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Économie

Le promoteur chinois Kaisa proche du défaut de paiement

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Kaisa n'est que le 27e promoteur chinois en importance du chiffre d'affaires, mais il est l'un des groupes immobiliers les plus endettés du pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/WU HONG)

Le promoteur chinois Kaisa a averti vendredi qu'il risquait de se retrouver la semaine prochaine en défaut de paiement. Une proposition de rééchelonnement de sa dette a été rejetée par les créanciers.

Kaisa n'est que le 27e promoteur chinois en importance du chiffre d'affaires, mais il est l'un des groupes immobiliers les plus endettés du pays. Sa mauvaise santé n'est qu'un des symptômes d'un secteur immobilier grippé par les déboires du géant Evergrande, étranglé par une dette abyssale d'environ 260 milliards d'euros.

Kaisa doit s'acquitter mardi d'un remboursement de 400 millions de dollars dus sur des intérêts d'emprunt. Incapable de rembourser cette somme, il avait proposé le mois dernier à ses créanciers d'échanger leurs obligations contre de nouveaux titres remboursables dans un an et demi.

Nouvelles solutions explorées

Dans un communiqué adressé à la bourse de Hong Kong, Kaisa a fait savoir que son offre, qui devait obtenir l'aval de 95% des porteurs, a été rejetée. En conséquence, "il n'est pas garanti que l'entreprise sera en mesure d'honorer ses obligations de remboursement", a reconnu Kaisa.

"Si elle est incapable de rembourser les titres existants à échéance ou de tomber d'accord avec les porteurs sur un remboursement alternatif, cela aura des conséquences matérielles néfastes sur la situation financière du groupe", avertit le communiqué.

Kaisa précise être en discussion avec des représentants des créanciers et dit qu'il va "explorer des solutions possibles". L'annonce du groupe a fait plonger son action de 7% vendredi matin à la bourse de Hong Kong, où elle est à nouveau cotée depuis la fin novembre après trois semaines de suspension.

Kaisa, qui compte 17'000 salariés, avait été en 2015 le premier groupe immobilier chinois à faire l'objet d'un défaut de paiement sur des obligations en dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Banque d'Italie abaisse sa prévision de croissance pour 2024

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Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen (archives). (© KEYSTONE/EPA/ETTORE FERRARI)

La Banque d'Italie a abaissé vendredi sa prévision de croissance économique pour 2024, tablant désormais sur 0,7% contre 0,8% auparavant, en raison d'une "croissance plus faible de la demande étrangère".

L'institution a également revu en baisse ses estimations pour 2025 et 2026, misant sur respectivement 0,7% et 1,2%, contre 0,9% et 1,3% auparavant, en données non corrigées des jours ouvrables.

Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti avait assuré dès jeudi que la croissance de l'Italie "pourrait atteindre 0,7%" cette année, mais que cette correction à la baisse n'aurait pas d'impact sur les comptes.

La coalition de droite et d'extrême droite dirigée par Giorgia Meloni avait prévu auparavant une progression du produit intérieur brut (PIB) de 1% pour l'année en cours, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.

"Nous avons fait des prévisions extrêmement prudentes sur les finances publiques" et "comme nous l'avons fait dans le passé, nous obtiendrons des résultats encore meilleurs qu'annoncé", a affirmé M. Giorgetti.

Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.

Corrigée des jours ouvrables, la hausse du PIB serait de 0,5% en 2024, 0,8% en 2025 et 1,1% en 2026, a précisé la Banque d'Italie.

Malgré "un environnement de grande incertitude, en particulier sur les politiques commerciales de la nouvelle administration américaine, la croissance de la demande extérieure se consolidera", estime l'institution.

Mais cette hausse sera "bien inférieure à la moyenne des deux décennies précédant la pandémie", ajoute la Banque d'Italie. Après un recul des exportations de 0,3% cette année, elle table sur une hausse de 1,3% en 2025 et de 3,2% en 2026.

L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.

Après la croissance nulle au troisième trimestre, le PIB devrait progresser "à un rythme modéré" au quatrième, estime la Banque d'Italie.

"La croissance pourrait s'accélérer à partir du second semestre de l'an prochain", grâce à la reprise de la consommation et des exportations.

Dans un contexte de ralentissement de l'inflation, la consommation des ménages devrait rester stable en 2024 et croître de 1% en 2025 et 0,9% en 2026.

L'inflation devrait atteindre 1,1% en 2024 et 1,5% en 2025 et 2026.

Début décembre, l'Institut national des statistiques (Istat) avait divisé par deux sa prévision de croissance pour 2024, tablant désormais sur une hausse du PIB de 0,5%, contre 1% estimé juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Allemagne: prévisions de croissance 2025 et 2026 en fort repli

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L'économie allemande devrait connaître en 2024 une deuxième année de récession consécutive (archives). (© KEYSTONE/DPA/JENS BÜTTNER)

La Banque fédérale d'Allemagne a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour les années 2025 et 2026, douchant les espoirs d'un rebond rapide de la première économie européenne enlisée dans une crise structurelle.

L'institution prévoit une hausse de 0,2% du Produit intérieur brut l'an prochain, contre 1,1% dans ses dernières estimations en juin. Pour 2026, elle table sur une croissance de 0,8%, contre 1,4% précédemment.

Ces prévisions, également révisées à la baisse cette semaine par plusieurs instituts économiques nationaux, s'éloignent encore de celles du ministère de l'Économie, qui attend une croissance de 1,1% en 2025 et de 1,6% en 2026.

Pour 2024 en revanche, l'affaire est entendue : le PIB devrait reculer de 0,2% d'après le gouvernement et la Bundesbank, soit une deuxième année de récession consécutive.

"L'économie allemande lutte non seulement contre des vents contraires conjoncturels persistants, mais aussi contre des problèmes structurels", déclare le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, dans un communiqué.

L'industrie allemande, jadis fer de lance de l'économie, souffre de la faiblesse des exportations et de prix d'énergie plus élevés que chez ses voisins, conséquence notamment de la guerre russe en Ukraine.

Les investissements reculent dans un contexte politique incertain avant des élections législatives anticipées prévues en février, après l'éclatement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.

Le marché du travail, traditionnellement robuste, montre par ailleurs des signes de ralentissement, ce qui affecte la consommation privée qui, contrairement aux anticipations d'il y a quelques mois, ne jouera pas un rôle moteur dans la reprise économique espérée.

La Bundesbank prévoit une stagnation du PIB durant l'hiver 2024/2025, avant une reprise progressive d'ici fin 2025.

Ces prévisions restent incertaines, notamment en raison de la "possible montée du protectionnisme mondial", a souligné M. Nagel, en référence aux hausses de tarifs douaniers que pourrait imposer une nouvelle administration américaine sous Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le Conseil fédéral contraint de légiférer sur le salaire minimal

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Les Chambres fédérales veulent légiférer sur les salaires cantonaux minimaux. Le Conseil fédéral lui soumet un projet à contre-coeur (archives). (© KEYSTONE/DPA/SOEREN STACHE)

Les conventions collectives nationales (CCT) devraient primer sur les dispositions cantonales. Contraint par le Parlement, le Conseil fédéral lui a transmis vendredi un projet en ce sens.

Actuellement, une CCT ne peut être étendue que si elle ne contient rien de contraire au droit fédéral ou cantonal. Il n'est donc pas possible d'étendre des salaires minimaux fixés dans une CCT s'ils sont inférieurs aux salaires minimaux inscrits dans les lois cantonales.

Une motion du sénateur Erich Ettlin (Centre/OW) demande que les conventions collectives du travail (CCT) étendues et nationales, déclarées de force obligatoire par le Conseil fédéral, l'emportent sur le droit cantonal en matière de salaire minimum, de 13e salaire et de droit aux vacances. Le sénateur pointait du doigt le salaire minimum entré en vigueur en 2017 à Neuchâtel et celui de Genève de 2020, accusés de saper le partenariat social.

Le Conseil fédéral prévoit la possibilité d'étendre les salaires minimaux des CCT qui seraient inférieurs à ceux inscrits dans les lois cantonales. Mais, avertit-il, une telle modification va à l'encontre de plusieurs principes de l'ordre juridique suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Swiss Re vise un bénéfice net de 4,4 milliards de dollars en 2025

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Sur les trois prochaines années, Swiss Re anticipe une hausse annuelle du dividende par action d'au moins (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re a publié vendredi ses objectifs financiers pour l'année suivante, visant notamment un bénéfice net supérieur à 4,4 milliards de dollars. Le dividende est également attendu en croissance, alors que les dépenses sont anticipées en baisse.

Sur les trois prochaines années, le dividende par action doit croître de 7% "ou plus" par an, a-t-il indiqué dans un communiqué publié en marge de sa journée des investisseurs. Le rendement des fonds propres (IFRS ROE) doit quant à lui atteindre plus de 14%.

Au niveau des divisions, l'assurance vie (L&H) cible un bénéfice net de 1,6 milliard de dollars en 2025, alors que l'assurance dommages (P%C) s'attend à dégager un ratio combiné inférieur à 85%. L'activité avec les entreprises (Corporate Solutions) voit ce marqueur en dessous de 91%.

La direction du numéro deux mondial de la réassurance prévoit aussi de continuer à réduire ses coûts de 300 millions de dollars d'ici 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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