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Genève

Accusé d'avoir menacé une de ses collègues inspectrices de police

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Le Tribunal de police devra trancher entre les déclarations opposées de deux inspecteurs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un inspecteur de la brigade de lutte contre la traite d'êtres humains et la prostitution de la police genevoise comparaissait mercredi devant le Tribunal de police. Il devait répondre de menaces à l'encontre d'une collègue inspectrice de la brigade financière. Le prévenu a contesté les accusations et a demandé son acquittement. L'affaire a été gardée à juger.

Les faits se sont produits en mars 2019. L'inspectrice enquêtait sur les pratiques financières d'un gérant de salons de massage des Pâquis. C'est en fouillant le téléphone du suspect après son arrestation que les investigations ont pris une tournure inattendue. L'appareil contenait en effet de nombreux textos de policiers.

"Il y avait des éléments pouvant ressortir du pénal", a expliqué l'inspectrice au juge. Les messages témoignaient d'une "très grande proximité" entre le prévenu et le gérant de salons érotiques. La justice a d'ailleurs ouvert plusieurs procédures, dont une visant l'accusé pour violation du secret de fonction.

C'est dans ce contexte explosif, au sein d'une police judiciaire en ébullition, que l'accusé aurait menacé la plaignante. Le prévenu aurait demandé, lors d'une rencontre fortuite, à un inspecteur de la brigade financière si sa collègue n'avait pas peur "de se faire péter les genoux un soir en sortant de l'Hôtel de Police".

Sur le qui-vive

Ces mots ont ensuite été rapportés à l'inspectrice. "J'ai été choquée", a-t-elle raconté au tribunal. "Je regardais autour de moi quand je sortais du travail". Selon elle, il y avait toutes les raisons de croire à la menace. "J'avais découvert des éléments" qui pouvaient compromettre une carrière.

L'accusé, de son côté, a contesté les menaces qui lui sont attribuées et pour lesquelles il a été condamné, dans une ordonnance du Ministère public, à une peine pécuniaire avec sursis. A ses yeux, l'inspecteur de la brigade financière est soit un menteur soit il a relayé des propos tenus par quelqu'un d'autre que lui.

L'avocat du prévenu Marco Crisante a estimé que l'on ne pouvait pas se fier aux déclarations de cet inspecteur, car elles étaient "hésitantes, contradictoires et fluctuantes". Une fois, il parle de jambes, une autre fois de genoux, a-t-il fait remarquer, déplorant "un climat de délation totale au sein de la brigade financière".

Alexandre Camoletti, l'avocat de la plaignante, a de son côté souligné que sa cliente était fondée à s'inquiéter des propos qui lui avaient été rapportés. A l'époque, elle ne savait pas sur quoi allait déboucher l'enquête concernant les liens entretenus par ce gérant de salons érotiques avec des policiers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Fête des promotions: assouplissement pérennisé

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L'assouplissement concernant la date de la fête des promotions est pérennisé à Genève. Les communes pourront organiser l'événement dès le vendredi qui précède la dernière semaine de l'année scolaire (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A la suite d'un projet pilote de deux ans, le Conseil d'Etat genevois pérennise l'assouplissement concernant la date de la fête des promotions. Les communes pourront organiser l'événement dès le vendredi qui précède la dernière semaine de l'année scolaire.

Il ressort de l'essai mené dans deux communes durant les années scolaires 2023-2024 et 2024-2025 que l'anticipation des promotions n'a pas d'impact significatif sur le nombre d'enfants absents durant la dernière semaine d'école, a indiqué mercredi le gouvernement à l'issue de sa séance hebdomadaire. Jusqu'ici, la fête des promotions pouvait avoir lieu au plus tôt le jeudi avant les vacances d'été.

Cette disposition figure dans le règlement de l'enseignement primaire. Consultée, l'Association des communes genevoises accueille "très positivement" cet assouplissement, a précisé le Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Nouvelle offre nocturne du Léman Express lancée en musique

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Le "Night Express" du Léman Express proposera une scène musicale à bord samedi soir pour annoncer l'extension de l'offre nocturne du train transfrontalier (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Léman Express annonce l'extension de son offre nocturne en musique. Samedi soir aux petites heures du dimanche matin, un espace en milieu du train sera transformé en scène avec la participation d'artistes transfrontaliers tels que Braises de Velours, Sampaio et Cora.

Le "Night Express" effectuera trois allers-retours entre Annemasse (F) et Coppet (VD) samedi dès 20h35 jusqu'à dimanche à 02h25, ont indiqué mercredi la société Lémanis et Antigel, organisateur du festival culturel éponyme. Il desservira tous les arrêts habituels du canton de Genève selon l'horaire régulier. La consommation d'alcool sera interdite à bord, et une deuxième rame sans musique sera disponible.

Alors que 32% des passagers utilisent le train transfrontalier pour leurs loisirs, cet "évènement musical unique" vise à montrer que le train est un moyen de transport sûr pour les noctambules. A partir du changement d'horaire de dimanche, la ligne L4 sera prolongée jusqu'à Annemasse au milieu de la nuit durant la semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Initiatives pour la gratuité des crèches et du parascolaire valides

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A Genève, le Conseil d'Etat a validé les initiatives constitutionnelles de l'Union populaire pour la gratuité des places de crèches et de la prise en charge par le parascolaire, mais il préconise leur rejet (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les initiatives constitutionnelles de l'Union populaire (LUP) demandant la gratuité des places de crèches et de la prise en charge par le parascolaire sont valides. Mais le Conseil d'Etat estime que leur mise en oeuvre va peser sur les finances publiques.

Le gouvernement estime que les mesures proposées par ces deux initiatives ne constituent pas une réponse adéquate, a-t-il indiqué mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il invite dès lors le Grand Conseil à les refuser sans leur opposer de contreprojets.

L'initiative "Pour la gratuité des crèches" demande que les places en crèches soient gratuites et que leur nombre réponde aux besoins. Le Conseil d'Etat partage son objectif de renforcer l'accueil préscolaire pour améliorer la conciliation entre vies familiale et professionnelle et favoriser l'égalité des chances.

Alors que plus de 1200 places ont été créées par les communes depuis 2020, le coût de cette initiative pour les collectivités publiques risque toutefois de freiner fortement cette dynamique, estime le Conseil d'Etat. L'exécutif relève aussi que les tarifs des crèches sont avantageux à Genève comparés à ceux d'autres cantons.

Le Conseil d'Etat préconise aussi, pour des raisons de coût, le rejet de l'initiative "Pour la gratuité du parascolaire" qui demande un accueil à la journée continue et gratuit pour tous les élèves de l'école obligatoire. Actuellement, les élèves du primaire bénéficient d'un accueil parascolaire universel et sans condition, à des tarifs liés au revenu des parents, a rappelé l'exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Plus de 135'000 signatures pour l'initiative anti-armes nucléaires

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Le comité d'initiative va remettre le 23 décembre plus de 135'000 signatures pour que la Suisse rejoigne le Traité d'interdiction contre les armes nucléaires (TIAN) (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'initiative pour que la Suisse rejoigne le Traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) a abouti. Plus de 135'000 signatures seront remises le 23 décembre à la Chancellerie fédérale, a annoncé mercredi la Campagne pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN).

L'initiative populaire, lancée en juillet 2024, a reçu "un large soutien dans toutes les régions du pays", a ajouté l'ONG à Genève, s'exprimant au nom de l'Alliance pour l'interdiction des armes nucléaires. La Suisse n'a aucune influence sur les politiques nucléaires des puissances dotées, mais elle serait "fortement" affectée par leurs conséquences, estime un membre du comité, Annette Willi.

Malgré une pression de la société civile et une demande du Parlement fédéral pour que la Suisse rejoigne le TIAN, le Conseil fédéral temporise depuis des années. Il met en avant des raisons de politique de sécurité, alors que les pays dotés de cet armement sont hostiles à l'accord.

"Il n'est pas acceptable que d'autres Etats dictent notre politique en matière d'armes nucléaires", insiste Mme Willi. Près d'une centaine de pays ont signé cet arrangement et 74 en sont Etats parties.

Celui-ci était entré en vigueur en 2021. Il interdit l'utilisation, le développement, la production, les essais, le stationnement, le stockage et la menace d'utilisation d'armes nucléaires. Mais aussi d'assister quiconque pour ces activités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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