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Genève

Un syndicat étudiant demande à l'UNIGE de renoncer à porter plainte

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La CUAE estime qu'il existe une transphobie structurelle au sein de l'UNIGE (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La CUAE (Conférence Universitaire des Associations d'Etudiant.e.x.s) a demandé lundi à l'Université de Genève (UNIGE) de renoncer à porter plainte contre des militants qui avaient interrompu la semaine passée une conférence qu'ils jugeaient transphobe. Dans un communiqué, le syndicat étudiant déplore "le tournant répressif que prend cette affaire".

Les incidents se sont déroulés mardi dernier. Le professeur de littérature française contemporaine Eric Marty, de l'Université de Paris-Diderot, invité par le département de français de l'UNIGE, devait présenter son livre "Le Sexe des Modernes. Pensée du neutre et théorie du genre". Il n'a finalement jamais pu s'exprimer.

Une trentaine de militants ont fait irruption dans la salle qui accueillait l'événement. Après avoir déployé une banderole, ils s'en sont pris au professeur, chiffonnant ses notes. La directrice du département a tenté en vain d'apaiser la situation. Les militants ont refusé le dialogue avec "une femme blanche non trans".

Cet incident était le deuxième du genre à quelques semaines d'intervalle. L'UNIGE avait annoncé la semaine dernière sa ferme intention de porter plainte pénale pour contrainte et violation de domicile. Son recteur Yves Flückiger s'était inquiété, dans la presse, de ces attaques contre la liberté d'expression.

La CUAE déplore, de son côté, le virage pris par cette affaire. Elle demande à l'UNIGE "d'arrêter, de manière plus générale, d'utiliser la répression administrative, policière et judiciaire comme moyen de réagir à la contestation au sein de l'université". Selon le syndicat, l'ouvrage du professeur Marty est "transphobe".

La CUAE demande par ailleurs à l'UNIGE de "reconnaître le niveau structurel de la transphobie au sein de l'université et de lutter contre ces manifestations (de transphobie) aussi bien dans l'accomplissement des tâches d'enseignement et de recherche que dans les relations au sein de la communauté académique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Explications confuses de la femme qui a tué son mari à Vernier (GE)

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Près de quatre ans après les faits, la femme qui a tué son mari au bord du Rhône à Vernier comparaît devant le Tribunal criminel de Genève (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Près de quatre ans après les faits, la femme qui a tué son mari près du Rhône, à Vernier, comparaît devant le Tribunal criminel de Genève. Poursuivie pour assassinat, elle a livré lundi des explications confuses, se posant en victime.

"Je vais faire quoi de ma vie, moi? Je n'ai pas voulu tout ça. S'il n'avait pas eu d'arme, je n'aurais jamais fait une chose pareille", a relevé, en larmes, la prévenue. Le soir du 29 décembre 2021, alors que le couple s'est encore disputé, elle suit son mari sur un chemin isolé et lui tire une balle dans le dos. L'homme appelle la police, mais il meurt avant l'arrivée de l'ambulance.

Lundi matin, la quinquagénaire a soutenu que rien n'indiquait, sur le moment, qu'elle avait touché son mari de quinze ans son cadet et originaire de l'Ile Maurice. Un homme toxicomane, alcoolique et menaçant, selon elle, mais qu'elle "aime toujours". Les expertises psychiatriques décrivent une femme jalouse et contrôlante, souffrant d'un "grave trouble mixte de la personnalité paranoïaque et borderline".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Anières vote sur la création d'un réseau de chauffage à distance

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Un projet de chauffage à distance, alimenté par l'eau du lac, est contesté par référendum à Anières (GE). La population se prononcera le 30 novembre. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Anières (GE) vote dimanche 30 novembre sur un crédit de construction de 19,5 millions de francs pour la réalisation d'un réseau de chauffage à distance alimenté par l'eau du lac. Les partisans défendent une réponse durable aux défis énergétiques alors que les référendaires fustigent un projet "inabouti et démesuré".

Porté par l'exécutif de la commune, ce réseau de chauffage permettra de raccorder tous les bâtiments du centre du village, dont l'école, la crèche et la mairie. Les habitations hors du tracé du réseau pourront bénéficier d'une contrepartie financière pour remplacer leur chaudière à gaz ou à mazout par une pompe à chaleur.

L'objectif est de renforcer l'utilisation des énergies renouvelables et d'assurer l'indépendance énergétique d'Anières. L'exécutif défend "une solution pérenne pour l'avenir de la commune". L'eau sera puisée à une profondeur de 37 mètres pour être distribuée par des conduites enterrées dans 39 sous-stations.

Aussi du froid

Tous les bâtiments sur le tracé pourront être raccordés. Mais il n'y a aucune obligation. Selon les autorités communales, 90% des propriétaires ont manifesté leur intérêt pour un raccordement. La pompe à chaleur (PAC), qui est indispensable, doit être installée par le propriétaire, à ses frais. A noter que ce réseau peut aussi rafraîchir les maisons par forte chaleur.

Le crédit de 19,5 millions de francs a été voté en décembre 2024. Selon les autorités, il ne fallait pas attendre davantage, car les autorisations de construire arrivent à échéance en juin 2026. Passé ce délai, il faudra les redéposer avec un risque de nouvelles exigences de la part des services de l'Etat et des surcoûts.

Investissement démesuré

Des membres du PLR ont lancé le référendum estimant que le projet avait été voté dans la précipitation, sans clarifier les risques financiers. Les référendaires dénoncent un investissement total, qui avoisinerait les 25 millions de francs, un montant démesuré pour ne chauffer que le centre du village. Ils affirment également que les coûts de construction et d'entretien sont sous-estimés.

Au-delà de l'aspect financier, les référendaires remettent en cause le bilan écologique de ce réseau de chauffage à distance, sans compter des nuisances considérables pour les habitants du centre du village qui subiront des travaux. Ils s'opposent à un projet inadapté pour le village et proposent d'étudier des alternatives pour réduire la dépendance aux carburants fossiles importés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur

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A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" présentera une vingtaine de films du 26 au 30 novembre (image d'archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" (PFCE) débutera le 26 novembre aux cinémas du Grütli et au Musée d'ethnographie de Genève (MEG), jusqu'au 30 novembre. Au programme, 22 films réalisés entre 1960 et aujourd'hui.

"Depuis 23 mois, partout dans le monde, la société civile descend dans la rue pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien. Elle dénonce l’horreur du génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie et l’impunité d’Israël", soutient le PFCE dans un communiqué. La production cinématographique qui s'est ralentie a poussé le festival à s'intéresser aux films d'il y a trente ans et plus.

Les thèmes évoqués par ces films ont surpris par leur similarité avec ceux d'aujourd'hui, indique le communiqué. "La place des femmes dans la société, la liberté dans l'art de filmer les corps et l'effacement programmé de la culture" s'y retrouvent.

Cinq cinéastes palestiniens viendront présenter leurs films à Genève lors du PFCE. Comme Laila Abbas, réalisatrice de la comédie dramatique "Thank you for banking with us!", qui ouvrira le festival au MEG.

Le festival sera aussi l'occasion de découvrir l'exposition "Je suis palestinienne, j'ai le droit de broder comme les Palestiniennes" de Nur Dasoki, artiste diplômée de la Haute école des arts dramatiques à Genève. Elle "affirme une identité multiple nourrie par l'exil, la transmission et la création", célèbre la résistance culturelle palestinienne et "questionne l'appartenance à travers les fils de la diaspora".

www.palestine-fce.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Xhaka: "Ce sera parfait mardi quand nous serons qualifiés"

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Granit Xhaka (no 10) et la Suisse veulent finir le travail au Kosovo. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Après la belle victoire contre la Suède samedi à Genève (4-1), Granit Xhaka et la Suisse veulent finir le travail au Kosovo. Même si la qualification pour le Mondial est déjà quasiment acquise.

"Nous avons réalisé un parcours presque parfait pour le moment dans ces qualifications. Ce sera parfait mardi quand nous serons qualifiés", a déclaré le capitaine bâlois lors de son passage en zone mixte.

Avec quatre victoires et un match nul, la Suisse aurait difficilement pu faire mieux depuis le mois de septembre. Mais l'étonnante campagne réussie par le Kosovo, qui a gagné samedi en Slovénie (2-0) et pointe toujours à trois longueurs, empêche pour l'instant les Helvètes de fêter leur qualification.

"Nous sommes proches, mais nous devons rester prudents. Le Kosovo est un adversaire redoutable, qui a battu toutes les équipes du groupe sauf nous", a mis en garde Xhaka.

Eviter une "remontada"

Le no 10, qui a marqué le 2-1 samedi sur penalty, sait bien que seule une défaite par six buts d'écart mardi à Pristina forcerait la Suisse à disputer les barrages. Comme son sélectionneur Murat Yakin, il a toutefois rappelé que tout était possible dans le football.

"Nous avons vu suffisamment de retournement de situation du genre, et nous ne voulons pas nous y ajouter. Nous avons beaucoup de respect pour le Kosovo, mais si nous perdons 6-0, nous ne pourrons nous en prendre qu'à nous-mêmes", a-t-il dit.

L'homme aux 142 sélections a quand même évoqué la désormais très probable participation de la Suisse à une sixième Coupe du monde consécutive depuis 2006: "Ce serait historique, et nous allons faire sorte d'écrire cette histoire. Ce pourrait être la dernière Coupe du monde pour beaucoup d'entre nous. Nous sommes toujours aussi excités à l'idée d'y participer et nous voulons aussi motiver les jeunes joueurs qui pourraient y aller pour la première fois."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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