Suisse Romande
Crans-Montana : 4 blessés dans l'avalanche
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Une avalanche a blessé quatre personnes sur une piste du domaine skiable de Crans-Montana mardi en début d'après-midi. Le pronostic vital de l'une des victime est engagé. Les trois autres sont plus légèrement touchées.
L'avalanche s'est déclenchée à 14h15 sur une largeur de cent mètres. La coulée s'est étendue sur 840 mètres, dont 400 sur une piste de ski où les victimes ont été emportées. L'intervention de secours a duré toute l'après-midi et se poursuivait dans la soirée, a annoncé le commandant de la police cantonale valaisanne Christian Varone lors d'une conférence de presse.
D'autres skieurs pourraient avoir été emportés, mais il n'y a aucune certitude à ce sujet, a dit M. Varone. La police a ouvert une helpline pour les familles des personnes concernées. Toute la zone a été fermée et la police a également interdit tout survol. La coulée s'est produite sur la piste "Kandahar" à 2500 mètres d'altitude.
Enquête ouverte
Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du déclenchement de l'avalanche, a précisé la procureure en charge du dossier. Deux hypothèses sont actuellement examinées. La coulée aurait pu être déclenchée par des skieurs, ou alors il s'agit d'un déclenchement spontané dû aux conditions climatiques.
La police a interrogé les personnes qui se trouvaient sur place au moment de la coulée pour réunir un maximum d'informations. La procureure a demandé une expertise nivologique. Un médecin légal a été engagé pour un constat des lésions des victimes.
La priorité actuelle est de tout mettre en oeuvre pour savoir si d'autres personnes auraient été emportées, a précisé M. Varone. Chef du département de la sécurité, le conseiller d'Etat Frédéric Favre a lancé un appel à éviter toute supputation sur les réseaux sociaux. "La seule certitude est qu'il n'y a pour le moment aucun mort", a-t-il dit.
Intervention de grande ampleur
L'intervention a été rapide et de grande ampleur. Au total, 244 personnes ont été engagées entre la police, les secouristes, les médecins et l'armée. Ils ont été appuyés par quatre hélicoptères médicalisés, quatre hélicoptères techniques. L'Organisation valaisanne des secours a mobilisé cinq médecins urgentistes et 12 conducteurs de chiens d'avalanche.
La coulée étant descendue sur une piste, les personnes emportées n'étaient pas équipées de détecteurs de victimes d'avalanches (DVA). Ce qui n'a pas facilité les recherches. La piste aurait été fermée, comme la veille, à 14h45 en raison du danger d'avalanche, a précisé le directeur des remontées mécaniques Crans-Montana-Aminona Philippe Magistretti.
Un moment tragique
Le moment est tragique pour les victimes et pour les touristes confrontés à une telle situation en période de vacances, a dit M. Magistretti. Il l'est aussi pour les employés de l'entreprise touchés psychologiquement.
Interrogée par Keystone-ATS, la Fédération internationale de ski (FIS) a indiqué que "l'avalanche ne devrait a priori n'avoir aucune influence sur le déroulement des épreuves de Coupe du monde, surtout que la coulée a eu lieu loin des pistes où se dérouleront les courses". Des épreuves féminines sont au programme ce week-end.
Exceptionnel
il s'agit d'un événement exceptionnel, d'autant plus qu'à cette altitude, le redoux est très relatif. "Je ne pense pas que le risque ait été sous-évalué. Cette avalanche s'est déclenchée au-dessus de l'altitude habituelle des avalanches de reptation", a précisé le nivologue Robert Bolognesi.
Dans son bulletin d'avalanches pour la journée de mardi, le SLF écrivait qu'il fallait s'attendre à des avalanches de neige mouillée et de glissement, surtout sur des pentes très raides, peu fréquentées et ensoleillées. mais avec un risque de niveau 2 sur 5.
Les accidents avec des victimes sur des pistes ouvertes et balisées sont "extrêmement rares", relève encore Thomas Stucki, responsable du service d'alerte aux avalanches au SLF. Au cours des dix dernières années, il y a eu un seul accident de ce type avec un mort.
Genève
Genève commémore la restauration de la République
Comme chaque année, des coups de canon ont ponctué le début de la journée du 31 décembre à Genève. C'est ainsi que les autorités du bout du lac commémorent la restauration de la République de 1813 et l'indépendance recouvrée de la cité.
Depuis 1798, Genève était, en effet, occupée militairement par la France qui l'avait ensuite annexée. La ville fut nommée chef-lieu et préfecture du département du Léman alors que l'armée napoléonienne triomphait en Europe. Sa débâcle dans l'immensité russe, puis ses défaites ont rabattu les cartes sur le continent, à Genève aussi.
Le 30 décembre 1813, au matin, les troupes françaises se retirent de la ville. Elles sont remplacées, dans l'après-midi, par l'armée autrichienne qui annonce la restauration de l'ordre ancien. Le 31 décembre, une proclamation d'indépendance est préparée et un gouvernement provisoire est constitué.
Avec la population
La première commémoration a eu lieu en 1814. Depuis 1914, c'est la Société d'artillerie de Genève qui gère les tirs. Comme à son habitude, la cérémonie de commémoration de la restauration a donc débuté avec les salves de 26 coups de canon, chaque détonation représentant un canton ou un demi-canton suisse.
Les tirs sont déclenchés de trois endroits de la ville, sur la promenade de la Treille, sur la promenade de l'Observatoire et sur la rotonde du Mont-Blanc.
La cérémonie officielle a aussi été agrémentée des discours des autorités, de musique et du chant de l'hymne genevois, le "Cè qu'è lainô". Thierry Apothéloz, président du Conseil d'Etat, et Anne Hiltpold, vice-présidente, étaient notamment présents.
La population a été conviée à participer à cette tradition sur la promenade de la Treille, avec aussi une collation offerte à son issue, sous l'ancien Arsenal. Un culte a ensuite suivi à la cathédrale Saint-Pierre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Record de fréquentation pour l'édition 2025 de Bô Noël Lausanne
L'édition 2025 de Bô Noël Lausanne s'achève sur un record de fréquentation. La manifestation a attiré plus de 450'000 visiteurs, contre 420'000 l'an dernier. Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. Un nouveau concept verra en effet le jour dès 2026.
"Ce succès remarquable montre que Bô Noël a réussi à devenir l'un des rendez-vous incontournables des fêtes de fin d'année en Suisse, se hissant parmi les marchés de Noël les plus fréquentés du pays", ont indiqué mardi les responsables dans un communiqué. Cette édition a aussi confirmé son "rayonnement international", attirant un nombre croissant de touristes et d'influenceurs étrangers, souligne-t-on.
Les "Samedis en fête" ont été l'un des temps forts, attirant une foule nombreuse notamment grâce à la gratuité des transports publics mise en place par la Municipalité de Lausanne. Toujours selon les organisateurs, les magasins du centre-ville ont également bénéficié d'une "affluence accrue" durant la période de l'événement qui avait débuté le 20 novembre dernier.
La manifestation des Fêtes de fin d'année a "parfaitement rempli son rôle de trait d'union entre les commerçants du centre-ville et les artisans répartis au sein des 60 chalets du marché de Noël. Ce succès collectif a permis à tous les acteurs de l'événement d'en ressortir gagnants", estiment ses responsables.
Polémique consignes/sans-abri
Porté notamment par une collaboration avec Lausanne Tourisme et différents partenaires, le compte Instagram de Bô Noël a, lui aussi, battu tous ses records cette année, dépassant les deux millions de vues. Bô Noël se termine mercredi avec une "Silent Disco", qui proposera pour la première fois une scène tournante au coeur de la rue Centrale, au niveau de la place des Pionnières.
Cette édition 2025 a été marquée par une polémique peu avant Noël. Le système de consigne des verres a vu des sans-abri aborder des clients pour récupérer leurs gobelets et, de fait, un peu d'argent. Après que certains responsables de la manifestation se sont montrés très fâchés contre cette mendicité détournée, parfois avec des mots peu reluisants, les organisateurs ont officiellement présenté leurs excuses aux mendiants.
Ils ont dans le même temps condamné les propos "inacceptables" tenus à leur encontre. Au final, les consignes ont été remboursées à toute personne, sans aucune exception.
Appel à projet lancé
Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. La Ville de Lausanne cherche, en effet, un nouveau concept afin de parvenir se hisser parmi les destinations touristiques d'importance durant la période des fêtes de fin d'année. La Municipalité a lancé fin septembre un appel à projet.
La future manifestation aura trois missions principales, selon la Municipalité de lausanne, à savoir offrir à la population lausannoise un rendez-vous emblématique, renforcer la dynamique touristique et l'attractivité de la Ville, et mobiliser les acteurs locaux afin de générer des retombées économiques.
Le mandat portera sur une période de quatre ans (2026-2029) et sera renouvelable une fois. Le nouveau concept doit se déployer lors des fêtes de fin d'année 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Plus de 250 rats de l'EPFL sont partis à l'adoption depuis 2022
L'EPFL se montre satisfaite du programme d'adoption de rats de laboratoire par des particuliers qu'elle mène avec la Protection suisse des animaux (PSA). Pas moins de 254 rongeurs ont ainsi pu quitter ses murs pour trouver un foyer depuis le début du projet en avril 2022.
"Pour nous, le bilan est favorable. Les chercheurs sont contents de pouvoir donner ces animaux à l'adoption plutôt que de devoir les euthanasier", relève Alexandre Widmer, responsable du projet "rehoming" (ou réinsertion) de l'EPFL à Keystone-ATS. "On arrive à donner tous les rats éligibles. Bien que cela reste un petit nombre, c'est positif", a-t-il ajouté.
En 2024, 644 rats de laboratoire ont été utilisés par l'EPFL. Parmi ceux-ci, 45 ont pu être adoptés, tandis que 599 ont pris part à des expériences. Ces derniers seront tous euthanasiés à terme. "Il faut comprendre que l'euthanasie de l'animal pour prélever des tissus fait partie intégrante de l'expérience", explique Alexandre Widmer.
Limitations
Même sans ce paramètre, les rats ayant pris part à des expériences scientifiques ne pourraient pas être donnés à l'adoption. Les autorités cantonales imposent en effet que seuls les rats non génétiquement modifiés et n'ayant pas subi d'expérimentation puissent être placés dans un foyer.
Les rats concernés par l'adoption sont donc pour la majorité des femelles qui ont donné naissance à des petits, destinés à l'expérimentation. En effet, les rats auxquels l'EPFL a recours proviennent soit de ses propres élevages, soit d'élevages professionnels à l'étranger, pour la plupart en France, en Allemagne et en Italie.
Dans le cas de commande à l'étranger, l'institution reçoit généralement des femelles portantes, âgées de 5 à 10 mois. Quelque temps après avoir mis bas, elles pourront partir à l'adoption, pour autant que l'élevage d'où elles proviennent ait donné son accord.
"Avant, on n'aurait pas eu d'autre choix pour elles que l'euthanasie. Mais maintenant, on les garde quelque temps chez nous, jusqu'à ce qu'on en ait assez pour faire un don à la PSA", poursuit Alexandre Widmer. Lors du dernier don du 18 décembre, 12 rats ont été remis à la PSA.
Phase de réadaptation
Après avoir réceptionné les rongeurs dans des caisses de transport à l'EPFL, la PSA les transfère directement à l'une de ses sections. "Il s'agit généralement du club des amis des rats", précise la PSA à Keystone-ATS. "C'est ensuite à cette section qu'il revient d'habituer l'animal à la vie en dehors du laboratoire et de le placer chez des particuliers", ajoute-t-elle.
Les rats restent une trentaine de jours au refuge avant de pouvoir être adoptés. "Ils doivent s'adapter à vivre dans des cages plus grandes et à une nourriture moins standardisée, comportant notamment des légumes et des graines", relève Alexandre Widmer. L'EPFL prend en charge la moitié des coûts de réadaptation et la PSA l'autre moitié.
"En général nous avons des retours positifs des refuges, car ces rats sont souvent plus dociles et plus habitués à être manipulés que d'autres", se réjouit Alexandre Widmer. Ni l'EPFL, ni la PSA ne disposent de chiffres précis ou de données sur les profils des adoptants.
Rats, lapins et même cheval
Le projet de rehoming a démarré à la fin 2018, grâce au dialogue entre la PSA et l'Université de Zurich. A l'origine, il concernait exclusivement les rats, indique la PSA sur son site internet. L'EPFL a suivi en 2022, puis les universités de Bâle et Berne en 2023. Jusqu'en août 2025, "plus de 1000 animaux ont été accueillis et placés avec succès, dont plus de 750 rats, 260 souris, 22 lapins, 26 chiens et un cheval", peut-on y lire.
"Si tout se passe bien, l'Université de Genève devrait également participer au projet de rehoming en 2026", a encore précisé la PSA.
A noter que si un nombre croissant d'universités participent au projet, le nombre de rats utilisés dans des expériences a tendance à diminuer. A l'EPFL en tout cas, leur nombre est passé de 1306 en 2022, à 734 en 2023 et à 644 en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Un nouveau procureur général à Fribourg dès le 1er janvier
L'année 2026 marquera dans le canton de Fribourg l'entrée en fonction d'un nouveau procureur général du Ministère public. Elu en mai, Raphaël Bourquin, 54 ans, succédera dès ce jeudi à Fabien Gasser, 51 ans, titulaire du poste depuis quinze ans, la durée maximale.
Les députés avaient dû trancher à l'époque entre deux candidats internes au Ministère public fribourgeois affiliés au Centre. Raphaël Bourquin, procureur général-adjoint depuis 2016, l'avait emporté avec 65 voix, contre 42 voix à son concurrent Marc Bugnon, procureur, âgé pour sa part de 60 ans.
Arrivant au terme de trois mandats de cinq ans, Fabien Gasser ne pouvait plus se représenter. En quittant son poste, il a déploré dans une interview parue dans La Liberté le problème posé par la sous-dotation des effectifs du pouvoir judiciaire à Fribourg.
Fabien Gasser prendra sa nouvelle fonction de procureur général suppléant de la Confédération le 1er février. Le futur ancien procureur général "espère sincèrement" pouvoir y apporter quelque chose au niveau de la poursuite pénale en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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