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Économie

Revenus record des exportations suisses de courant

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Les ménages helvétiques ayant réduit de 13% leur consommation, la part du courant disponible à l'exportation a augmenté, l'électricité n'étant que difficlement entreposable. (Photo/Jean-Christophe Bott) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Importatrice de courant pendant l'hiver, mais exportatrice pendant la belle saison, la Suisse affiche sur la période de janvier à fin septembre des revenus inédits du commerce transfrontalier d'électricité.

Les énergéticiens ont exporté depuis le début de l'année pour quelque 5,3 milliards de francs de courant, soit deux fois et demi plus que l'an dernier à pareille époque, et près de cinq fois plus qu'en 2020. Sur le seul mois de septembre, les exportations ont rapporté 560 milions de francs, selon le rapport mensuel sur le commerce extérieur diffusé jeudi par l'Office fédéral de la douane et des frontières (OFDF).

Premier importateur de courant suisse, l'Italie a déboursé en septembre toujours 370 millions de francs pour 1700 gigawattheures (GWh), représentant 10% de plus que d'habitude ou une moitié de la consommation finale helvétique recensée par Swissgrid sur la même période.

Les ménages helvétiques ayant réduit de 13% leur consommation, la part du courant disponible à l'exportation a augmenté, l'électricité n'étant que difficlement entreposable.

Reste que si l'accroissement des volumes et le renchérissement ont gonflé les revenus des exportations, l'inflation a aussi fait exploser celle des importations. La Suisse a déboursé sur les huit premiers mois de l'année pas loin de 5,6 milliards de francs, soit plus de trois fois plus qu'un an plus tôt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

USA: légère reprise de l'inflation en mai

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Les entreprises américaines "écoulent toujours les stocks" constitués avant l'entrée en vigueur des droits de douane, a estimé Kathy Bostjancic, économiste de Nationwide. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Le rythme de l'inflation est reparti légèrement à la hausse en mai aux Etats-Unis à 2,4% sur un an, selon un indice officiel publié mercredi, alors que les experts n'imaginent pas les prix rester encore longtemps étanches aux droits de douane.

Le mois dernier, les prix à la consommation ont progressé de 2,4% sur un an, contre 2,3% en avril, selon l'indice CPI publié par le ministère du Travail et sur lequel sont indexées les retraites américaines.

Ce résultat est dans la lignée des attentes des analystes, d'après le consensus publié par MarketWatch.

Stocks écoulés

Les marchés peuvent toutefois pousser un soupir de soulagement, car plusieurs données se présentent mieux qu'attendu.

D'un mois sur l'autre, l'indice CPI a ralenti à 0,1% en mai (contre 0,2% en avril), tiré vers le bas par le recul des prix de l'énergie.

Et, hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, cet indice évolue au même rythme (2,8% sur un an) depuis mars, alors que les analystes s'attendaient à une dégradation.

Ces derniers temps, le président américain Donald Trump s'était félicité de voir l'inflation contenue, estimant ainsi donner tort aux experts qui anticipent une remontée des prix avec ses droits de douane.

Les entreprises "écoulent toujours les stocks" constitués avant l'entrée en vigueur des droits de douane, a estimé auprès de l'AFP Kathy Bostjancic, économiste de Nationwide.

Quand ces stocks diminueront, "nous verrons davantage l'impact des droits de douane sur les prix", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le Conseil des Etats veut faciliter l'exportation d'armes

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Les exportations de matériel de guerre suisse doivent être soutenues. Le Conseil des Etat veut revoir la loi en ce sens (illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'exportation de matériel de guerre suisse doit être facilitée. Le Conseil des Etats a décidé mercredi d'autoriser a priori les demandes venant de 25 pays occidentaux. La Chambre veut aussi permettre à ces pays de réexporter du matériel suisse sans autorisation.

En 2022, le contre-projet à l'initiative populaire "contre les exportations d'armes dans des pays en proie à la guerre civile", dite "initiative correctrice", est entré en vigueur. Actuellement, toute vente est interdite si un pays est impliqué dans un conflit ou s'il viole gravement les droits humains.

Le Parlement souhaitait un assouplissement et le Conseil fédéral a proposé d'avoir une compétence dérogatoire à durée limitée, pour pouvoir s'écarter exceptionnellement des critères d'autorisation.

Industrie suisse à sauver

Mais la droite du Conseil des Etats veut aller plus loin. Il faut maintenir la base technologique et industrielle de défense, importante pour la sécurité de la Suisse, a dit la rapporteuse de commission Brigitte Häberli-Koller (Centre/TG). L'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark ont clairement dit qu'ils ne passeraient plus de commandes à la Suisse, jugée pas assez souple.

A la place d'une dérogation pour le Conseil fédéral, la loi doit préciser que les demandes émanant des pays mentionnés dans l'ordonnance sur le matériel de guerre seraient a priori autorisées: 17 pays européens sur les 27 de l'UE, plus notamment les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine.

Un changement de perspective que la gauche a dénoncé, en vain. Le risque avec cette réforme, c'est de miner la neutralité suisse, a prévenu Daniel Jositsch (PS/ZH).

Réexportations à revoir

La Chambre en a aussi profité pour revenir sur la question des réexportations. Le PLR Thierry Burkart (AG) a proposé que les Etats se trouvant sur la liste précitée peuvent, sans accord de la Suisse, transmettre à un autre pays le matériel de guerre reçu.

Cette possibilité ne serait pas rétroactive. Elle ne servirait donc pas à l'Ukraine pour l'instant, a précisé le ministre de l'économie Guy Parmelin.

Là encore, la gauche s'est opposée sans succès. Si on fait ce pas, des munitions suisses se retrouveront partout dans le monde, y compris dans des conflits, a prévenu Daniel Jositsch (PS/ZH).

Le dossier passe au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le CEO de LLB nommé à la tête de Raiffeisen

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A la tête de Raiffeisen, Gabriel Brenna prend la suite de Heinz Huber, qui a quitté ses fonctions fin décembre 2024 (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Directeur général (CEO) de Liechtensteinische Landesbank (LLB) depuis 2021, Gabriel Brenna a été nommé à la tête de Raiffeisen Suisse. Le nouveau président de la direction prendra ses fonctions le 1er décembre, précise mercredi un communiqué de Raiffeisen.

Gabriel Brenna prend la suite de Heinz Huber, qui a quitté ses fonctions fin décembre 2024. Jusqu'à l'entrée en fonction de Gabriel Brenna, Christian Poerschke continuera d'assurer la fonction ad interim. Ensuite, il reprendra son rôle de CFO de Raiffeisen Suisse.

Possédant la double nationalité suisse et italienne, M. Brenna a étudié à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne ainsi qu'à l'Université Carnegie Mellon et à l'Université de Stanford (Etats-Unis). En 2004, il a obtenu un doctorat de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich.

De son côté, la banque Liechtensteinische Landesbank (LLB) a salué dans un communiqué le bilan de M. Brenna depuis son arrivée dans le comité de direction en 2012, puis en tant que CEO à compter de 2021. En attendant de lui trouver un remplaçant, le directeur financier (CFO) Christoph Reich reprendra la fonction de CEO ad interim. LLB précise que le processus de recrutement a été lancé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Vaud: création d'un Centre de compétence pour la durabilité

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Ce mardi, Isabelle Moret, la cheffe du DEIEP, Alberto Verde, Président de ConstructionVaud et du CDD (Centre de compétences pour la durabilité dans la construction) et Corentin Fivet, Professeur associé en architecture et conception structurelle à l’EPFL, ont présenté les missions de la nouvelle plateforme de référence. (© Fédération vaudoise des entrepreneurs)

Vaud s'offre un Centre de compétence pour la durabilité dans la construction (CCDC). Porté par l'association ConstructionVaud, il a pour but d'accélérer la transition écologique d'un pilier économique essentiel du canton. L'Etat va injecter 600'000 francs sur cinq ans.

Mettre toute les acteurs clefs du secteur de la construction autour de la table. C’est le défi porté par l’association ConstructionVaud qui rassemble les principales faîtières professionnelles du canton. Basé à la Fédération vaudoises des entrepreneurs, cette plateforme de référence permettra d’accélérer la transition écologique dans le canton de Vaud selon Alberto Verde, président de l'association ConstructionVaud et du CCDC.

Pour y parvenir, l’État va injecter 600'000 francs sur cinq ans. Ce soutien dégressif vise à permettre au Centre d’atteindre son autonomie financière d’ici 2030. Hier, la cheffe du Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine a rappelé que la durabilité est une priorité économique, dans un secteur qui mobilise 30'000 emplois et 5% du PIB vaudois.

Pour rappel, le canton de Vaud s’est engagé à atteindre la zéro émission nette carbone d’ici 2050. Celui pour l’administration vaudoise devra être atteint dix ans avant.

Ce partenariat public-privé a pour mission de réduire l’impact environnemental des bâtiments, en particulier dans leur phase de construction comme l'explique Isabelle Moret. On la retrouve.

Les premières activités du Centre de compétence pour la durabilité démarreront cette année, avec l’enregistrement des premiers membres et l’organisation d’événements thématiques.

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