Suisse Romande
Coûts de la visite papale pas couverts
L'évêque Charles Morerod espère que la venue du pape François jeudi à Genève ne laissera pas de dettes. En l'état, il manque plus d'un million de francs sur un budget de 2,2 millions.
"Nous n'avons pas trouvé de grand sponsor, mais des donateurs de différentes sortes. Les corporations de toute la Suisse nous soutiennent", a expliqué Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, dans une interview publiée mercredi dans La Liberté. "Une couverture partielle de déficit est prévue."
"J'ai de bonnes raisons de penser que nous ne resterons pas avec une dette sur les bras", précise Charles Morerod. "Quitte à prier saint Joseph!"
Cette attente nécessitera encore des efforts pour se concrétiser. "Nous avons de bons espoirs d'y parvenir", relève Jean-Baptiste Henry de Diesbach, responsable des finances du diocèse, contacté par Keystone-ATS. "Mais la situation demeure encore extrêmement problématique."
Coût de la sécurité
"Le coût de la messe est relativement limité, en comparaison à d'autres manifestations de cette ampleur. Mais nous n'imaginions pas qu'il faudrait louer une cinquantaine de portiques de sécurité, la plupart venant d'Allemagne, de Grande-Bretagne ou de Norvège", constate l'évêque.
"Ces installations s'imposent davantage pour la sécurité des gens que pour celle du pape ou de la conseillère fédérale Doris Leuthard, qui assistera à la messe", note Charles Morerod. "Nous ne pensions pas non plus que les chaises feraient si largement défaut en Suisse, en raison de la Fête de la Musique et des promotions dans les écoles de Genève, qui se tiennent le même jour."
Facture de transport
"Vingt-deux camions chargés de chaises viennent de France", ajoute l'évêque. "Cela implique beaucoup de personnel. Et il y a des frais obligatoires liés au transport des fidèles des parkings vers Palexpo. Nous avons dû louer 105 bus pour la journée, selon les exigences de la police qui veille au trafic". La facture de transport pourrait atteindre 300'000 francs.
La messe prévue jeudi à Genève rassemblera plus de 40'000 personnes. Le pape François est attendu pendant dix heures jeudi dans la cité de Calvin et dans le canton de Vaud. Une visite "historique" sous haute sécurité en Suisse, près de 15 ans après celle de Jean-Paul II, qui doit renforcer l'unité avec d'autres Eglises, dont la faîtière, le Conseil oecuménique des Eglises, a 70 ans.
(ATS / KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT)
Genève
Un buste de l'homme d'Etat Jean Capodistrias inauguré à Genève
Après Lausanne, la Ville de Genève a son buste de Jean Capodistrias (1776-1831). Offert par la communauté grecque, il a été inauguré mardi à l'occasion de la Fête nationale grecque. Il est placé dans le parc des Bastions, devant le Palais Anna et Jean-Gabriel Eynard.
"Jean Capodistrias incarne les valeurs universelles de paix et de démocratie chères à Genève", a déclaré la maire de la Ville de Genève Christina Kitsos, elle-même binationale greco-suisse. Envoyé par le tsar Alexandre 1er à Genève en 1813, il y vécut plusieurs années avant d'être le premier gouverneur de la Grèce indépendante en 1827, a-t-elle rappelé devant les autorités du canton et des représentants de la République hellénique et de la communauté grecque.
Jean Capodistrias défendra les intérêts de Genève au Congrès de Vienne en 1815, aux côtés de Charles Pictet de Rochemont. Il contribuera à la rédaction de la Constitution suisse et à la reconnaissance internationale de la neutralité du pays. "Son buste nous rappelle son héritage de défense de la liberté, de la justice, de la solidarité internationale et de l'indépendance des peuples", a souligné la maire.
Au nom du Conseil d'Etat, le magistrat Pierre Maudet a relevé que le "destin exceptionnel" de cet "homme d'Etat visionnaire" méritait d'être rappelé dans l'espace public. Le buste est aussi une marque de l'amitié greco-suisse, a-t-il ajouté. Il est placé à deux pas de celui de Jean-Gabriel Eynard, qui fut l'ami de Jean Capodistrias et très engagé dans la lutte pour l'indépendance grecque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Ormont-Dessous: crédit pour assainir un glissement de terrain
Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi un crédit de 2,6 millions de francs pour financer la part cantonale des frais d'assainissement du glissement de terrain des Fontanelles, secteur situé sur la commune d'Ormont-Dessous dans la région des Diablerets. Celui-ci représente une menace pour une ligne ferroviaire, onze chalets d'habitation, des routes cantonale et communale, et une ligne électrique alimentant des hameaux de la région.
Le crédit a été accepté à l'unanimité (113 oui). La problématique spécifique du glissement de terrain risque de devenir de plus en plus préoccupante ces prochaines années, en raison des effets du changement climatique, a souligné en substance et de manière générale le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.
Dans la région d'Ormont-Dessous, un glissement de terrain s'étend sur une longueur d'un kilomètre avec une largeur variant de 300 à 400 mètres et une profondeur pouvant atteindre 30 mètres à certains endroits pour un volume estimé de trois à quatre millions de m3. Le secteur en question est soumis à une surveillance depuis 2016.
En 2021, à la suite de pluies abondantes et répétées, la ligne ferroviaire Aigle-Sépey-Diablerets (ASD), exploitée par les Transports publics du Chablais (TPC), proche de ce glissement avait été endommagée. Elle avait nécessité des travaux de réhabilitation entre le mois de juillet 2021 et le mois d'août 2022.
La répartition financière pour cet assainissement se fait entre la Confédération, le Canton, la commune et les TPC.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Réfugiés: les abris PC resteront une option en cas d'afflux
Les abris de la protection civile (PC) resteront une option en cas d'afflux massif et inattendu de demandeurs d'asile dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a très largement confirmé mardi en troisième débat cette marge de manoeuvre que le Conseil d'Etat souhaitait aussi garder.
C'est dans le cadre d'une révision de la loi sur l'aide aux requérants d'asile et à certaines catégories d'étrangers (LARA) que les députés se sont prononcés sur un assouplissement de cette législation face aux situations extrêmes, à l'exemple de la guerre en Ukraine. L'idée centrale est de permettre d'alléger et d'accélérer les procédures d'accueil de réfugiés en cas de crise migratoire.
La modification de la loi prévoit par exemple d'installer ou de construire plus facilement et rapidement des centres d'accueil temporaires parallèlement au recours aux abris PC, notamment sur des terrains commerciaux ou industriels. Cette facilitation vaut également pour la construction d'infrastructures scolaires.
Le gouvernement avait plaidé pour garder une marge de manoeuvre avec les abris PC en "cas d'afflux massif et inattendu", comme le mentionne l'article dans la loi modifiée. La modification de l'ancienne loi prévoit aussi une meilleure coordination et information entre l'Etat, l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) et les communes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Port-Valais (VS): Benjamin Le Maguet quitte le restaurant familial
Le 30 juin prochain, Benjamin Le Maguet quittera la Maison le Maguet, l'une des tables les mieux notées au Gault & Millau dans le Bas-Valais. Le chef a choisi de réorienter sa carrière professionnelle. Il l'a annoncé lundi soir sur ses réseaux sociaux.
Depuis 2022, l'établissement gastronomique des Evouettes (VS), situé sur la commune de Port-Valais, bénéficie de la note de 14/20 attribuée par le célèbre guide.
"J'ai passé cinq ans ici, en travaillant d'abord avec mon père, puis seul en cuisine. Aujourd'hui, mes parents et moi, nous n'avons plus la même vision quant à l'avenir. Nous avons donc décidé de mettre fin à notre collaboration", résume le chef interrogé par Keystone-ATS, décidé à vivre, à 35 ans, une nouvelle expérience professionnelle.
Finaliste du Bocuse d'or en 2021 (3e), Benjamin Le Maguet a obtenu, en 2023, une étoile verte au guide Michelin. Cette distinction est remise aux restaurants "pour leurs pratiques durables et qui affirme la responsabilité de la gastronomie envers la planète", selon le guide français.
Adepte d'une cuisine "100% sauvage et responsable", selon ses dires, l'ancien multiple champion de Suisse de natation dit "étudier plusieurs opportunités concernant son avenir", désireux de poursuivre sa carrière en Suisse romande (Vaud, Valais).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
InternationalIl y a 3 jours
Paris: 13 blessés, dont 10 policiers, après un refus d'obtempérer
-
CultureIl y a 2 jours
Plus de 2500 festivaliers à la 8e édition de Prémices à Lausanne
-
InternationalIl y a 3 jours
Quatrième globe de l'hiver pour Odermatt
-
CultureIl y a 2 jours
Le Salon du livre a attiré 60'000 curieux sur cinq jours à Genève
-
LausanneIl y a 2 jours
Opération "Coup de balai" dans les cantons de Vaud et de Fribourg
-
SuisseIl y a 2 jours
Socialistes réélus au 1er tour au Conseil d'Etat neuchâtelois
-
InternationalIl y a 3 jours
Mathieu van der Poel était le plus fort
-
InternationalIl y a 2 jours
Ukraine : discussions américano-ukrainiennes en Arabie saoudite