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Genève

Déficit de 419,6 millions au projet de budget 2023 de l'Etat

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Le Conseil d'Etat genevois in corpore a présenté jeudi son projet de budget de l'Etat qui affiche un déficit de 419,6 millions de francs. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le projet de budget 2023 de l'Etat de Genève prévoit un déficit de 419,6 millions de francs. La croissance des charges s'élève à 3,7%. Parmi les mesures d'économie prévues: la suspension de l'annuité et l'octroi d'une demi-indexation pour les fonctionnaires.

"La charge institutionnelle revient maintenant au Grand Conseil", a relevé jeudi devant la presse le conseiller d'Etat Antonio Hodgers. Le gouvernement ne veut pas revivre le scénario de l'an dernier: le parlement avait refusé le budget obligeant l'Etat à fonctionner sur la base du 12e des sommes votées en 2021, ainsi que des crédits supplémentaires votés au cours de l'année.

Avant de se lancer dans les discussions qui s'annoncent compliquées en cette année préélectorale, le Conseil d'Etat à majorité de gauche a défendu in corpore ses choix politiques. Il compte ainsi allouer davantage de moyens pour l'environnement et l'énergie, la formation, la cohésion sociale et la mobilité. Des investissements conséquents sont aussi dédiés à la transition écologique et numérique.

Le projet de budget 2023 a été élaboré sur la base des douzièmes provisoires avec en toile de fond la crise sanitaire qui déploie encore ses effets ainsi que le conflit en Ukraine. "Il a fallu composer avec ces écueils et ce point de départ déjà biaisé", a relevé Mauro Poggia, président du Conseil d'Etat. La hausse de l'inflation et des taux d'intérêts ont aussi pesé sur l'exercice.

Economie résiliente

Les revenus s'élèvent à 9,37 milliards, soit une progression de 169,9 millions (+1,8%) par rapport au budget 2022 (basé sur les 12es provisoires). La grande argentière Nathalie Fontanet a relevé la résilience de l'économie. Les revenus fiscaux augmentent (+202 millions). Les revenus non fiscaux sont en baisse (-32 millions). La part des revenus de la Banque nationale suisse (BNS) devrait diminuer de moitié par rapport à 2022.

Les charges de fonctionnement passent à 9,79 milliards (+3,7%). Parmi ces charges, 84 millions sont directement liées à l'accueil des réfugiés ukrainiens (47 millions) et aux effets de la crise sanitaires (37 millions). Sans tenir compte des nouveaux postes en lien avec ces deux crises, le Conseil d'Etat table sur la création de 337 postes (+1,9%).

Frein au déficit

Il propose des mesures d'économie à hauteur de 181 millions. La fonction publique est visée avec la suspension de l'annuité (- 59 millions) et l'octroi d'une demi-indexation uniquement (-75,9 millions). "Une indexation complète ne permettrait pas de répondre aux besoins de la population tout en respectant les objectifs légaux", a justifié la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta.

Le canton est tenu par la loi de retrouver le chemin de la croissance d'ici 2026, faute de quoi il faudra activer le frein au déficit obligeant à choisir entre des hausses d'impôts et des baisses de prestations. Le projet de budget 2023 et le plan financier quadriennal 2023-2026 respectent ce cadre légal. A condition de pouvoir réaliser des mesures d'économies, l'exécutif prévoit un retour progressif au déficit maximum admissible dès 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Anières vote sur la création d'un réseau de chauffage à distance

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Un projet de chauffage à distance, alimenté par l'eau du lac, est contesté par référendum à Anières (GE). La population se prononcera le 30 novembre. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Anières (GE) vote dimanche 30 novembre sur un crédit de construction de 19,5 millions de francs pour la réalisation d'un réseau de chauffage à distance alimenté par l'eau du lac. Les partisans défendent une réponse durable aux défis énergétiques alors que les référendaires fustigent un projet "inabouti et démesuré".

Porté par l'exécutif de la commune, ce réseau de chauffage permettra de raccorder tous les bâtiments du centre du village, dont l'école, la crèche et la mairie. Les habitations hors du tracé du réseau pourront bénéficier d'une contrepartie financière pour remplacer leur chaudière à gaz ou à mazout par une pompe à chaleur.

L'objectif est de renforcer l'utilisation des énergies renouvelables et d'assurer l'indépendance énergétique d'Anières. L'exécutif défend "une solution pérenne pour l'avenir de la commune". L'eau sera puisée à une profondeur de 37 mètres pour être distribuée par des conduites enterrées dans 39 sous-stations.

Aussi du froid

Tous les bâtiments sur le tracé pourront être raccordés. Mais il n'y a aucune obligation. Selon les autorités communales, 90% des propriétaires ont manifesté leur intérêt pour un raccordement. La pompe à chaleur (PAC), qui est indispensable, doit être installée par le propriétaire, à ses frais. A noter que ce réseau peut aussi rafraîchir les maisons par forte chaleur.

Le crédit de 19,5 millions de francs a été voté en décembre 2024. Selon les autorités, il ne fallait pas attendre davantage, car les autorisations de construire arrivent à échéance en juin 2026. Passé ce délai, il faudra les redéposer avec un risque de nouvelles exigences de la part des services de l'Etat et des surcoûts.

Investissement démesuré

Des membres du PLR ont lancé le référendum estimant que le projet avait été voté dans la précipitation, sans clarifier les risques financiers. Les référendaires dénoncent un investissement total, qui avoisinerait les 25 millions de francs, un montant démesuré pour ne chauffer que le centre du village. Ils affirment également que les coûts de construction et d'entretien sont sous-estimés.

Au-delà de l'aspect financier, les référendaires remettent en cause le bilan écologique de ce réseau de chauffage à distance, sans compter des nuisances considérables pour les habitants du centre du village qui subiront des travaux. Ils s'opposent à un projet inadapté pour le village et proposent d'étudier des alternatives pour réduire la dépendance aux carburants fossiles importés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur

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A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" présentera une vingtaine de films du 26 au 30 novembre (image d'archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" (PFCE) débutera le 26 novembre aux cinémas du Grütli et au Musée d'ethnographie de Genève (MEG), jusqu'au 30 novembre. Au programme, 22 films réalisés entre 1960 et aujourd'hui.

"Depuis 23 mois, partout dans le monde, la société civile descend dans la rue pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien. Elle dénonce l’horreur du génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie et l’impunité d’Israël", soutient le PFCE dans un communiqué. La production cinématographique qui s'est ralentie a poussé le festival à s'intéresser aux films d'il y a trente ans et plus.

Les thèmes évoqués par ces films ont surpris par leur similarité avec ceux d'aujourd'hui, indique le communiqué. "La place des femmes dans la société, la liberté dans l'art de filmer les corps et l'effacement programmé de la culture" s'y retrouvent.

Cinq cinéastes palestiniens viendront présenter leurs films à Genève lors du PFCE. Comme Laila Abbas, réalisatrice de la comédie dramatique "Thank you for banking with us!", qui ouvrira le festival au MEG.

Le festival sera aussi l'occasion de découvrir l'exposition "Je suis palestinienne, j'ai le droit de broder comme les Palestiniennes" de Nur Dasoki, artiste diplômée de la Haute école des arts dramatiques à Genève. Elle "affirme une identité multiple nourrie par l'exil, la transmission et la création", célèbre la résistance culturelle palestinienne et "questionne l'appartenance à travers les fils de la diaspora".

www.palestine-fce.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Xhaka: "Ce sera parfait mardi quand nous serons qualifiés"

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Granit Xhaka (no 10) et la Suisse veulent finir le travail au Kosovo. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Après la belle victoire contre la Suède samedi à Genève (4-1), Granit Xhaka et la Suisse veulent finir le travail au Kosovo. Même si la qualification pour le Mondial est déjà quasiment acquise.

"Nous avons réalisé un parcours presque parfait pour le moment dans ces qualifications. Ce sera parfait mardi quand nous serons qualifiés", a déclaré le capitaine bâlois lors de son passage en zone mixte.

Avec quatre victoires et un match nul, la Suisse aurait difficilement pu faire mieux depuis le mois de septembre. Mais l'étonnante campagne réussie par le Kosovo, qui a gagné samedi en Slovénie (2-0) et pointe toujours à trois longueurs, empêche pour l'instant les Helvètes de fêter leur qualification.

"Nous sommes proches, mais nous devons rester prudents. Le Kosovo est un adversaire redoutable, qui a battu toutes les équipes du groupe sauf nous", a mis en garde Xhaka.

Eviter une "remontada"

Le no 10, qui a marqué le 2-1 samedi sur penalty, sait bien que seule une défaite par six buts d'écart mardi à Pristina forcerait la Suisse à disputer les barrages. Comme son sélectionneur Murat Yakin, il a toutefois rappelé que tout était possible dans le football.

"Nous avons vu suffisamment de retournement de situation du genre, et nous ne voulons pas nous y ajouter. Nous avons beaucoup de respect pour le Kosovo, mais si nous perdons 6-0, nous ne pourrons nous en prendre qu'à nous-mêmes", a-t-il dit.

L'homme aux 142 sélections a quand même évoqué la désormais très probable participation de la Suisse à une sixième Coupe du monde consécutive depuis 2006: "Ce serait historique, et nous allons faire sorte d'écrire cette histoire. Ce pourrait être la dernière Coupe du monde pour beaucoup d'entre nous. Nous sommes toujours aussi excités à l'idée d'y participer et nous voulons aussi motiver les jeunes joueurs qui pourraient y aller pour la première fois."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Suisse - Suède: Michel Aebischer titulaire

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Michel Aebischer épaulera Granit Xhaka dans l'entrejeu suisse (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le sélectionneur de l'équipe de Suisse Murat Yakin a choisi l’homme qui remplacera Remo Freuler pour défier la Suède samedi à Genève (20h45). Il s’agit du Fribourgeois Michel Aebischer.

Le milieu de terrain de Pise, absent lors du dernier rassemblement, a été préféré à Djibril Sow, Simon Sohn et Johan Manzambi. Il épaulera le capitaine Granit Xhaka dans l’entrejeu de l’équipe de Suisse.

L'entraîneur bâlois n’a réservé aucune autre surprise. Le Bernois Fabian Rieder fait, comme prévu, son retour en soutien du trio d’attaque Dan Ndoye - Breel Embolo - Ruben Vargas.

Derrière, les quatre hommes titularisés lors des quatre premiers matches de qualification pour le Mondial 2026 sont bien là. De gauche à droite, Ricardo Rodriguez, Manuel Akanji, Nico Elvedi et Silvan Widmer évolueront devant le gardien Gregor Kobel.

Dans le camp suédois, le nouveau sélectionneur Graham Potter a fait le choix de laisser son attaquant star Alexander Isak, qui revient de blessure, sur le banc des remplaçants. Déjà privée de Viktor Gyökeres, la Suède jouera donc avec un duo d'avants-centres inédit: Mattias Svanberg (Wolfbsurg) et Benjamin Nygren (Celtic Glasgow).

La composition suisse: Kobel; Widmer, Elvedi, Akanji, Rodriguez; Aebischer, Xhaka, Rieder; Ndoye, Embolo, Vargas.

La composition suédoise: Johansson; Holm, Lagerbielke, Hien, Svensson; Bernhardsson, Karlström, Ayari, Elanga; Nygren, Svanberg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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