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Économie

Raiffeisen: croissance économique toujours attendue à 2,5% en 2022

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Un abandon des taux d'intérêt négatifs par la BNS n'est pas envisagé avant 2023, selon les économistes de Raiffeisen. (archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'économie suisse devrait poursuivre sa croissance cette année, malgré la forte vague Omicron. Celle-ci ne sera toutefois pas aussi forte qu'en 2021, selon les économistes de Raiffeisen.

Ceux-ci confirment mercredi leur prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Suisse en 2022, qui devrait s'inscrire à 2,5%, contre 3,5% en 2021. Les derniers pronostics de Raiffeisen remontent à début décembre, alors que les conséquences du variant Omicron étaient encore difficiles à prévoir. Quant à l'inflation, elle est toujours attendue à 1,5%, en raison de la force du franc.

Si les chances de redressement de l'économie suisse sont intactes, le niveau d'incertitude reste cependant élevé, soulignent les experts dans un communiqué.

Impact d'Omicron limité

Contrairement aux Etats-Unis et à la zone euro, la Suisse ne devrait pas connaître de hausse des taux directeurs en 2021, souligne la banque. Pour Martin Neff, économiste en chef de Raiffeisen, l'économie suisse devrait retrouver cette année son niveau de croissance pré-pandémie. Les restrictions liées au Covid n'auront affecté l'économie que de manière passagère, avec une intensité décroissante à chaque nouvelle vague. Cela devrait également être le cas pour Omicron.

Même en cas d'explosion des infections et d'un nombre de quarantaines sans précédent, les économistes de Raiffeisen estiment les pertes dues aux absences des travailleurs à l'équivalent de 0,3% du PIB annuel.

Après un début d'année difficile, l'économie suisse devrait retrouver le chemin de la croissance pour le reste de l'année. "L'impact du coronavirus a pu être absorbé de manière étonnamment rapide en Suisse", écrivent-ils.

L'emploi se redresse

Les mesures de soutien de l'Etat, dont principalement les indemnités de chômage partiel, les crédits Covid aux entreprises et les aides pour les cas de rigueur, ont permis d'éviter une vague de faillites et des pertes d'emplois massives. Entre-temps, le taux de chômage est presque revenu à son niveau d'avant la crise.

Pour l'ensemble de l'année 2022, Martin Neff s'attend à un taux de chômage de 2,3%, contre 3,0% en 2021.

Les économistes de Raiffeisen situent le potentiel de rattrapage principalement dans les branches des services à la personne, qui ont été fortement secouées pendant toute la pandémie. "En Suisse, l'inflation reste maîtrisée, notamment en raison d'un franc suisse qui a toujours tendance à se renforcer", expliquent-ils.

Le renchérissement devrait certes grimper à 1,5%, contre 0,6% en 2021. Mais cela reste très modéré en comparaison internationale, notent-ils.

Face à l'inflation galopante, les banques centrales ne peuvent plus maintenir leur politique monétaire très accommodante. Aux Etats-Unis, les taux d'intérêt devraient donc être relevés trois fois cette année. La BCE pourrait donner un premier tour de vis début 2023.

"Cela augmenterait également la marge de manoeuvre de la Banque nationale suisse pour au moins amorcer un abandon des taux d'intérêt négatifs. Mais cela ne devrait certainement pas se produire avant 2023", a indiqué Martin Neff.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le commerce de détail a légèrement accéléré en octobre

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Les chiffres d'affaires ont vu leur croissance ralentir en octobre, à 0,1% en termes nominaux, après une progression de 1% le mois précédent (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les détaillants helvétiques ont continué d'étoffer leurs ventes en octobre. Après correction du nombre de jours ouvrables, les chiffres d'affaires de la branche ont très légèrement crû de 0,1% sur un an en termes nominaux.

Ajustés des effets calendaires et en termes réels, soit compte tenu de l'inflation, les revenus des détaillants ont progressé en l'espace d'un an de 1,4%, ressort-il des tableaux publiés lundi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Hors stations-services et prix volatils des carburants, les ventes ont augmenté de respectivement 0,7% en termes nominaux et 1,9% en termes réels et en variation annuelle.

Dans les seuls secteurs de l'alimentation, des boissons et du tabac, les revenus se sont étoffés de 0,3% tant en termes nominaux qu'en prenant en compte le renchérissement.

Comparé au mois précédent, les chiffres d'affaires hors stations-services sont restés stables tant en termes nominaux, qu'en termes réels. Pour les seuls segments de l'alimentation, des boissons et du tabac, ils ont fléchi de 0,4% en termes nominaux et ont crû d'autant en termes réels. Pour les produits non alimentaires, le repli nominal a atteint 0,4%, tout comme en termes réels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'industrie déchante, les services résistent en novembre (PMI)

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Après l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, près de la moitié des industriels redoute une augmentation des entraves aux exportations, non seulement en direction du pays de l'oncle Sam mais aussi vers la Chine (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le moral des industriel s'est dégradé en novembre, alors que celui des acteurs des services a confirmé les auspices de croissance révélés en octobre. L'indice PMI des responsables d'achats manufacturiers est retombé à 48,5 points

Les économistes interrogés par l'agence AWP tablaient sur une valeur inchangée de 49,9 points. L'indicateur avait plafonné à un dixième de point des 50 points marquant le seuil de croissance en octobre comme en septembre.

Si les perspectives de contraction demeurent modestes, les auteurs du rapport, le cabinet procure.ch et les experts d'UBS, préviennent lundi que de nouvelles dégradations surviendront en l'absence d'une embellie en zone euro. Dans l'immédiat, les 45,5 points affichés par la composante "emploi" (-0,7 points) indiquent une poursuite de la réduction des effectifs.

Du côté des stocks, l'érosion des matières premières, produits intermédiaires et produits finis s'est poursuivie, égraine le rapport mensuel diffusé lundi.

Nonobstant une certaine péjoration, les variables "carnets de commandes" et "production" se sont maintenues à flot à respectivement 50,7 et 50,1 points.

A l'incontournable question subsidiaire subséquente de la nouvelle élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, près de la moitié des industriels interrogés ont indiqué redouter une augmentation des entraves aux exportations, non seulement en direction du pays de l'oncle Sam mais aussi vers la Chine. Ils étaient à peine plus d'un quart à formuler des craintes de cette nature il y a huit ans à l'orée du premier mandat du magnat au penchant protectionniste revendiqué.

A l'inverse de l'industrie, le secteur tertiaire demeure confiant pour sa croissance à venir, l'indice afférent se maintenant à 51,8 points, pile au niveau moyen pronostiqué par les économistes. Les perspectives en matière d'emploi se stabilisent à 49,3 points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Aucune baisse de loyers attendue en janvier (OFL)

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Etant donné que le taux de référence n'a pas subi de modification par rapport au trimestre précédent, il ne donne pas droit à de nouvelles prétentions de diminution ou de hausse de loyer (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Office fédéral du logement (OFL) a maintenu lundi le taux d'intérêt de référence applicable aux contrats de bail à 1,75%. Il reste inchangé depuis décembre 2023.

Etant donné que le taux de référence n'a pas subi de modification par rapport au trimestre précédent, il ne donne pas droit à de nouvelles prétentions de diminution ou de hausse de loyer, explique l'OFL dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Droits de douane: Trudeau a rencontré Trump en Floride

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Le premier ministre canadien s'est rendu en Floride pour rencontrer Donald Trump , suite à la menace de faire passer les droits de douane à 25% dès janvier avec son pays. (© KEYSTONE/AP/Carolyn Kaster)

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est déplacé en Floride vendredi pour rencontrer Donald Trump. Ce dernier a suscité l'inquiétude chez les voisins des Etats-Unis en les menaçant d'une hausse drastique des droits de douane.

Lundi, le président élu a dit vouloir imposer au Mexique et au Canada des droits de douane de 25% sur l'ensemble des produits importés aux Etats-Unis, une annonce qui a secoué les deux pays et fait craindre une vaste guerre commerciale.

C'est probablement pour tenter d'éviter de telles hostilités économiques que Justin Trudeau a effectué vendredi un déplacement surprise à West Palm Beach pour rencontrer en personne le prochain président américain, qui retourne à la Maison Blanche le 20 janvier.

Les deux hommes ont dîné ensemble vendredi soir à Mar-a-Lago, la résidence du milliardaire. Une photographie publiée par le sénateur élu de Pennsylvanie David McCormick les montre côte à côte, entourés d'une dizaine d'invités dont Howard Lutnick, choisi par Donald Trump pour être secrétaire au Commerce, et Mike Waltz, nommé conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

"Une excellente conversation"

"C'était une excellente conversation", a brièvement lancé à la presse Justin Trudeau samedi matin en quittant son hôtel pour revenir au Canada.

Face aux annonces de Donald Trump, le Premier ministre n'a pas tardé à réagir. Ottawa examine dès à présent la possibilité d'imposer des droits de douane supplémentaires sur certains articles américains en représailles, selon une source gouvernementale.

Plus de 3 quarts des exportations

Car plus des trois quarts des exportations canadiennes en valeur (592 milliards de dollars canadiens soit 400 milliards d'euros) sont allées vers les Etats-Unis en 2023. Et en termes d'emploi, près de 2 millions de personnes au Canada dépendent des exportations sur une population d'environ 41 millions d'habitants.

Vendredi, devant la presse, Justin Trudeau a laissé entendre qu'il n'avait pas de doute sur l'intention de Donald Trump de mettre en oeuvre cette hausse annoncée en arrivant au pouvoir.

"Lorsque Donald Trump fait de telles déclarations, il a l'intention de les mettre à exécution", a déclaré le Premier ministre libéral, devancé dans les sondages par son opposant conservateur à quelques mois des élections canadiennes.

Déjà lors du premier mandat Trump

Lors du premier mandat Trump, les Etats-Unis avaient imposé des tarifs douaniers de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, auxquels Ottawa avait répondu en ciblant certains produits.

Qu'importe l'accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (USMCA), Donald Trump avait fait durant sa campagne des droits de douane la colonne vertébrale de sa politique économique.

Lundi, l'ancien et prochain président a promis qu'il maintiendra cette surtaxe "jusqu'à ce que les drogues, en particulier le fentanyl, et tous les immigrants illégaux arrêtent cette invasion de notre pays!".

Mexique

Il s'est entretenu mercredi avec la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum, mais leur appel téléphonique a donné lieu à des interprétations divergentes.

L'Américain a assuré que son homologue avait accepté de "stopper l'immigration" clandestine en direction des Etats-Unis. Mais Mme Sheinbaum l'a contredit, en rappelant que la position du Mexique "n'est pas de fermer les frontières".

Elle a aussi menacé d'augmenter à son tour les tarifs douaniers mexicains sur les produits américains.

Et Chine

Donald Trump a également annoncé lundi vouloir augmenter de 10% les droits de douane sur les produits en provenance de Chine. Sur le départ, le président américain Joe Biden a lui jugé jeudi ces déclarations "contre-productives".

Depuis qu'il a battu la démocrate Kamala Harris dans les urnes le 5 novembre et sans attendre d'être investi le 20 janvier à Washington, Donald Trump a reçu plusieurs responsables chez lui en Floride : le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, le patron de Meta Mark Zuckerberg ou encore le président argentin Javier Milei.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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