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Suisse Romande

Dossier Rhône 3: les associations écologistes font la moue

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Le WWF, Pro Natura et la Fédération valaisanne des pêcheurs amateurs ne sont pas sur la même longueur d'onde que le Conseil d'Etat valaisan face au projet Rhône 3 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le WWF, Pro Natura et la Fédération valaisanne des pêcheurs amateurs se disent peu satisfaites des lignes directrices adoptées par le Conseil d'Etat valaisan en lien avec la troisième correction du Rhône. Les associations parlent de baisse des objectifs de protection.

A leurs yeux, le projet du Conseil d'Etat qui vise à simplifier et à accélérer la sécurisation de la plaine du Rhône, laisse perplexe. "Ce choix revient surtout à baisser les objectifs de protection et à réduire l'espace prévu pour le futur Rhône, alors même que les experts indépendants appellent à maintenir une approche robuste et cohérente", estiment-elles mardi dans un communiqué conjoint.

"Un tel projet de protection exige avant tout une base scientifique solide, une ingénierie rigoureuse et une démarche participative globale. Le projet, approuvé, il y a neuf ans, réunit tous ces éléments", poursuivent-elles. "Il ne manque que le courage de le mettre enfin en oeuvre", affirme Marie-Thérèse Sangra, secrétaire régionale du WWF, citée dans le communiqué.

Un projet insuffisamment moderne

Pour Jérémy Savioz, chargé d’affaires de Pro Natura Valais, "la révision du projet en cours telle que définie par les lignes directrices s'oppose à une protection contre les crues modernes et durables conforme aux standards helvétiques et aux intérêts de la population et des milieux économiques dans la plaine du Rhône."

Pour les trois associations, "le développement d’un projet révisé de troisième correction du Rhône nécessite du temps et retardera d’autant la mise en oeuvre de la protection de la population et des biens de la plaine aujourd'hui menacés par les crues du Rhône."

Et d'ajouter: "l’approche sectorielle préconisée par les lignes directrices met en danger l’homogénéité de l’atteinte des objectifs du projet dans toute la plaine avec des risques de délai prolongé pour l’approbation des projets d’exécution."

Inquiétudes financières

Les trois associations se disent également inquiètes: "un projet remettant en question l’emprise du Rhône et les objectifs écologiques ne serait pas conforme aux bases légales et pourrait ne plus remplir les conditions d’octroi du crédit octroyé par la Confédération, en 2019, soit 1,02 milliard de francs."

Pour le WWF, Pro Natura et la Fédération valaisanne des pêcheurs amateurs, "réduire les objectifs de protection dans un contexte de recrudescence des événements climatiques graves et revoir à la baisse l’aménagement du Rhône ne va pas dans le sens des intérêts de la population,"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

Sébastien Cala se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz

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Sébastien Cala est député au Grand Conseil depuis 2019 et chef de groupe socialiste depuis 2023. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le chef de groupe socialiste au Grand Conseil Sébastien Cala se porte candidat pour succéder à la conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz lors de l'élection complémentaire du 8 mars. L'élu de la Vallée de Joux a déposé sa candidature au PS Vaud.

"Nous avons reçu sa candidature", a indiqué vendredi en fin de journée à Keystone-ATS Romain Pilloud, président de la section vaudoise du parti socialiste. Les personnes intéressées ont encore jusqu'à samedi minuit pour déposer leur candidature, précise-t-il.

Député au Parlement vaudois depuis 2019, Sébastien Cala a été désigné quatre ans plus tard comme chef de groupe de son parti dans les rangs du Grand Conseil. L'ancien sauteur à skis et actuel chercheur en sciences du sport à l'Université de Lausanne (UNIL), âgé de 37 ans, est notamment très actif dans les domaines du sport, de la santé et de l'action sociale.

M. Cala a récemment eu des mots très sévères sur les coupes budgétaires prévues dans le budget de l'Etat 2026, prenant notamment la tête du combat des hôpitaux régionaux, dont celui de sa région, malmenés par les mesures d'économie. Il est d'ailleurs le président du Comité directeur du Pôle santé Vallée de Joux (PSVJ) depuis quatre ans.

"C'était une longue réflexion avec ma famille et avec le parti. Je me suis décidé parce que cela fait plusieurs mois que nous travaillons à positionner le parti par rapport à ce que fait le gouvernement. Je voulais porter cette dynamique. Notre travail au Grand Conseil démontre que nous avons la possibilité de faire autrement, que nous pouvons trouver une solution pour toutes et tous et pas uniquement pour les plus privilégiés", confie Sébastien Cala dans une interview dans le 24 heures.

Deuxième candidat

Il est le deuxième candidat à se déclarer pour la candidature socialiste pour conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. L'ex-conseiller national Roger Nordmann a, lui, annoncé sa candidature mercredi après-midi. A ce stade, il n'y a que les candidatures de MM. Nordmann et Cala, selon le PS Vaud.

Plusieurs ténors du parti avaient indiqué renoncer à cette élection. Il s'agit de la conseillère nationale et ex-présidente du PS Vaud Jessica Jaccoud, de la conseillère nationale et municipale d'Yverdon-les-Bains Brenda Tuosto, du syndic de la même ville Pierre Dessemontet, du président actuel du Grand Conseil Stéphane Montangero ou encore du député et municipal nyonnais Alexandre Démétriadès.

Le congrès du PS Vaud qui désignera la candidature officielle se tiendra le samedi 13 décembre. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lanceraient donc personne dans la course.

A ce jour, seule l'UDC a désigné son candidat à cette élection complémentaire au Conseil d'Etat. Il s'agit du député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR et le Centre au sein de l'Alliance vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le traditionnel cortège du Picoulet a réuni près de 1800 jeunes

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Le Picoulet a déferlé vendredi matin dans le centre-ville de Genève laissant dans son sillage des traces de batailles de mousse à raser. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, près de 1800 jeunes, selon la police, ont participé vendredi matin au Picoulet, le traditionnel cortège déguisé de l'Escalade des élèves du secondaire II. Ce défilé musical et festif s'est déroulé au centre-ville dans une ambiance bon enfant.

Un mineur a été interpellé pour usage d'un engin pyrotechnique, a précisé la police genevoise. Aucun autre incident n'a été signalé. Comme chaque année, les batailles de mousse à raser ont ponctué le Picoulet.

Parti du CEC André-Chavanne, le cortège qui a été rejoint par les élèves d'autres établissements, s'est rendu jusqu'aux Bastions en passant par le Pont du Mont-Blanc. Les jeunes, déguisés pour l'occasion, suivaient en dansant des vélos-cargos musicaux. Les automobilistes ont quant à eux dû prendre leur mal en patience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les vétérinaires veulent rendre le puçage des chats obligatoire

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Seuls 30 à 40% des chats sont pucés et enregistrés en Suisse (image d'illustation). (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Les vétérinaires suisses estiment le puçage des chats nécessaire pour contrôler la population féline. Les chats retournés à la vie sauvage ou chats errants sont un problème croissant en Suisse. Ils demandent aussi que les chats sans propriétaires et non pucés soient castrés.

Faut-il rendre le puçage des chats obligatoires ? La réponse est oui pour la Société des vétérinaires suisses (SVS). Fin novembre, la Conférence des présidents à adopté un papier de position en ce sens.  Ils demandent l’instauration du puçage obligatoire pour tous les chats, à l’instar des chiens. L’objectif : mieux contrôler la population féline et le nombre de chats errants souvent en très mauvaise santé. Une problématique qui inquiète les organisations de protection des animaux et de la nature depuis plusieurs années. Aujourd'hui, on dénombre près de deux millions de chats en Suisse. Quelles sont les conséquences de cette surpopulation ? La réponse de Marc-Alain Tièche, président des vétérinaires vaudois.

Marc-Alain Tièche Président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la SVPA

Pour le président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la Société vaudoise pour la protection des animaux, la surpopulation féline peut entraîner la propagation de maladies et des problèmes d'hygiène.

Marc-Alain Tièche Président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la SVPA

En Suisse, seuls 30 à 40% des chats sont enregistrés. Pour les vétérinaires, l’instauration du puçage systématique des chats permettrait aussi de retrouver plus rapidement leur propriétaire en cas de fugue ou d’accident ainsi que soulager les refuges souvent surchargés.

Aujourd’hui, le prix pour faire pucer et enregistrer son félin varie généralement entre 80 et 100 francs. Les détenteurs de chats seraient-ils prêts à prendre en charge ces coûts supplémentaires ?

Marc-Alain Tièche Président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la SVPA

A noter  que la société des vétérinaires suisse propose aussi d’autoriser la castration des chats errants et non pucés pour limiter les naissances incontrôlées.

 

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Culture

L'année 2025 sous le crayon des dessinateurs de presse à Morges

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L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Maison du dessin de presse à Morges (VD) présente du 6 décembre au 8 février une rétrospective de l'année 2025. L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. Son maître-mot: l'effondrement.

L'effondrement peut être celui de la montagne à Blatten (VS), des villes subissant la guerre ou celui de la démocratie, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour illustrer ces phénomènes, l'exposition se présente sous la forme de décombres au milieu desquels s'imbriquent les dessins, disposés de façon chronologique, explique la Maison du dessin de presse.

Les dessinateurs passent en revue les moments forts de l'actualité, comme, en janvier, les dix ans de la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo ou l'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York en novembre. Forcément, il est beaucoup question du président américain Donald Trump, de ses taxes douanières, de ses velléités de conquête du monde et du Nobel de la Paix.

Dessinateurs exposés en hausse

L'Euro féminin de football, la violence urbaine, la famine à Gaza, la guerre en Ukraine, la mort du pape François, l'incarcération de Nicolas Sarkozy ou les inégalités se retrouvent sous le crayon bien taillé des dessinateurs. En Suisse, la chute du glacier au-dessus de Blatten a enseveli le village, marquant tous les esprits.

Le nombre de dessinateurs exposés est en augmentation. "De nouveaux auteurs, jeunes et motivés par l'actualité, font leur apparition, ce qui rend la sélection d'autant plus difficile", note le musée. Deux dessins au minimum sont exposés par artiste.

La rétrospective s'accompagne d'un catalogue. Celui-ci réunit 93 dessins choisis parmi ceux de l'accrochage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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