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Suisse Romande

Dépôt d'une pétition contre l'octroi d'un million à la Garde suisse

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Après le peuple lucernois en septembre, le parlement de Bâle-Campagne a refusé mercredi soir de co-financer la rénovation de la caserne qui héberge les gardes suisses et leur famille au Vatican. En Valais, une pétition demandant au Conseil d'Etat d'y renoncer a été déposée ce vendredi (archives). (© KEYSTONE/AP/ANDREW MEDICHINI)

L'Association suisse des libres-penseurs a déposé vendredi une pétition exigeant que le canton du Valais revienne sur sa promesse d'octroyer un million de francs pour rénover la caserne des gardes suisses au Vatican. Le texte a été signé par plus de 4100 personnes.

Pour financer son don, le Conseil d'Etat puise dans un fonds de la loterie romande qui est à sa disposition. Mais pour l'Association suisse des libres-penseurs (ASLP), il abuse de son droit, car il ne respecte pas les règles régissant l'utilisation de cette manne.

Les pétitionnaires rappellent que les projets soutenus doivent être d'utilité publique et ne pas présenter un caractère confessionnel prédominant. Ce qui n'est pas le cas avec cette contribution financière à l'armée privée du pape où les gardes "doivent être des catholiques pratiquants", insiste l'ASLP.

Les pétitionnaires demandent donc que le Valais procède comme le Conseil d'Etat lucernois, à savoir qu'il soumette l'affaire au Grand Conseil sous la forme d'un décret soumis à référendum. Consulté en septembre dernier, la population du canton de Suisse centrale, également catholique, avait refusé à 71,48% de cofinancer la nouvelle caserne à hauteur de 400'000 francs.

Faire pression

"Lucerne, c'est Lucerne. Le Valais n'a pas les mêmes lois", a répliqué Christophe Darbellay, lors de la session de novembre du Grand Conseil, en réponse à une question soutenant le référendum. S'appuyant sur la Constitution, le conseiller d'Etat a expliqué que "le référendum peut être demandé lorsqu’une décision du Grand Conseil entraîne une dépense extraordinaire unique supérieure à 0,75 % de la dépense totale du compte de fonctionnement et du compte des investissements du dernier exercice, soit environ 33 millions de francs". Ce qui n'est pas le cas ici.

Avec ses quelque 4000 paraphes remis à la chancellerie d'Etat du Valais, l'ASLP espère mettre le gouvernement sous pression et surtout ouvrir la discussion. "Cet argent est prévu pour les gens en Valais et pas pour le Vatican qui a des milliards", explique à Keystone-ATS Lisa Arnold, directrice du bureau de l'association. "En récoltant des signatures dans la rue, nous avons constaté que l'opinion publique était de notre côté", ajoute-t-elle.

Rayonnement du Valais

En novembre, le Conseil d'Etat en avait profité pour rejeter les griefs qui lui sont reprochés. Selon un avis de droit qu'il a commandé, l’aspect confessionnel "n’est pas prépondérant" dans cette affaire, car il s’agit d’un objet classé au patrimoine mondial. Par ailleurs, le bénéficiaire est une Fondation reconnue d’utilité publique, ayant son siège en Suisse et qui vise un but non lucratif, souligne-t-il.

La Garde suisse contribue au rayonnement mondial de la Suisse et du Valais par l’image et les valeurs qu’elle véhicule, précisait encore en plénum le conseiller d'Etat Christophe Darbellay. Le gouvernement estime ainsi "que d’amener un soutien à cette institution vieille de 500 ans relève d’un intérêt public". Enfin, cette allocation relève de la compétence du Conseil d'Etat et non pas de celle du Parlement.

Projet à 50 millions

Au total, le coût de la nouvelle caserne qui héberge les gardes suisses et leur famille et les frais d'hébergement provisoire des gardes durant les travaux atteignent 50 millions de francs. Une fondation suisse réunit l'argent permettant de financer la construction. La Confédération lui a déjà assuré une part de 5 millions de francs, de même que le Vatican. De nombreux cantons font aussi partie des donateurs.

Outre Lucerne, le parlement de Bâle-Campagne a refusé mercredi soir la proposition du gouvernement d'octroyer 50'000 francs à ce projet de rénovation. Avec son million, le Valais serait le canton le plus généreux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Trois entreprises internationales récompensées

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Haleon fabrique à Prangins quelque 300 millions de médicaments sans ordonnance (Image prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Prix vaudois des entreprises internationales (PVEI) a été remis jeudi à trois lauréats: Haleon, un des leaders mondiaux des produits de santé grand public, Fischer Connectors, société active dans la connectivité à haute performance, et Pomoca, spécialiste de la peau de phoque autocollante, trois entreprises actives dans le canton et au-delà.

Ces distinctions sont décernées conjointement par le Département vaudois de l'économie, par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et par Innovaud. Elles ont été remises en présence de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, indique un communiqué.

Haleon, une division de GSK devenue indépendante en 2022, est récompensée dans la catégorie "Entreprise étrangère". Elle fabrique à Prangins (sur l'ancien site de Novartis) des marques phares comme Voltaren et Otrivin. Son campus compte quelque 1100 employés qui conçoivent, fabriquent et commercialisent chaque année quelque 300 millions de produits sans ordonnance, détaille le communiqué.

Dans la catégorie "Entreprise suisse", Fischer Connectors l'a emporté. L'entreprise familiale, créée en 1954, a su évoluer et élargir son coeur de métier aux câblages et à l'électronique embarquée. Elle est devenue au sein du groupe Conextivity un partenaire global en matière de connectivité haute performance. Le groupe compte près de 700 collaborateurs. Il a son siège social et une usine de fabrication à Saint-Prex, avec quelque 320 employés.

Enfin, le "Prix spécial du jury" va à Pomoca, qui développe ses activités à Denges depuis près de 90 ans. La marque suisse a su s'imposer comme le spécialiste mondial de la peau de phoque autocollante et travaille pour 21 marques de ski ou snowboard. L'entreprise compte aujourd'hui 40 employés dans le canton. Une nouvelle usine ouvrira en avril 2024 à Chavornay.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le Gros-de-Vaud devrait bientôt avoir son espace « du blé au pain »

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Un espace devrait voir le jour pour mettre en lumière la filière du blé et du pain. (Image d'illustration: ©PIXABAY/Candice Candice)

Troisième étape franchie pour le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud. La Confédération et le Canton ont validé la documentation attachée aux six projets de promotion des produits locaux. Parmi eux: un espace "du blé au pain" destiné à être une véritable vitrine pour la filière. L'entrée dans la phase de réalisation est attendue pour fin 2024.

Le Gros-de-Vaud va de l’avant avec son projet de développement régional agricole. Les porteurs du dossier, destiné à valoriser les produits régionaux, se sont réjouis hier d’avoir franchi une nouvelle étape. Canton et Confédération ont livré un préavis positif après avoir lu toute la documentation du plan.

Concrètement, ce projet de développement est estimé à 25 millions de francs. Il comprend six volets en tout. Zoom sur le projet phare avec Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association régionale du Gros-de-Vaud.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

L’idée a germé, comme tout le projet de développement, il y a quatre ans et demi maintenant quand d’autres régions mettent déjà le leur en œuvre. Cette inertie n’est-elle pas décourageante ? On retrouve Alain Flückiger.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

Et il faudra encore prendre son mal en patience : la phase de réalisation n’est pas pour tout de suite. Elle est attendue, au mieux, pour la fin d’année prochaine, selon Alain Flückiger.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

Députés qui devront justement se prononcer sur le projet. Le Conseil d’Etat devra soumettre une demande de crédit au Grand Conseil pour aider au financement. Le plan dans son entier est donc estimé à 25 millions de francs.

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Lausanne

Yvan Rytz nommé directeur général de l'environnement

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Agé de 40 ans, Yvan Rytz sera le nouveau directeur général de l'environnement (DGE) au sein des services du conseiller d'Etat Vassilis Venizelos. (© Etat de Vaud/Jeremy Bierer)

Le Conseil d'Etat vaudois a désigné jeudi son nouveau directeur général de l'environnement (DGE). Il s'agit d'Yvan Rytz, actuel secrétaire général du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) du ministre écologiste Vassilis Venizelos. Il remplacera Cornelis Neet qui a fait valoir son droit à la retraite en date du 30 avril 2024 et entrera en fonction au plus tard le 1er juillet 2024.

"Son expertise des différentes thématiques environnementales et énergétiques, son expérience étendue dans la conduite de projets transversaux et complexes, sa fine connaissance des institutions et de l'administration cantonale vaudoise, ainsi que son style managérial et son leadership lui permettront de mettre en ½uvre une politique énergétique et environnementale cohérente et efficace", écrit le Canton dans un communiqué.

Agé de 40 ans, Yvan Rytz est titulaire d'une licence en géographie et sciences de l'environnement de l'Université de Genève, d'un master en sciences holistiques de l'Université de Plymouth - Schumacher College et d'un CAS en management et gestion du changement de la HEIG-VD, détaille le gouvernement.

Secrétaire général du DJES depuis le 1er août 2022, M. Rytz a occupé différents postes au sein du département depuis son engagement à l'Etat. Il a été collaborateur personnel de la conseillère d'Etat Béatrice Métraux de 2016 à 2020 puis délégué cantonal au Plan climat vaudois de 2020 à 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Journaliste accusé d'avoir diffamé Tariq Ramadan condamné en appel

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Le journaliste accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan, ici à l'image, a été condamné en appel (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le journaliste du Point accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan a été reconnu coupable par la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève. Il a été condamné à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis.

Dans l'arrêt révélé jeudi par Léman Bleu, les juges estiment que le journaliste "est allé trop loin". "Dans l'impossibilité d'appuyer ses affirmations sur une base suffisante, il devait s'abstenir", relève la Chambre pénale d'appel et de révision.

"Cet arrêt consacre le fait que notre mandant a été diffamé (par le journaliste, ndlr) et pose les jalons des devoirs de tout journaliste sérieux, lesquels ont ici été sacrifiés", indiquent Yaël Hayat, Guerric Canonica et Théo Badan, les avocats de Tariq Ramadan.

Le journaliste poursuivi pour calomnie et diffamation avait été acquitté en première instance. L'affaire devrait se poursuivre au Tribunal fédéral. Nicolas Capt, l'avocat du journaliste estime qu'à première vue un recours paraît inévitable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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