Genève
Cassis n'exclut pas la fin de l'Ukraine comme "pays indépendant"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/03/le-president-de-la-confederation-ignazio-cassis-condamne-fermement-lattaque-contre-un-entrepot-du-comite-international-de-la-croix-rouge-cicr-en-ukraine-1000x600.jpg&description=Cassis n'exclut pas la fin de l'Ukraine comme "pays indépendant"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Suisse condamne "avec la plus grande fermeté possible" l'attaque contre un entrepôt du CICR à Marioupol. Jeudi à Genève, le président de la Confédération Ignazio Cassis a promis d'aider l'Ukraine ces prochaines années si elle "reste un pays indépendant".
L'attaque contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) constitue "une grave violation du droit international humanitaire (DIH)", a-t-il affirmé à la presse avant le début du premier Forum international sur la coopération à Genève. "C'est juste inacceptable", tout comme les attaques indiscriminées contre les civils, a-t-il ajouté.
Un entrepôt du CICR a été visé ces derniers jours par des bombardements russes à Marioupol, mais l'organisation n'a plus de collaborateur ni d'aide dans la ville assiégée. Comme la Suisse, elle a dû faire face à des incompréhensions sur son rôle neutre dans cette crise. Berne a été ciblée par Moscou pour avoir repris les sanctions et l'organisation a été confrontée à une campagne de désinformation après la visite de son président Peter Maurer en Russie.
En ouvrant le Forum qui aura lieu chaque année, M. Cassis a à nouveau justifié les sanctions, rappelant la différence entre le droit et la politique. Et le président de la Confédération de demander si le pays serait resté neutre "en ne faisant rien". Une situation qui aurait aidé "l'agresseur", a-t-il affirmé.
Impact pendant des décennies
Plus largement, le président de la Confédération promet que la Suisse continuera à aider Kiev dans les prochaines années. "Si l'Ukraine reste un pays indépendant", a-t-il toutefois ajouté à l'occasion de la conférence de presse. Selon lui, le conflit pourrait avoir un impact "pendant des décennies" et entièrement changer l'approche sur la sécurité européenne.
Mais "nous ne sommes qu'au début", a-t-il insisté. Pour le moment, la Suisse se concentre sur l'assistance humanitaire et la recherche d'un cessez-le-feu. M. Cassis a promis d'oeuvrer "activement" pour garantir que le monde "sorte de cette guerre horrible" en Ukraine. Il a mis en avant la disponibilité des bons offices suisses.
Pour le moment, Israël a tenté une médiation, suivie par la Turquie qui accueille les négociations entre la Russie et l'Ukraine et est restée prudente sur les sanctions. Certains, dont l'UDC, estiment que la Suisse n'est pas bien positionnée depuis qu'elle a décidé de reprendre le dispositif coercitif de l'UE contre Moscou.
Climat et migrations
"Nous sommes prêts" à contribuer à la paix, a affirmé le président de la Confédération. Il a aussi mentionné les discussions qu'il a eues avec des réfugiés lors de son voyage récent dans la région. Celles-ci "ne laissent personne indifférent, pas même le président de la Confédération", a-t-il dit.
M. Cassis a appelé aussi à ne pas oublier les autres environnements inquiétants pour la communauté internationale. Notamment le changement climatique, qui n'épargne pas la Suisse et qui provoque des conflits, ou des migrations.
"Nous n'avons pas le droit" d'arrêter de réfléchir à la lutte contre le réchauffement climatique malgré les crises actuelles, a ajouté de son côté la cheffe de la Direction du développement et de la coopération (DDC), Patricia Danzi. Le président de la Confédération a réclamé une collaboration entre tous les acteurs, des scientifiques au secteur privé en passant par les responsables politiques, pour faire face à ces difficultés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
La Suisse peut se qualifier pour le Mondial samedi
L'équipe de Suisse peut se qualifier pour la Coupe du monde 2026 samedi à Genève (20h45). Face à une Suède diminuée qui n'a plus rien à jouer, la sélection de Murat Yakin se doit de plier l'affaire.
Quels sont les scénarios qui permettraient aux Suisses de fêter leur qualification devant le public romand ? Pour le dire simplement, ils doivent obtenir davantage de points que le Kosovo, qui affronte la Slovénie dans le même temps. Un match nul contre les Scandinaves pourrait donc suffire, si les Kosovars s'inclinent à Ljubljana.
En cas de résultat équivalent, le billet pour l'Amérique du Nord serait pratiquement composté. La différence de buts largement en faveur des Suisses ne laisserait que peu de place au doute avant le dernier duel entre les deux pays à Pristina, mais l'infime possibilité d'une déroute mardi soir priverait Granit Xhaka et ses coéquipiers d'une communion avec le public du Stade de Genève.
Les joueurs de Murat Yakin semblent toutefois faire fi de toutes ces considérations. "Notre seul objectif, c'est de battre la Suède", déclarait mercredi le Fribourgeois Michel Aebischer. Le lendemain, son coéquipier zurichois Manuel Akanji lui a emboîté le pas: "Nous savons que tout est entre nos mains. Et nous sommes très motivés."
Changement de sélectionneur
La Suisse aborde en outre ce cinquième des six matches de qualification avec de nombreuses certitudes, notamment sur le plan défensif. Son gardien Gregor Kobel, qui a longtemps cherché son premier blanchissage pour faire oublier Yann Sommer, n'a plus encaissé de but sous le maillot helvétique depuis juin.
En revanche, Murat Yakin et son staff sont dans la brume en ce qui concerne l'adversaire suédois qui se présente à eux au bout du Léman. Le drakkar viking navigue en effet à vue depuis le licenciement du sélectionneur Jon Dahl Tomasson, qui n'a pas survécu aux deux défaites d'octobre contre la Suisse et le Kosovo.
Le Danois, qui communiquait en anglais avec ses joueurs, a été remplacé par... l'Anglais Graham Potter, qui maîtrise quant à lui parfaitement le suédois pour avoir longuement entraîné le club d'Östersunds dans les années 2010. Le technicien britannique avait ensuite fait de Brighton un bon club de Premier League avant de connaître deux expériences compliquées à Londres, d'abord à Chelsea puis tout récemment à West Ham.
Avec un point en quatre matches, la Suède n'a qu'un maigre espoir de terminer à la deuxième place du groupe, mais elle devrait quoiqu'il arrive disputer les barrages, grâce à ses bons résultats en Ligue des nations. Cela n'empêche pas Manuel Akanji de rester sur ses gardes: "Nous ne savons pas dans quel système ils vont évoluer, ni avec quels joueurs. Et avec leur nouvel entraîneur, ils auront tous envie de s'illustrer."
Une Suède décimée
Graham Potter aurait toutefois certainement préféré disposer d'un effectif au complet pour préparer au mieux son équipe aux périlleux barrages du mois de mars. Déjà privé de l'avant-centre d'Arsenal Viktor Gyökeres (cuisse), il a dû essuyer le forfait du jeune milieu de Tottenham Lucas Bergvall (commotion) cette semaine.
La présence sur le pré genevois de l'attaquant star Alexander Isak est également loin d'être garantie. Après avoir manqué quatre matches pour une blessure à l'aine, l'homme qui valait 140 millions de francs - et qui n'a toujours pas marqué en championnat depuis son transfert à Liverpool - est resté sur le banc dimanche lors de la cuisante défaite des Reds contre Manchester City (3-0).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Qui pour remplacer Remo Freuler ?
Qui remplacera Remo Freuler au milieu du terrain de l'équipe de Suisse samedi contre la Suède ? C'est la principale interrogation entourant les onze titulaires qu'alignera Murat Yakin à Genève.
"J'ai plusieurs options à ce poste avec Djibril Sow, Simon Sohm, Michel Aebischer, et même Johan Manzambi", a rappelé le sélectionneur vendredi en conférence de presse. Le Bâlois s'est encore lamenté du forfait de Freuler, victime d'une fracture de la clavicule, qui est venu s'ajouter à ceux des milieux défensifs Denis Zakaria et Ardon Jashari.
A un peu plus de 24 heures du duel face aux Scandinaves, Murat Yakin n'a pas laissé transparaître le moindre indice concernant l'identité de celui qui évoluera au côté du capitaine Granit Xhaka. "J'ai essayé plusieurs choses cette semaine, récupéré de bonnes informations, mais je ne vais rien révéler", a-t-il dit.
Aebischer en pole ?
Faire commencer Manzambi au poste de no 6 reviendrait à se priver d'un des rares jokers offensifs capables de redynamiser l'attaque helvétique. Le Genevois ne compte en outre qu'une seule titularisation, tout comme Sohm, qui avait joué 60 minutes au poste de no 10 il y a un an face à l'Espagne (défaite 3-2 à Tenerife).
Sow n'a quant à lui pas entièrement convaincu à Ljubljana, où la Suisse s'était heurtée au mur slovène (0-0) en octobre. Il avait remplacé le Bernois Fabian Rieder, lequel devrait retrouver sa place en soutien de l'indiscutable trio d'attaque Ndoye - Embolo - Vargas.
Michel Aebischer pourrait donc bien en profiter. Car même s'il évolue d'ordinaire un cran plus haut avec l'équipe de Suisse - la faute au vivier impressionnant de sentinelles helvétiques - le Fribourgeois de Pise a bien rappelé mercredi devant la presse qu'il était avant tout un "milieu défensif".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le projet de loi sur le climat enterré en commission
A Genève, le projet de loi sur le climat, qui était porté par l'ex-conseiller d'Etat Antonio Hodgers, a du plomb dans l'aile. La majorité de droite de la commission de l'environnement et de l'agriculture du Grand Conseil a refusé l'entrée en matière sur ce texte, coupant court à tout débat. La plénière devra encore se prononcer.
L'entrée en matière a été refusée par 9 voix (PLR, UDC, le Centre et MCG) contre 5 (les Vert-es et les socialistes) et une abstention (LJS), a indiqué vendredi la commission dans un communiqué. Si les positions des commissaires sont suivies par les groupes en plénière, le projet de loi sur le climat sera définitivement enterré.
La majorité a refusé l'entrée en matière, estimant que le plan climat qui est déjà en place suffit. Elle préfère "travailler sur des mesures concrètes plutôt que sur une loi déclamatoire avec de grands objectifs qui seront difficiles à mettre en oeuvre".
Dans un communiqué, les Vert-e-s expriment "leur profonde indignation face à ce mépris affiché, à la fois envers l'urgence climatique et envers le travail mené depuis deux ans par le département et les milieux concernés". "Genève reste bloquée au stade des intentions", déplorent les écologistes.
La coalition climat, qui réunit dix associations écologistes et syndicales, a annoncé vendredi qu'elle envisageait de lancer une initiative populaire cantonale, sous réserve du vote du Grand Conseil en plénière.
Deuxième mouture
Le projet de loi sur le climat est le fruit d'un compromis impliquant certains milieux économiques, des associations environnementales et des syndicats. Il s'agit d'ancrer dans la loi le plan climat cantonal. L'objectif reste d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
Cette nouvelle mouture du projet de loi sur le climat, qui avait été présentée en octobre 2024 par Antonio Hodgers, faisait suite au refus d'une première version par la commission de l'environnement et de l'agriculture. Des amendements étaient en discussion sur cette nouvelle version.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Chantier à la rue de Carouge: les trams de retour dès le 6 décembre
Les trams des lignes 12 et 18 circuleront à nouveau sur la rue de Carouge à partir du samedi 6 décembre, comme prévu. Les travaux réalisés pour les Transports publics genevois (TPG) sur ce tronçon seront terminés à temps pour une reprise de l'exploitation complète de ces deux lignes.
La liaison directe en entre Genève et Carouge sera rétablie, indiquent vendredi les TPG. Mais il faudra tout de même compter avec un détournement ponctuel de la Place de Neuve pendant ce week-end, en raison de La Course de l’Escalade
Tout sera à nouveau normal à partir du lundi 8 décembre. Les trams circuleront sans interruption entre Thônex et Lancy-Bachet pour la ligne 12 ainsi que Meyrin et Grand-Lancy pour la ligne 18. De plus, la ligne 17 retrouvera son parcours initial de Lancy-Pont-Rouge à Annemasse.
Le retour à une exploitation intégrale de ces lignes structurantes correspond à la fin de tous les travaux planifiés par les TPG à la rue de Carouge, en respectant l’agenda des travaux annoncé. Ces interventions avaient pour objectif de garantir une exploitation fiable du réseau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
L'Etat de Vaud va réinjecter 17 millions pour aider les vignerons
-
VaudIl y a 3 jours
Plan d'économie et grosse réorganisation à l'hôpital d'Yverdon
-
SuisseIl y a 3 jours
La nuit a été illuminée par des aurores boréales en Suisse
-
SuisseIl y a 3 jours
Les femmes obligées de suivre la journée d'information sur l'armée
-
SuisseIl y a 3 jours
Neuchâtel s'attend à un déficit de 6,56 millions en 2026
-
InternationalIl y a 3 jours
L'affaire Esptein encore relancée, Trump sur la défensive
-
SuisseIl y a 2 jours
Neuchâtel: le lynx tiré était gravement malade
-
ClimatIl y a 2 jours
Tempête à Festi'neuch: préjudice de 600'000 francs pour le festival


