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Suisse Romande

Air-Glaciers et Air Zermatt se partageront le ciel valaisan

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"L'ajout d'une compagnie n'apporte aucune plus-value pour les patients", communique mardi le président du conseil d'administration de l'OCVS. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Air-Glaciers et Air Zermatt seront les seules compagnies à figurer dans le dispositif valaisan de sauvetage héliporté. La Rega et Héli-Alpes n'ont obtenu aucun mandat. Celles-ci se refusent pour l'heure à tout commentaire.

Il n'y aura pas de changement dans le secteur du sauvetage en Valais. Après avoir "minutieusement" analysé les quatre dossiers de candidature, le conseil d’administration restreint de l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) a annoncé mardi matin l'attribution des mandats à Air Zermatt pour le Haut-Valais et Air-Glaciers pour le Valais romand.

La répartition avec les deux compagnies actuelles offre "une couverture satisfaisante, efficace et rationnelle" des besoins pour l'ensemble du canton, indique Fritz Anthamatten, président du conseil d'administration de l'OCVS, devant les médias réunis à Sierre. Une nouvelle évaluation du dispositif de sauvetage héliporté est prévue dans les cinq ou dix prochaines années.

"La décision de l’OCVS est pour nous un signe clair que nous avons suivi la bonne voie au cours des dernières décennies", estime Philipp Perren, président du conseil d'administration d'Air-Glaciers et d'Air Zermatt. Le sauvetage représente 50% des activités d'Air-Glaciers, relève Pierre Métrailler, responsable du service de sauvetage de la compagnie. "C'est un soulagement de pouvoir continuer cette activité dans le Valais romand à partir de mai 2023", ajoute-t-il.

Contraint à un appel d'offres

Le dispositif valaisan de sauvetage héliporté était jusqu'ici déjà l'affaire d'Air-Glaciers et Air Zermatt. Mais en septembre 2020, le Tribunal fédéral a admis un recours de la société Héli-Alpes et a enjoint le canton d'organiser un appel d'offres pour attribuer les autorisations d'effectuer des vols de sauvetage.

Un appel d'offres qui a été lancé début 2022 par l'OCVS. Celle-ci a adressé un courrier à toutes les compagnies qu'elle a pu recenser en Suisse et quatre dossiers ont été déposés dans le délai imparti: Héli-Alpes avec la Rega, la Rega, Air-Glaciers et Air Zermatt. Seuls les dossiers des trois derniers acteurs remplissaient les critères d'éligibilité contenus dans le cahier des charges.

L'expérience et la couverture

Le sauvetage héliporté comporte toujours un risque mais celui-ci peut-être diminué avec des intervenants ayant engrangé beaucoup d'expérience, complète Fritz Anthamatten. Et la répartition sur deux compagnies permet "d'assurer le volume d'interventions nécessaire à garantir un haut niveau de sécurité".

Il n'y a pas de favoritisme valaisan, ajoute encore l'organisation, mais dans son dossier, la Rega met à disposition un seul hélicoptère. Son appareil est basé à Sion. "Il n'entre donc pas en compte" pour le sauvetage dans le Haut-Valais pour des raisons géographiques et n'est pas suffisant pour "couvrir les besoins" - deux appareils en très haute saison d'hiver - dans le Valais romand, argumente Fritz Anthamatten.

Dans cette région du canton, le dispositif aurait dû dans tous les cas être complété par Air-Glaciers "tant du point de vue du nombre d'appareils à disposition que de la couverture géographique en très haute saison". Mais une multiplication d'acteurs n'est pas souhaitable car elle "complexifierait le dispositif en matière de sécurité, de qualité et de travail administratif", estime l'OCVS. Mais surtout: "l'ajout d'une compagnie n'apporte aucune plus-value pour les patients", tranche-t-elle.

Autorisations manquantes

Quant au quatrième dossier déposé conjointement par la société Héli-Alpes et la Rega, il ne remplissait pas les critères d'éligibilité, note Pierre Turini, vice-président du conseil d'administration de l'OCVS. Il manquait notamment des autorisations de vols dans les autres cantons et à l'étranger.

La décision de l'OCVS pourrait encore faire l'objet d'un recours. Contactées par Keystone-ATS, Héli-Alpes et la Rega ne commentent pas ce choix de statu quo. "Nous attendons de recevoir officiellement la décision avant de réagir", indique Francis Sermier de la société Héli-Alpes.

De son côté, la Rega souligne que cette décision "n'a aucune influence sur son dispositif de base existant". La compagnie stationne en effet un hélicoptère de sauvetage sur le tarmac à Sion, dans le hangar de la société Héli-Alpes, voisin des locaux d'Air-Glaciers. L'appareil "renforce son dispositif national de sauvetage sur le canton de Vaud et à l’ouest de l’Oberland bernois".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le Chaux-de-Fonnier Patrick Herrmann décroche le Champignac d'or

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Patrick Herrmann a remporté le Champignac d'or 2024. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Patrick Herrmann remporte le Champignac d'or 2024. Alors conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, il s'est distingué par sa déclaration dans ArcInfo: "Il y a bien assez de places de parc à La Chaux-de-Fonds. Le problème, c'est que trop de monde les utilise."

C'est la deuxième année consécutive qu'un élu de l'exécutif chaux-de-fonnier remporte cette distinction, puisque Théo Bregnard avait remporté l'édition 2023. Patrick Herrmann a reçu samedi la statuette de plâtre dorée réservée au vainqueur.

Le Champignac d'argent va au conseiller fédéral Guy Parmelin. Le Vaudois est récompensé pour avoir déclaré "Il faut bien commencer par un début" sur les ondes de la RTS-La Première. Le conseiller fédéral a remercié les organisateurs pour cette distinction par le biais d'une petite vidéo.

Trois "étoiles montantes du champignacisme" ont également été distinguées lors de la cérémonie de remise des prix, samedi à Lausanne dans la librairie Basta! Fabrice Moscheni, député UDC au Grand Conseil vaudois, obtient la mention "Unique unicité" pour sa citation dans Le Temps: "Etant l'unique université de Lausanne, l'UNIL restera avec certitude la meilleure université de Lausanne."

25 candidats

Autre députée au Grand Conseil vaudois, la Verte Géraldine Dubuis s'adjuge la mention "Contagion musclée". Lors d'une séance du Parlement vaudois, elle avait déclaré: "Taxons le sucre pour financer la lutte contre les maladies non transmissibles par le sport."

Enfin, l'ex-rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, Eric Hoesli, remporte la mention "Opération spéciale". Il avait déclaré dans les colonnes du Temps: "Pour le reste, la guerre de longue durée à laquelle la Russie s'est vue contrainte du fait de la résistance des Ukrainiens et du soutien massif apporté à l'OTAN, les Etats-Unis et l'UE, va certainement lourdement influencer d'éventuelles discussions."

Le Grand Prix du Maire de Champignac existe depuis 1988 et récompense "les plus belles performances oratoires romandes" sélectionnées durant l'année par les lecteurs du journal "La Distinction". Cette année, 25 candidats étaient en lice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Reportage: au cœur des pistes de ski la nuit

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© KEYSTONE / Denis Emery

La rédaction de LFM a suivi une opération nocturne aux côtés d'un snowmaker (nivoculteur) à la station de Leysin. Responsable des installations qui produisent de la neige la nuit, il nous fait découvrir l'envers du décor des pistes de ski.

Que se passe-t-il sur les stations de ski une fois le soleil couché? Difficile de le savoir étant donné qu’elles ferment toutes en fin d’après-midi. Pourtant, du personnel travaille toute la nuit pour entretenir les pistes et notamment les équipements qui produisent de la neige. A Leysin, c'est Nicolas Rouzé qui gère cette tâche. Yann Rossier l'a accompagné le temps d'une soirée pour mieux connaître le fonctionnement des ces installations. Reportage.

Nicolas Rouzéau micro de Yann Rossier

 

 

 

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Hockey

Stéphane Charlin pas content de lui

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Stéphane Charlin est déjà passé à autre chose (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Titulaire face à la Suède jeudi avec la Suisse, Stéphane Charlin n'a pas pu se montrer aussi décisif qu'en club. Mais le portier des Langnau Tigers est déjà passé à autre chose.

Patrick Fischer et Lars Weibel, respectivement sélectionneur et directeur des équipes nationales, avouaient dernièrement que la situation des gardiens les préoccupait moins qu'il y a deux ans. Car oui, la succession de Leonardo Genoni et Reto Berra est un sujet d'importance.

Seulement aujourd'hui avec des garçons tels qu'Akira Schmid ou Connor Hughes en Amérique du Nord, mais aussi Sandro Aeschlimann, Ludovic Waeber ou Stéphane Charlin en National League, la Suisse ne va pas se retrouver "à poil" au moment où les légendes vont se retirer.

Pour la partie inaugurale de l'Euro Hockey Tour en Suisse, Patrick Fischer avait confié le filet à Stéphane Charlin. Dans l'Emmental, on raconte d'ailleurs que le mot infranchissable se dit désormais Stéphane Charlin. Et c'est on ne peut plus logique si l'on s'attache aux statistiques du gardien des Langnau Tigers cette saison. En 18 matches, le portier genevois, qui retournera chez les Aigles dès la saison 2025/26, affiche un pourcentage d'arrêts de 95,21% et 1,61 goal encaissé par rencontre. Jusqu'ici, Charlin n'a capitulé qu'à 29 reprises. Fou.

Onze minutes de flou

Jeudi soir face à la Suède, le dernier rempart des Tigers a commencé la partie sur les mêmes bases. Solide devant sa cage, parfois chanceux avec un tir sur les montants, Charlin a réussi un premier tiers à la hauteur de sa réputation. Puis il y a eu ce tiers médian où la Suisse a encaissé quatre goals en 11 minutes.

Alors au moment de discuter avec le portier de 24 ans après le match, il y avait un peu d'ironie à l'analyse de cette séquence où il a presque pris plus de buts en quelques minutes que durant la saison. "Je l'avoue, j'ai eu une période un peu creuse, c'est un autre niveau, constate-t-il. Il y a de meilleurs joueurs et c'est vrai que je n'ai pas été à mon meilleur durant ces onze minutes."

Très sévère avec lui-même, le gardien de l'équipe de Suisse n'a pourtant pas énormément de choses à se reprocher sur cette rencontre, même s'il est évident qu'il aurait pu garder son équipe dans le match selon les circonstances. "En enlevant ces onze minutes, on fait une très bonne performance face à une très bonne équipe, analyse-t-il. Il n'y a pas que des choses à jeter. Dans le troisième tiers, on a dominé."

Alors qu'elle avait réussi à juguler les assauts suédois pendant deux minutes en double infériorité numérique, la Suisse n'a pas su construire là-dessus. "On a perdu le momentum, regrette Charlin. Ils ont eu des power plays et on n'a pas su marquer en supériorité numérique. C'était à contre-courant de ce que l'on voulait bâtir après s'être sorti sans mal de deux minutes à 3 contre 5."

Une question de résilience

Comme tout bon gardien, le Genevois a rapidement mis de côté ce match pour se concentrer sur le prochain. Avec trois postes disponibles pour le mois de mai et le Mondial à Herning, il faut aussi penser plus loin.

"Chaque joueur a envie de marquer les esprits à chaque match, et des fois on n'y arrive pas, estime-t-il. Avant le match, je me motive afin de faire une bonne performance, mais après le match, j'essaie de ne pas trop y penser. Je suis déjà en train de me demander sur quoi je peux m'améliorer. On doit avoir cette résilience."

Gageons que s'il revient devant le filet durant ce tournoi, Charlin aura à coeur de redevenir le mur qu'il est dans l'Emmental.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

CHI de Genève: Fuchs gagne la Finale du Top 10, Guerdat 9e

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Martin Fuchs a remporté pour la 1re fois la Finale du Top 10 (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Martin Fuchs tient enfin son premier succès dans la prestigieuse Finale du Top 10, disputée vendredi dans le cadre du CHI de Genève.

Le Zurichois de 32 ans, invité de dernière minute pour cette épreuve, a triomphé en selle de Leone Jei. Steve Guerdat se classe quant à lui 9e.

Jamais mieux classé que 5e dans cette Finale du Top 10, Martin Fuchs avait plus que jamais envie d'ajouter cette ligne à son palmarès. "C'est mon épreuve préférée", a-t-il rappelé après son deuxième parcours mais avant de connaître le dénouement. "Cette année, j'ai tout tenté en montant Leone Jei", a-t-il ajouté.

Quatrième à l'issue de la première manche, Martin Fuchs a sorti le grand jeu sur le second parcours pour signer son deuxième sans-faute de la soirée, en 47''02. Ses trois derniers rivaux n'ont pu que s'avouer vaincus, le favori Henri von Eckermann (1er après une manche) ayant même été victime d'un refus de son cheval King Edward.

Vice-champion du monde 2018 et champion d'Europe 2019 en individuel, Martin Fuchs signe ainsi un nouveau succès de prestige à Palexpo où il a déjà gagné à deux reprises le Grand Prix dominical (2019, 2021). Il avait pris confiance jeudi soir en s'adjugeant le Trophée de Genève, sur Conner Jei cette fois-ci.

Guerdat manque le coche

Vainqueur à trois reprises de cette épreuve (2010 avec Jalisca Solier, 2018 sur Alamo et 2023 avec Venard de Cerisy), Steve Guerdat n'a donc pas signé la passe de quatre. Le Jurassien, qui avait décidé de monter Iashin au lieu de Venard vendredi, a commis une faute rédhibitoire en première manche, sur l'ultime obstacle.

Le champion olympique 2012 et vice-champion olympique 2024 a pris tous les risques sur un second parcours plus court que le premier. Mais il a fait tomber une nouvelle perche et doit se contenter du 9e rang. Il aura l'occasion de se rattraper dimanche, avec Dynamix de Belheme, dans un Grand Prix qu'il a déjà remporté trois fois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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