Coronavirus
Distributions de repas pour les plus démunis à Plainpalais
Dès lundi 23 novembre, des petits déjeuners et des repas chauds seront servis tous les jours à la salle communale de Plainpalais à Genève. Cette mesure fait partie d'un plan d'action présenté jeudi par la Ville de Genève pour répondre à la crise sociale exacerbée par la pandémie.
Près de 140 petits déjeuners et 240 repas seront proposés en trois services dans le respect des normes sanitaires, a indiqué devant la presse Christina Kitsos, cheffe du Département de la cohésion sociale et de la solidarité. Depuis mars, les repas se consommaient à l'emporter dans les environs de la rue Hugo-de-Senger. Un système peu satisfaisant alors que les températures baissent.
La réquisition de la salle communale de Plainpalais a été validée par le Conseil administratif, a précisé la magistrate socialiste. Le dispositif de distribution de repas est budgeté à 92'000 francs par mois.
Insuffisant
Très inquiète par rapport aux besoins sociaux qui augmentent avec la pandémie, la magistrate espère aussi améliorer le dispositif d'hébergement d'urgence. Actuellement, les places se concentrent sur trois sites. Le centre de Frank-Thomas fournit 130 lits, alors que les abris PC de Châtelaine et Richemont sont dotés chacun de 50 lits.
"Cela ne suffit pas: il faut des solutions pérennes en surface", a relevé Mme Kitsos. La magistrate compte sur une action coordonnée entre les communes, qui viennent d'accorder un million de francs pour l'urgence sociale, et le canton.
Parmi les pistes pour trouver de nouvelles places, la conseillère administrative évoque les centres d'hébergement collectifs de l'Hospice général destinés aux migrants. Des discussions sont en cours avec le canton.
A noter que lors de la première vague de la pandémie, l'ex-caserne des Vernets avait été réquisitionnée pour héberger des sans-abri dans des conditions sanitaires acceptables. Ce lieu n'est désormais plus disponible.
Nouvelles distributions
Au niveau de l'aide alimentaire, deux nouveaux sites s'ajoutent aux points de distribution existants qui se situent au Palladium et à Carouge. Dès samedi, les Colis du Coeur seront aussi remis à Thônex sur le site de l'entreprise Caran d'Ache et à Châtelaine à la salle des fêtes de l'Eglise Saint Pie X.
A fin octobre, 5618 personnes, faisaient appel à cette aide alimentaire, indiquent jeudi le canton et les Colis du Coeur dans un communiqué. Les associations craignent que les besoins n'augmentent ces prochaines semaines en raison de possibles pertes d'emplois en particulier dans le secteur de la restauration.
Alors que la Ville de Genève a dévoilé jeudi les grandes lignes de son action sociale en lien avec le Covid-19, le canton devrait proposer d'autres mesures prochainement pour éviter que les contraintes sanitaires ne précarisent durablement les plus vulnérables.
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 2 jours
Un projet portugais pour agrandir la Bibliothèque de Genève
-
PeopleIl y a 2 jours
Nicolas Cage songe à la retraite pour passer plus de temps avec sa famille
-
PeopleIl y a 2 jours
La réalisatrice du premier Twilight veut Jenna Ortega et Jacob Elordi dans les rôles principaux
-
InternationalIl y a 3 jours
Indonésie: naissance d'un rhinocéros de Sumatra, espèce menacée d'extinction
-
InternationalIl y a 3 jours
Vol MH370: neuf ans après, une audience pour les familles à Pékin
-
GenèveIl y a 2 jours
L'UNIGE et les HUG ouvrent un Centre de médecine de premier recours
-
CultureIl y a 2 jours
Wish Asha et la bonne étoile
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Extension de l'offre des transports publics valaisans
Notification automatique: Distribution of meals for the most disadvantaged in Plainpalais | En24 World