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Économie

Accord de la Suisse et près de 70 pays sur le commerce des services

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Des dizaines de pays dont la Suisse ont réussi à régler les derniers obstacles pour un accord sur le commerce des services en marge de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève (archives). (© KEYSTONE/AP/Martial Trezzini)

Près de 70 pays dont la Suisse ont conclu un accord "historique" sur la réglementation intérieur du commerce des services. Selon des estimations, les économies grâce à ce dispositif pourraient s'élever à plus de 130 milliards de francs par an à terme.

"Nous avons conclu avec succès les négociations", a affirmé jeudi à la presse la présidente de ces discussions, l'ambassadrice du Costa Rica auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). "C'est un moment historique" pour l'institution et il faudra "pouvoir appliquer" ces nouvelles règles "dès que possible", a-t-elle dit.

Les acteurs qui seront partie à cet arrangement ont avalisé celui-ci lors d'une réunion à l'OMC. Leurs ministres auraient dû conclure l'accord si la réunion des 164 Etats membres, qui aurait dû démarrer mardi à Genève, n'avait pas été reportée en raison du variant Omicron.

Les pays associés à cet arrangement rassemblent plus de 90% de la valeur du commerce mondial des services, alors que certains sont des pays riches et d'autres en développement. "C'est un moment stimulant" pour ces Etats, pour les entreprises, notamment pour les PME, et pour l'OMC, a affirmé de son côté la directrice générale de l'organisation Ngozi Okonjo-Iweala.

Ce consensus entre plusieurs dizaines des membres "montre que, malgré le report de la ministérielle, l'OMC fonctionne et qu'elle peut aboutir à des accords", a-t-elle ajouté. Même s'il n'a pas été formellement mené dans le cadre de l'organisation, il pourra être élargi à chacun des Etats de l'institution qui le souhaiteront.

Recul des coûts attendu

Cet accord doit permettre d'améliorer les procédures pour de nombreux acteurs, dont les entreprises ou encore la finance. Il doit notamment faciliter les réglementations administratives et composantes techniques. Autre avancée saluée, pour la première fois, un texte négocié dans le cadre ou en marge de l'OMC mentionne une non-discrimination entre hommes et femmes.

Le commerce des services a largement progressé ces dernières années et l'organisation estime qu'il rassemble désormais la moitié du commerce mondial. Mais son coût reste très élevé en raison des réglementations. L'approbation de règles pour le faire diminuer "est très importante", estime encore Dr Ngozi.

Les discussions entre ces dizaines de pays avaient été lancées il y a quelques années en marge des négociations multilatérales à l'OMC. Les Etats avaient abouti à un arrangement fin septembre, mais ils devaient encore finaliser leur liste d'engagements. Les règles ont été approuvées mais certains de ceux-ci seront encore annoncés dans les prochains mois, a aussi affirmé l'ambassadeur de l'UE auprès de l'OMC.

Plusieurs responsables ont souhaité que cet accord puisse également alimenter des avancées dans les discussions multilatérales. Des divisions sont toujours observées sur la réponse du commerce mondial à la pandémie, notamment sur la levée des brevets pour les technologies contre le coronavirus à laquelle la Suisse est opposée. Des affrontements ont encore lieu sur les subventions à la pêche entre des membres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Assurance: Direct Line vers un rachat par Aviva

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Aviva a jusqu'au 25 décembre pour faire une offre ferme de rachat de son homologue Direct Line Insurance (archives). (© KEYSTONE/EPA/MATTIA SEDDA)

L'assureur britannique Direct Line Insurance a accepté une possible offre de rachat à 3,6 milliards de livres (4,04 milliards de francs) de son concurrent et compatriote Aviva, ont annoncé les deux groupes dans un communiqué conjoint publié vendredi.

Les assureurs ont "conclu un accord préliminaire sur les conditions financières d'une éventuelle acquisition de la totalité du capital social de Direct Line par Aviva" à 275 pence par action, selon ce communiqué. "Le conseil d'administration de Direct Line a soigneusement examiné la proposition (...) et conclu qu'elle correspond à une valeur qu'il serait disposé à recommander aux actionnaires de Direct Line", est-il précisé.

En vertu des règles boursières britanniques, Aviva a jusqu'au 25 décembre pour faire une offre ferme. La proposition de rachat, en partie en liquidités et en partie en actions, signifie que les actionnaires de Direct Line détiendraient environ 12,5 % du capital d'Aviva à l'issue de l'opération.

Cette annonce faisait grimper le titre de Direct Line de plus de 7% vendredi matin à la Bourse de Londres, tandis que l'action d'Aviva reculait de plus de 0,60%. Direct Line avait rejeté fin novembre une offre plus faible d'Aviva, à 3,3 milliards de livres, mais son titre avait alors bondi de plus de 41% en une séance, le marché anticipant une surenchère.

Opération "cohérente"

Aviva avait expliqué que l'acquisition de Direct Line "serait cohérente avec sa stratégie visant à accélérer la croissance de ses activités au Royaume-Uni", notamment sur le marché de l'assurance aux particuliers. Direct Line avait déjà rejeté en début d'année des offres de rachat du belge Ageas, dont la dernière à près de 3,2 milliards de livres (3,9 milliards d'euros), elle aussi jugée insuffisante.

"Direct Line a rencontré de sérieux problèmes ces derniers temps", avec notamment une part de marché en recul, "mais avec une nouvelle équipe de direction aux commandes, l'entreprise a travaillé sur un plan de redressement audacieux", a commenté Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown. Pour Aviva, "l'acquisition de Direct Line pourrait s'avérer un jackpot stratégique", qui "consoliderait sa place de poids lourd sur les marchés britanniques de l'assurance habitation et automobile", a-t-il ajouté.

"Le conseil d'administration de Direct Line avait résisté", mais "il a dû admettre que la proposition d'Aviva était un ticket en or", selon l'analyste. "Cette offre était tout simplement trop belle pour la laisser passer".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Télé-Dôle: la récolte de signatures pour le référendum est lancée

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Le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle risque de retarder les travaux de finalisation du centre d'accueil situé en bas du télésiège des Dappes sur le territoire français (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La récolte de signatures pour le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle a démarré vendredi. Le comité soutenu par le Parti pirate vaudois (PPVD) a jusqu'au 10 janvier 2025 pour récolter 5892 paraphes, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise. Un tel référendum sur plusieurs communes est une première dans le canton.

La décision de lancer un référendum fait suite à l'annonce fin octobre de l'association Région de Nyon, qui regroupe la quarantaine de communes de la Côte, d'investir 2,62 millions de francs dans la société propriétaire des remontées mécaniques installées dans le massif de La Dôle. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois a annoncé une aide de 2,56 millions de francs.

"Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", écrit le comité référendaire, composé de sept personnes, sur son site internet. "Refusons ce gaspillage de fonds publics et exigeons une meilleure gestion de nos ressources".

"Aucun plan de trésorerie ni plan financier sérieux n'est présenté, et la transparence fait défaut", argumente le comité. "Près de 50% des 'recettes' prévues sont des subventions publiques. Cette société n'est pas viable sans financement externe constant, et les risques sont énormes pour les contribuables", explique le comité.

"La stratégie ne prend pas en compte le réchauffement climatique (disparition de la neige sous 1800 mètres) ni les changements dans les habitudes touristiques actuelles", relève-t-il encore.

Risque de retards

Réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.

Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine.

Le Comité de direction de Région de Nyon déplore dans un communiqué le dépôt du référendum. "La décision du Conseil d'Etat est, en effet, conditionnée à l'entrée en force du vote du Conseil intercommunal qui, lui, est gelé le temps de la procédure en lien avec le référendum et risque de retarder les opérations", écrit-il.

"Si le référendum devait aboutir, la population serait invitée à se prononcer sur cet objet, ce qui serait une première à l'échelle intercommunale. Quant à l'ouverture du centre d'accueil 'Le Lapin Blanc', elle serait compromise pour la saison estivale 2025, au vu des délais de traitement", s'inquiète-t-il.

Le temps presse en effet dans ce dossier. La société Télé-Dôle reste toujours menacée d'une faillite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Swiss Life précise la date de fin de son rachat d'actions

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Swiss Life lancera lundi son programme de rachat d'actions de maximum 750 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

L'assureur vie Swiss Life lancera lundi son programme de rachat d'actions de maximum 750 millions de francs, qui doit s'achever au plus tard le 29 mai 2026.

L'opération, approuvée début décembre par le conseil d'administration de Swiss Life Holding, s'appuie sur la base du cours de clôture de l'action nominative du 4 décembre dernier sur SIX Swiss Exchange, rappelle le communiqué paru vendredi. Ce montant correspond au maximum à 1,09 million de titres, soit au maximum 3,81% du capital-actions de l'assureur, actuellement divisé en 28,72 millions d'actions d'une valeur nominale de 0,10 franc chacune.

Le conseil d'administration a l'intention de proposer aux futures assemblées générales ordinaires de réduire le capital-actions en détruisant les actions nominatives acquises dans le cadre du programme de rachat. Une deuxième ligne de négoce pour les titres sera créée sur SIX Swiss Exchange. Seul Swiss Life pourra se porter acquéreur sur cette deuxième ligne et racheter ses propres nominatives en vue de la réduction ultérieure du capital.

Swiss Life a mandaté la Banque cantonale de Zurich (ZKB) pour ce rachat d'actions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Japon: la consommation des ménages diminue de nouveau en octobre

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Dans l'archipel nippon, la consommation continue à pâtir de l'inflation, quasi-systématiquement supérieure ou égale à 2% depuis deux ans (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

La consommation des ménages au Japon a de nouveau diminué en octobre selon des données officielles publiées vendredi par le ministère des Affaires intérieures. Les hausses de salaires ne parviennent pas à compenser une inflation toujours forte.

Les ménages nippons ont réduit leurs dépenses de 1,3% en octobre, soit le troisième mois consécutif de recul de cet indicateur. Le consensus d'économistes sondés par l'agence Bloomberg tablait sur une baisse plus sévère (-2,5%). La consommation continue à pâtir de l'inflation, quasi-systématiquement supérieure ou égale à 2% depuis deux ans, ce qui contribue à effriter le pouvoir d'achat des Japonais.

En octobre, les salaires réels (ajustés de l'inflation) ont ainsi stagné, après deux mois de baisse. Pour tenter de doper le pouvoir d'achat et de relancer l'économie nippone, le gouvernement du Premier ministre Shigeru Ishiba a finalisé fin novembre un plan équivalant à 138 milliards d'euros (21.900 milliards de yens).

Il contient notamment des mesures d'aides aux ménages à faibles revenus et des subventions pour le carburant et les factures d'énergie. Le marché surveille attentivement l'évolution des salaires, un facteur déterminant pour la croissance nippone, afin de tenter de prédire les décisions monétaires de la Banque du Japon (BoJ), la prochaine devant être annoncée le 19 décembre.

Le gouverneur de l'institution, Kazuo Ueda, a déclaré la semaine dernière que la BoJ surveillait notamment de près les négociations salariales ayant lieu chaque printemps dans l'archipel. La confédération syndicale Rengo, qui a obtenu cette année une hausse record depuis 1991, vise l'an prochain une augmentation similaire d'environ 5%, selon des médias locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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