Genève
Deux candidates encore en lice au poste de rectrice
Deux candidatures internes sont encore en lice pour le poste de rectrice de l'Université de Genève (UNIGE). Elles ont été sélectionnées mercredi par l'assemblée de l'UNIGE après une première audition, a annoncé cet organe. Pour la première fois, l'alma mater sera ainsi dirigée par une femme.
Après le refus, en janvier, du Conseil d'Etat d'avaliser la candidature du professeur québécois Eric Bauce au poste de recteur, l'assemblée a choisi deux professeures issues de l'UNIGE. Audrey Leuba est doyenne de la Faculté de droit et Giovanna Di Marzo Serugendo, directrice du Centre universitaire d'informatique.
Les finalistes présentent des profils scientifiques excellents, tant en matière de recherche que d'enseignement dans des institutions qu'elles dirigent. Elles ont toutes les deux une grande capacité à mobiliser un réseau national et international et elles présentent un engagement fort pour l'excellence académique, relève l'assemblée.
La future rectrice sera désignée le 22 novembre et succédera à Yves Flückiger le 1er avril 2024, pour autant qu'elle soit nommée par le Conseil d'Etat genevois, en principe en décembre. Les deux finalistes présenteront leur programme le 1er novembre, lors d'une séance publique de l'assemblée.
Six candidatures féminines
En début d'année, le gouvernement avait rejeté le candidat retenu par l'assemblée, estimant qu'il n'était pas familier avec le système de formation helvétique et ne disposait pas d'un réseau lui permettant de défendre la place des hautes écoles en Suisse et en Europe. De plus, son âge - 62 ans - ne lui aurait pas permis de briguer un second mandat de quatre ans.
Un nouveau processus de recrutement a alors été ouvert en mai, lors duquel l'assemblée a reçu 25 dossiers de candidature. Sur les 22 dossiers jugés recevables, 16 ont été déposés par des hommes et six par des femmes. En outre, sept candidatures sur les 22 étaient internes à l'UNIGE.
Une commission de recrutement a été mise en place au printemps afin de faciliter et d'encourager l'émergence de candidatures, notamment féminines. En 2022, quatorze candidats, dont huit étaient recevables, avaient postulé. Aucune femme n'avait déposé de dossier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
500 personnes réunies à Genève pour la libération des otages
Près de 500 personnes étaient réunies à Genève dimanche pour demander la libération des 101 otages toujours retenus par le Hamas depuis l'attaque meurtrière du 7 octobre. Plusieurs orateurs ont aussi dénoncé la montée de l'antisémitisme qui a suivi.
"Je n'aurais jamais pensé être encore là, un an après", a déclaré Nurit Braun, au nom Collectif 7 – Suisse. Des photographies des 101 otages encore à Gaza et celles des quelque 370 jeunes tués au festival de musique Nova étaient affichées au centre de la place des Nations. "Deux enfants sont détenus par le Hamas", a relevé Mme Braun, rappelant que les attaques ont été perpétrées dans "des populations de gauche, pour la paix."
Mais "le pire massacre de juifs depuis la Shoah" n'a suscité qu'une "réaction timorée de l'Occident", a dénoncé Gregory Lafitte, cofondateur du Forum pour la diplomatie culturelle. Depuis, les juifs font face à des discours de haine et de violence, a déclaré Roseline Cisier, présidente de la Communauté israélite de Genève, appelant à combattre l'antisémitisme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève: conférence de Beat Jans sur les enfants-citoyens
"Les enfants seront-ils un jour des citoyens?" Beat Jans, chef du Département fédéral de justice et police, abordera cette question jeudi dans le cadre d’une conférence organisée par l’Université de Genève (UNIGE) et la Ville de Genève. L'entrée est libre.
Il y a 100 ans, la Société des Nations adoptait la première Déclaration des droits de l’enfant, mettant l’accent sur la protection des enfants. Aujourd’hui, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant exige que les enfants soient entendus et écoutés.
Mais est-ce réellement le cas? Le conseiller fédéral Beat Jans s'exprimera sur le sujet à l'alma mater genevoise. Une table ronde suivra, lors de laquelle deux adolescents feront entendre leur voix: Naïlem Gambaye, vigie des droits des enfants, citoyenne du monde et Noé Dene, co-président de la Fédération suisse des Parlements des Jeunes, membre du Parlement des jeunes de Genève.
Participeront également Laelia Benoit, pédopsychiatre à l'Université de Yale et auteure de l’ouvrage "Infantisme", ainsi que Lisa Mazzone, présidente des Vert-es Suisse et promotrice de la voix des jeunes.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la Semaine de la démocratie à laquelle l'UNIGE participe pour la 10e fois consécutive. Sous le thème "Cultiver la démocratie", une quarantaine d’événements se tiennent jusqu'à jeudi, dont quatre organisés par l’UNIGE.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Focus sur la santé mentale lors d'un cancer du sein
A l'occasion d'octobre rose, le mois du cancer du sein, un focus est mis sur l'importance de préserver son moral face à la maladie. Conférences, ateliers, stands d'information et journées sportives: une série d'événements à Genève et à Nyon (VD) décline le thème "bien dans sa tête, bien dans son corps".
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, avec 6500 nouveaux cas chaque année en Suisse et 50 chez les hommes, ont indiqué les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le Groupement hospitalier de l'ouest lémanique (GHOL) et l'Hôpital de la Tour à Meyrin. La maladie et ses traitements ont un impact lourd sur le bien-être physique et psychique des patients.
Pour octobre rose, les trois hôpitaux ainsi que la Ligue genevoise contre le cancer, la Fondatin genevoise de dépistage du cancer, le Centre OTIUM et Cancer Support Switzerland rappellent l'importance de prendre soin de sa santé mentale. D'où des propositions d'initiation à l'aviron, l'escalade, l'escrime, le yoga ou encore le step. Des massages des mains et des soins de manicure seront aussi offerts, tout comme des cours de maquillage et de nutrition.
Les questions de soutien, d'écoute des émotions et de thérapies complémentaires seront abordées dans une conférence sur la qualité de vie. La place des proches aidants sera aussi au coeur d'un événement. Par ailleurs, une maquette géante d'un sein installée dans le hall principal des HUG permettra de comprendre comment le cancer se développe. Deux expositions et un concert caritatif complètent le programme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil genevois freine sur le 30 km/h
Le 30 km/h continue de faire débat dans le canton de Genève. La majorité de droite du Grand Conseil, opposé à une généralisation de cette limitation de vitesse, a exigé vendredi soir une modification de la loi sur la mobilité cohérente et équilibrée (LMCE).
Présenté début 2022, le plan du Conseil d'Etat contre le bruit routier prévoyait initialement une limitation à 30 km/h sur près de 300 axes, certains de jour comme de nuit, d'autres uniquement de nuit.
Une vingtaine d'axes ont ensuite été dispensés à la suite d'un accord, l'automne dernier, entre le Département des mobilités et plusieurs associations du lobby routier, qui avaient fait recours contre le projet initial. D'autres recours restent toutefois pendants, retardant l'entrée en vigueur.
Sur le plan politique, les partis de droite souhaitent revoir cette LMCE qui, selon eux, manque de "cohérence". Le rapporteur de majorité, le PLR Pascal Uehlinger, a expliqué vendredi soir que cette modification de loi visait notamment à ne pas instaurer "dogmatiquement" le 30 km/h dans certaines zones, où des tronçons pourraient ainsi rester à 50 km/h.
Plusieurs membres de la gauche se sont vivement opposés à ces modifications, évoquant "un recours déguisé" ou encore un "détricotage" de la stratégie contre le bruit routier. Le socialiste Matthieu Jotterand a notamment critiqué "l'obsession de la droite à défendre le 50 km/h, comme si c'était un intérêt vital", alors que 120'000 Genevois subissent un niveau de bruit qui dépasse les normes fédérales, a-t-il expliqué.
"D'un autre âge"
Le conseiller d'Etat Pierre Maudet, qui a repris un dossier initié par son prédécesseur Serge dal Busco, s'est aussi opposé au projet de loi de la droite, issu selon lui "d'un autre âge". Il "rigidifie tout" en ne permettant pas, par exemple, d'adapter la vitesse en fonction de l'heure la journée, a-t-il soutenu.
Au vote, la majorité de droite l'a emporté, l'entrée en matière ayant été acceptée par 49 députés, contre 42 refus. Pierre Maudet a toutefois refusé de demander le troisième débat, reportant ainsi le vote final.
Plusieurs autres objets liés au 30 km/h sont ensuite passés entre les mains du Grand Conseil. Un nouveau projet de loi soutenu par l'UDC et le MCG, souhaitant lutter "contre une mobilité délirante et déséquilibrée", a été présenté afin de largement limiter l'usage du 30 km/h.
Cette fois-ci, le PLR n'a pas suivi un projet jugé "excessif" et les propositions de l'UDC et du MCG ont été largement écartées par 63 députés, contre 28 voix favorables.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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