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Suisse

Produits bio: croissance des ventes moins forte en 2021 qu'en 2020

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Les Suisses n'ont jamais dépensé autant d'argent en une année pour des produits bio, soit 459 francs par personne l'année dernière contre 445 francs l'année précédente. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les ventes de produits bio continuent d’augmenter, mais le secteur n'a pas autant profité de la pandémie en 2021 qu'en 2020. L'association faîtière Bio Suisse a enregistré une croissance des ventes de près de 4%, alors qu'elles avaient augmenté d'un cinquième en 2020.

Le chiffre d'affaires total a dépassé pour la première fois 4 milliards de francs, a indiqué Bio Suisse mercredi. En 2020, il était d'environ 3,9 milliards. Mais si la Suisse alémanique et la Suisse italienne ont enregistré une légère croissance, la Suisse romande a elle connu une baisse de 3%.

La part de marché des produits bio a augmenté de 0,6 point de pourcentage pour atteindre 10,9%. Une des raisons du ralentissement de sa croissance est que les Suisses ont de nouveau mangé davantage dans les restaurants et acheté moins de produits bio pour leur propre cuisine, a expliqué un porte-parole de l'association à l'agence Keystone-ATS.

Les Suisses n'ont malgré tout jamais dépensé autant d'argent en une année pour des produits bio, soit 459 francs par personne l'année dernière contre 445 francs l'année précédente.

Oeufs en tête

Parmi les aliments bio, les ½ufs sont restés les plus populaires avec une part de marché de 29,2%, suivis par le pain (26,3%) et les légumes (23,8%). Les produits laitiers restent ceux générant le plus gros chiffre d’affaires, à 405 millions, soit au niveau de 2020.

La part de la surface utile totale exploitée en bio a légèrement augmenté et s’élève à 17%. En région de plaine, 12% de la surface agricole utile est exploitée selon les normes biologiques. Dans les zones de montagne, la proportion s’élève à un quart.

Changement de génération

Au total, 7473 exploitations agricoles travaillaient selon le cahier des charges de Bio Suisse en 2021. Leur part est particulièrement élevée dans les Grisons: près des deux tiers des exploitations du canton sont biologiques.

Avec 23 exploitations supplémentaires au niveau national, le nombre de nouvelles fermes bio a diminué par rapport aux années précédentes.

Pour Bio Suisse, cela s'explique entre autres par le changement de génération, qui a entraîné l'abandon de plus d'entreprises. Au niveau national, 16,8% des fermes ont le Bourgeon Bio Suisse.

L'association compte cependant sur une forte croissance cette année, à cause de l’augmentation de la demande pour les produits bio dans le commerce de détail. Elle a intensifié la recherche de fermes intéressées à produire selon ses normes.

La durabilité du système alimentaire suisse augmente avec chaque nouvel hectare de surface agricole reconverti au bio, souligne Bio Suisse. La production de denrées alimentaires saines et l’écologie restent intimement liées même en ces temps incertains sur le plan géopolitique, ajoute l'association.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Sondages: les deux initiatives seraient rejetées le 30 novembre

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Les initiatives pour le service citoyen et pour une taxation des successions seraient nettement rejetées le 30 novembre, prédisent les derniers sondages de la SSR et de Tamedia. (image symbolique) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Un double non se profile pour les votations fédérales du 30 novembre. Selon les derniers sondages de la SSR et de Tamedia publiés mercredi, aussi bien l’initiative pour le service citoyen que celle pour l'impôt sur les successions seraient rejetées.

Ainsi, 64% des personnes sondées par la SSR voteraient contre le texte "Pour une Suisse engagée (initiative service citoyen)" et 32% diraient oui.

Les arguments en faveur de l'initiative perdent du terrain tandis que dans le camp adverse l’argument des coûts acquiert de plus en plus de poids.

Quant à l'initiative des Jeunes socialistes pour la taxation des successions, elle serait encore plus nettement rejetée, avec 68% de non et 30% de oui.

En Suisse romande, le "non" est lui aussi puissant (56%), mais moins marqué que dans les autres régions linguistiques (71% de refus en Suisse alémanique et 73% au Tessin).

Le sondage de Tamedia corrobore le double refus: il prédit 70% de non à l'initiative sur le service citoyen et 75% de non à celle sur la taxation des successions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 2, 4, 15, 21 et 48 et les étoiles 6 et 12.

Lors du prochain tirage vendredi, 139 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier

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Le trafic a été interrompu mardi soir sur la ligne Cossonay-Eclépens en raison d'une collision avec un sanglier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.

Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.

Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum

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La grande réforme de la loi vaudoise sur l'énergie, portée par le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, pourrait bien faire l'objet d'un référendum à la suite des débats irréconciliables au Grand Conseil, entre la gauche et la droite (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.

Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.

Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.

"Détricotage de la loi"

En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.

En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.

Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.

L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.

"Obstruction climatique"

"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.

L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.

Plus d'air pour les communes

Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.

Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.

Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.

Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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