclette, le Genevois estime qu'il doit aller de pair avec une responsabilisation accrue des usagers, d'autant plus que de jeunes enfants sont souvent transportés dans ce type de véhicule. Leur longueur et leur poids les rendent aussi moins maniables qu'un cycle ordinaire.

Dans son texte, M. Poggia rappelle par exemple qu'un cycliste de 16 ans au moins peut transporter deux enfants sur un vélo "longtail" ou dans une remorque attelée et cela sans plaque d’immatriculation s’il ne s’agit pas d’un vélo électrique rapide pouvant atteindre 45 km/h. Sans immatriculation, il est également impossible d'identifier le détenteur d'un vélo cargo mal parqué ou auteur d'une infraction.

Le Conseil fédéral s'opposait au projet. Des prescriptions révisées concernant la mobilité douce sont entrées en vigueur le 1er juillet, a rappelé le ministre des transports Albert Rösti. Elles prévoient l'obligation d'immatriculer les vélos cargos électriques, dont le poids total est supérieur à 250 kg mais ne dépasse pas 450 kg et qui sont équipés d’un système de propulsion électrique actif jusqu’à 25 km/h.

Définir les vélos cargos selon un critère autre que le poids entraînerait des problèmes de délimitation. Il faudrait en effet élaborer des prescriptions complexes pour définir le vélo "longtail" et le vélo cargo. Toute cette procédure impliquerait une charge administrative pour les consommateurs, les cantons et le secteur professionnel concerné.

Le National doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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