Genève
Aucun indice de fraude, selon le procureur
L'affaire d'une possible fraude électorale à Genève se dégonfle. Le procureur général Olivier Jornot a relevé qu'à ce stade de l'enquête aucun indice ne permettait d'établir une volonté délibérée de fausser des votations.
"Je n'ai aucun indice qu'une fraude électorale ait été commise", a affirmé lundi Olivier Jornot devant la presse. Sur la base de ses premières investigations, le magistrat n'a pas trouvé non plus de faits relevant de corruption.
"A ce stade, je n'ai également aucun indice que des votations passées aient été affectées par des manoeuvres frauduleuses", a précisé le procureur général. Il en est de même pour les prochaines votations de dimanche.
Olivier Jornot a ajouté que l'enquête se poursuivait et que des rebondissements n'étaient jamais à exclure. Désormais, il s'agira notamment de savoir "comment on a pu avoir des dénonciations sur des faits aussi graves", a-t-il expliqué.
"Relation hostile"
Preuve que l'affaire semble se tasser, le prévenu, après avoir passé une nuit en détention, a été relâché vendredi au terme de son audition. "Les charges n'étaient pas suffisantes pour une mise en détention provisoire", a estimé Olivier Jornot.
Des mesures de contrainte ont toutefois été prises: le prévenu n'est pas autorisé à se rendre dans les locaux du Service des votations et élections (SVE) ni à entrer en contact avec des personnes devant être entendues.
Parmi les autres premiers éléments de l'enquête, Olivier Jornot a relevé qu'il n'y avait qu'une seule véritable dénonciatrice dans cette affaire, la deuxième collaboratrice ayant chargé le prévenu "se référant constamment" à sa collègue.
Le procureur général a fait état d'une "relation hostile" entre cette dénonciatrice et l'accusé, d'une "ambiance lourde" au sein du SVE. Un conflit entre deux personnes serait-il donc à l'origine d'une affaire qui ébranle Genève ? "J'irais trop loin si j'imputais cette dénonciation à ce seul facteur", a répondu M. Jornot.
Le patron du Ministère public a encore mentionné des dénonciations "fluctuantes" de la part de l'accusatrice. Il a également reconnu qu'il n'avait pas eu de "réponse convaincante" à la question de savoir pourquoi cette collaboratrice avait attendu si longtemps avant de signaler le comportement de son collègue.
Dysfonctionnements
Si Olivier Jornot a écarté, à ce stade de l'enquête, les soupçons de fraude, il a bel et bien remarqué des dysfonctionnements au SVE. "Dans un domaine aussi sensible, le processus en vigueur n'est pas toujours appliqué avec la rigueur que l'on serait en droit d'attendre", a-t-il relevé.
La perquisition menée jeudi dernier a ainsi permis de découvrir une certaine désorganisation. Une vingtaine d'enveloppes ouvertes et environ 80 autres fermées venant des Suisses de l'étranger ont été trouvées dans le bureau du prévenu. Quelques bulletins déchirés ont aussi été découverts dans une poubelle.
L'accusé a donné des "micro-explications" pour justifier ces "quelques confettis de bulletins", a rapporté Olivier Jornot. Il a ajouté que cet auxiliaire avait lui-même tiré la sonnette d'alarme auprès de sa hiérarchie au sujet des problèmes d'organisation au SVE.
Le prévenu, âgé d'une trentaine d'années, et son accusatrice sont tous deux des auxiliaires au SVE, où ils travaillent depuis plusieurs années sur appel. Ils officient dans l'équipe "courrier", chargée de réceptionner le matériel de vote par correspondance.
(KEYSTONE-ATS)
Économie
Le projet de patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy prend du retard
Initialement prévue pour décembre 2028, la mise en service de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (GE) est envisagée pour la saison 2030. Ces quinze mois de retard ne sont pas exceptionnels pour un projet de construction de cette envergure, assure le canton.
Ce décalage par rapport au calendrier prévu a été révélé vendredi par 20 minutes et Léman Bleu. Le Département de la cohésion sociale (DCS), dont dépendent les sports, précise que des ajustements sont souvent nécessaires à l'issue des études préliminaires.
Un crédit de 138 millions de francs est prévu pour la réalisation de l'infrastructure. Un projet de loi d'investissement sera déposé en automne 2025 devant le Grand Conseil. Cette patinoire porte le nom du Nid des Aigles, en écho au club de hockey du Genève-Servette qui deviendra maître des lieux et dont l'aigle est le symbole.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Cassis veut que le Conseil de sécurité reste engagé sur la science
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut revenir de sa présidence de réunions du Conseil de sécurité de l'ONU à New York avec des garanties que l'organe reste engagé sur la science. La Suisse dévoilera une déclaration présidentielle.
"J'espère que nous reviendrons de New York avec le sentiment du devoir accompli", a affirmé vendredi à Meyrin (GE) le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). "Nous devons voir les dynamiques mondiales au travers de la science", a-t-il insisté au sommet de l'Anticipateur de Genève sur la science et la diplomatie (GESDA).
Le 21 octobre, M. Cassis présidera une discussion au Conseil de sécurité sur les effets de la science et des technologies sur la paix et la sécurité. Selon lui, la communauté internationale doit anticiper "les nouvelles sortes de conflits que nous voulons éviter" et établir des "règles" et des "limites". Et d'ajouter que le Conseil doit "rester engagé".
Le GESDA a officiellement lancé vendredi le "portail d'anticipation", sa seconde grande initiative.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Passerelle du Mont-Blanc: recours déposé contre des affiches
La votation du 24 novembre en Ville de Genève sur le crédit de 54,6 millions de francs destiné à la réalisation de la passerelle piétonne en amont du pont du Mont-Blanc est visée par un recours. Le MCG a saisi la justice au sujet des affiches explicatives installées par la Municipalité et qui violeraient la garantie des droits démocratique.
Le MCG a déposé jeudi un recours auprès de la Chambre constitutionnelle, indique vendredi le parti dans un communiqué. Le MCG estime que les panneaux sur le projet de passerelle installés sur place par la Ville ainsi que les informations sur son site internet violent la garantie des droits politique. Il s'agit de propagande, selon le MCG.
"Pour empêcher que le vote soit faussé, le MCG a d'abord mis en demeure le Conseil administratif de retirer les panneaux placés au Pont du Mont-Blanc", relève le parti. Ces panneaux n'ayant pas été enlevés, le MCG a saisi la justice. Dans son recours, le MCG demande une annulation et un report de la votation du 24 novembre.
Posées aux deux extrémités du pont, ces affiches donnent des explications sur le projet de passerelle. Cet ouvrage métallique doit permettre de séparer les piétons du reste du trafic, de supprimer un trottoir sur le pont du Mont-Blanc et de créer une nouvelle piste cyclable bidirectionnelle.
Les opposants doutent de l'utilité de l'ouvrage en matière de mobilité et craignent son impact écologique. Un crédit de 54,6 millions de francs a été attaqué par référendum qui a été lancé par des citoyens et par l'association SOS Patrimoine CEG. Au Conseil municipal, le crédit avait été accepté à une large majorité, à l'exception du MCG et de membres d'Ensemble à Gauche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Recours des communes riveraines contre la convention d'objectifs
L’Association Transfrontalière des Communes Riveraines de l’Aéroport de Genève (ATCR-AIG) a déposé un recours contre la convention d'objectifs 2024-2029 qui lie l'aéroport de Genève (AIG) à l'Etat. Elle conteste le manque d'objectifs clairs de réduction des nuisances générées par l'activité de l'aéroport.
"La population a demandé par votation que l'on prenne des mesures contre les nuisances de l'aéroport et notamment contre les vols de nuit. On espérait voir apparaître ces mesures dans cette convention d'objectifs, comme demande la loi. Mais cette convention se contente d'intention, d'études et de réflexions", a déclaré vendredi sur les ondes de la RTS Mathias Buschbeck, président de l'ACTR-AIG.
Le recours, qui émane aussi de l'ATE Genève et d'un particulier, a été déposé auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice, a précisé M. Buschbeck à Keystone-ATS. La convention n'est pas conforme à la loi, souligne le conseiller administratif de Vernier.
Les recourants espèrent que la justice "casse cette convention" afin d'en faire une qui respecte les dispositions légales. Ils veulent aussi restaurer le dialogue "aujourd'hui au point mort".
Les Genevois ont accepté en novembre 2019 l'initiative pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève. Or, selon les recourants, la convention d'objectifs ne respecte pas la volonté populaire d'un développement maîtrisé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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