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Le monde de la santé réuni à Genève sur l'Ukraine et la pandémie

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Le conseiller fédéral Alain Berset a répété que la Suisse était favorable à un renforcement des instruments de réponse aux pandémies avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au centre du dispositif. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le monde de la santé est à Genève pour préparer la prochaine pandémie et alerter sur l'effet de la guerre en Ukraine. En ouvrant dimanche l'Assemblée mondiale de la santé, le conseiller fédéral Alain Berset a appelé à protéger l'accès aux soins dans les conflits.

La "santé pour la paix" est au centre de la première réunion en présentielle des 194 Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis le début de la pandémie. Alors même que des centaines d'assauts ont été perpétrés contre des centres de santé en Ukraine.

Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement et environ 120 ministres participent à la réunion. Devant eux, le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) a dénoncé "des actes inacceptables" contre les civils, en violation du droit international humanitaire (DIH).

Et d'appeler tous les Etats et les parties à des conflits à honorer les règles en protégeant les blessés, les malades et le personnel de santé. Face aux "conséquences dévastatrices" de la guerre en Ukraine, le président français Emmanuel Macron a lui salué le rôle de l'OMS pour les civils.

Ciblée par une récente résolution de l'OMS Europe, la Russie reste membre et participe à la conférence. A ce stade, une demande de suspension ne figure pas dans le projet de résolution qui va condamner la situation en Ukraine et que le président français a appelé à soutenir.

Décision sur une initiative de la Suisse

De son côté, la Suisse s'engage plus largement sur la santé et la paix. Berne et Oman ont lancé une initiative depuis plusieurs années pour faire de la santé une composante importante pour la paix dans les conflits émergents ou les périodes post-conflits. Une décision sur celle-ci sera prise lors de l'Assemblée.

Outre la guerre en Ukraine, le renforcement de la santé mondiale pour préparer les prochaines pandémies sera largement discuté jusqu'à samedi prochain à Genève. Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a relevé que le nombre de nouveaux cas de Covid augmente dans près de 70 pays. "Nous ne pouvons toujours pas anticiper l'intensité" de la pandémie, a-t-il ajouté, appelant les gouvernements à être prêts à relancer des restrictions.

"La santé mondiale continue d'être confrontée à des problèmes comme jamais auparavant", a estimé de son côté le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Pour la Suisse, il faut que l'organisation reste "le centre de la gouvernance mondiale de la santé". Et même que son rôle soit étendu.

L'OMS avait été notamment critiquée par plusieurs acteurs importants sur sa réaction à l'arrivée du coronavirus. Elle "a besoin d'un soutien mondial et d'investissements", a aussi dit M. Guterres.

Dispositif sanitaire en discussion

En décembre, un groupe intergouvernemental de négociation, dont fait partie la Suisse, avait été établi en vue d'un accord international face aux pandémies. Pour le moment, seules des questions organisationnelles ont été discutées. L'arrangement devrait être finalisé en 2024.

L'Assemblée mondiale de la santé doit se pencher sur la poursuite des efforts pour réviser le Règlement sanitaire international. Celui-ci cadre la réponse aux urgences de santé publique, mais a été largement ciblé depuis l'arrivée du coronavirus.

M. Berset a rappelé que la Suisse soutient ces deux approches. Pour Berne, un futur accord ne doit pas remplacer le Règlement. Le premier doit être plus large sur des questions comme le partage de vaccins, alors que le second doit rester davantage ciblé sur la sécurité sanitaire, selon la Suisse.

En attendant, une Commission permanente d'urgence au Conseil exécutif, activable en 24 heures en cas d'urgence sanitaire internationale, doit être décidée durant l'Assemblée. M. Macron a lancé un vibrant soutien à ce dispositif.

Soutien au financement plus durable

Côté financement, la part des contributions obligatoires, à 20% des 5,8 milliards de francs de l'organisation, pourrait être augmentée à 50% d'ici une dizaine d'années. Selon M. Berset, "nous avons compris, collectivement, la nécessité d'avoir une OMS forte", dotée de moyens adaptés et d'autorité pour préparer et répondre aux pandémies.

M. Tedros doit être reconduit mardi pour un second mandat, étant le seul candidat. Après une vague d'Ebola, il aura été confronté à la pandémie, plus grave épidémie en un siècle qui a fait au moins environ 15 millions de victimes, et à plusieurs conflits, notamment en Ethiopie, son pays.

Au bord des larmes dimanche, il a dénoncé les effets de la guerre, auxquels lui-même a été confronté. Avec l'anticipation des épidémies, le renforcement de l'OMS constituera l'un des chantiers de son probable prochain mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Plan-les-Ouates accueille le festival Carambole dédié au cirque

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La jonglerie sera à l'honneur du festival Carambole qui aura lieu à Plan-Les-Ouates du vendredi 25 au dimanche 27 octobre (image prétexte). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Dédié aux arts du cirque, le festival Carambole aura lieu du 25 au 27 octobre à Plan-les-Ouates (GE). Cette manifestation organisée par le collectif Les Boutures est ouverte aux adultes, aux enfants, aux professionnels et aux amateurs. Au programme: des ateliers, des spectacles et une grande parade.

Considéré comme l'un des meilleurs jongleurs actuels, l'artiste Wes Peden se produira vendredi soir avec son spectacle "Rollercoaster". Cet Américain, qui a décroché plusieurs records du monde, est une figure de proue de la jonglerie contemporaine.

Plusieurs compagnies suisses et internationales présenteront des spectacles pendant ces trois jours de festival. Il y aura également une scène ouverte, des jeux de jonglerie et une grande parade en musique dans les rues de Plan-les-Ouates. Carambole est aussi une convention qui rassemble des passionnés de cirque afin d'échanger sur leurs pratiques.

www.carambole.lesboutures.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le projet de patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy prend du retard

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Le projet de la nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc, qui accueillera l'équipe du Geneve-Servette Hockey Club, prend du retard par rapport au calendrier initial (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Initialement prévue pour décembre 2028, la mise en service de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (GE) est envisagée pour la saison 2030. Ces quinze mois de retard ne sont pas exceptionnels pour un projet de construction de cette envergure, assure le canton.

Ce décalage par rapport au calendrier prévu a été révélé vendredi par 20 minutes et Léman Bleu. Le Département de la cohésion sociale (DCS), dont dépendent les sports, précise que des ajustements sont souvent nécessaires à l'issue des études préliminaires.

Un crédit de 138 millions de francs est prévu pour la réalisation de l'infrastructure. Un projet de loi d'investissement sera déposé en automne 2025 devant le Grand Conseil. Cette patinoire porte le nom du Nid des Aigles, en écho au club de hockey du Genève-Servette qui deviendra maître des lieux et dont l'aigle est le symbole.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Cassis veut que le Conseil de sécurité reste engagé sur la science

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Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut que le Conseil de sécurité de l'ONU anticipe les effets des futurs défis scientifiques pour la paix et la sécurité. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut revenir de sa présidence de réunions du Conseil de sécurité de l'ONU à New York avec des garanties que l'organe reste engagé sur la science. La Suisse dévoilera une déclaration présidentielle.

"J'espère que nous reviendrons de New York avec le sentiment du devoir accompli", a affirmé vendredi à Meyrin (GE) le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). "Nous devons voir les dynamiques mondiales au travers de la science", a-t-il insisté au sommet de l'Anticipateur de Genève sur la science et la diplomatie (GESDA).

Le 21 octobre, M. Cassis présidera une discussion au Conseil de sécurité sur les effets de la science et des technologies sur la paix et la sécurité. Selon lui, la communauté internationale doit anticiper "les nouvelles sortes de conflits que nous voulons éviter" et établir des "règles" et des "limites". Et d'ajouter que le Conseil doit "rester engagé".

Le GESDA a officiellement lancé vendredi le "portail d'anticipation", sa seconde grande initiative.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Passerelle du Mont-Blanc: recours déposé contre des affiches

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Le MCG a déposé un recours contre les affiches qui détaillent les spécificités du projet de passerelle piétonne soumis en votation le 24 novembre prochain (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La votation du 24 novembre en Ville de Genève sur le crédit de 54,6 millions de francs destiné à la réalisation de la passerelle piétonne en amont du pont du Mont-Blanc est visée par un recours. Le MCG a saisi la justice au sujet des affiches explicatives installées par la Municipalité et qui violeraient la garantie des droits démocratique.

Le MCG a déposé jeudi un recours auprès de la Chambre constitutionnelle, indique vendredi le parti dans un communiqué. Le MCG estime que les panneaux sur le projet de passerelle installés sur place par la Ville ainsi que les informations sur son site internet violent la garantie des droits politique. Il s'agit de propagande, selon le MCG.

"Pour empêcher que le vote soit faussé, le MCG a d'abord mis en demeure le Conseil administratif de retirer les panneaux placés au Pont du Mont-Blanc", relève le parti. Ces panneaux n'ayant pas été enlevés, le MCG a saisi la justice. Dans son recours, le MCG demande une annulation et un report de la votation du 24 novembre.

Posées aux deux extrémités du pont, ces affiches donnent des explications sur le projet de passerelle. Cet ouvrage métallique doit permettre de séparer les piétons du reste du trafic, de supprimer un trottoir sur le pont du Mont-Blanc et de créer une nouvelle piste cyclable bidirectionnelle.

Les opposants doutent de l'utilité de l'ouvrage en matière de mobilité et craignent son impact écologique. Un crédit de 54,6 millions de francs a été attaqué par référendum qui a été lancé par des citoyens et par l'association SOS Patrimoine CEG. Au Conseil municipal, le crédit avait été accepté à une large majorité, à l'exception du MCG et de membres d'Ensemble à Gauche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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