Économie
Fin de la grève qui touchait l'aéroport de Genève: accord trouvé
La grève entamée dimanche à l'aube par une partie du personnel de Dnata, entreprise active à l'Aéroport de Genève, a pris fin à la mi-journée, suite à la conclusion d'un accord. Ce mouvement social a au final causé peu de perturbations sur le trafic aérien.
Trois rotations, soit six vols, ont été annulées et quelques vols ont connu des retards supérieurs à une heure. Pendant le débrayage, plusieurs vols ont été opérés sans chargement ou déchargement des bagages, a indiqué l'Aéroport de Genève.
Mais la situation était globalement fluide. Rien à voir avec la grève de fin juin qui avait bloqué les activités de l'aéroport, juste avant les départs en vacances. Dnata assurait dimanche l'assistance de 85 vols sur les 419 prévus. Au total, près de 52'000 passagers étaient attendus à l'aéroport à la veille de Noël.
Rassemblement matinal
La menace de grève avait été brandie dès le début de la semaine par le syndicat. Des discussions entre la société émiratie Dnata et le syndicat avaient été menées devant la Chambre des relations collectives de travail (CRCT), en vain. La menace avait donc été mise à exécution dimanche matin.
Près d'une centaine d'employés de Dnata s'était réunie dès 4h00 à l'extérieur devant le terminal des départs avec des banderoles. On pouvait y lire: "Travail précaire, avion par terre". Vêtus de gilets jaune fluo, ils criaient leur détermination: "On ne lâchera rien!".
Hausse de 3%
Les négociations menées pendant la matinée entre le syndicat et la direction ont finalement débouché sur un accord peu avant midi. Le personnel a obtenu une convention collective de travail (CCT) qui faisait défaut depuis 2017 et une prime sur la pénibilité du travail.
L'accord prévoit aussi une augmentation de 3% des salaires alors que les grévistes demandaient 5%. Les rémunérations ont aussi été déplafonnées. Enfin, la direction a prévu un bonus unique de 500 francs pour chaque collaborateur, en fonction du taux de travail.
Satisfaction
"Nous sommes très satisfaits", a relevé le secrétaire syndical du SSP Jamshid Pouranpir, qui remercie au passage la direction d'avoir fait des pas en direction du personnel. Il constate que les mesures de lutte paient. Fait marquant, note le SSP dans un communiqué, le personnel zurichois de Dnata bénéficiera des mêmes conditions obtenues grâce à la grève à Genève.
Un porte-parole de Dnata déclare lui aussi sa satisfaction par communiqué: "Nous sommes convaincus que l'accord nouvellement conclu constituera une base solide pour une relation positive et collaborative entre les deux parties".
Dnata emploie environ 600 personnes à Genève, soit un quart de tous les employés au sol. Ses collaborateurs s'occupent notamment de l'émission de billets, de l'acheminement des passagers et des bagages dans les avions. La société opère notamment pour le compte des compagnies aériennes Emirates, Ethiopian Airlines, Air France, KLM, British Airways, Iberia, Air Lingus et, en partie, Easyjet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les économistes d'UBS plus pessimistes pour l'économie en 2025
Les économistes de la banque aux trois clés UBS ont abaissé leurs prévisions de croissance de l'économie suisse l'année prochaine, mettant en avant le ralentissement dans la zone euro qui pèsera sur la Confédération.
Les experts anticipent désormais une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 1,3% en 2025, contre 1,5%, précédemment, selon le communiqué paru lundi. Ajusté des événements sportifs, la progression doit atteindre 1,5%, contre 1,7% anticipé auparavant.
La grande banque estime que les risques dominants sont à chercher du côté de la zone euro, en tant que plus important partenaire du commerce extérieur helvétique. "Une accélération plus faible que prévu de la conjoncture dans la zone euro devrait également retarder la reprise dans l'industrie suisse et donc freiner la croissance suisse en 2025", résument les économistes.
Pour 2024, UBS table toujours sur une croissance du PIB de 1,4%, et de 1,0% en termes ajustés.
A l'intérieur des frontières, les risques inflationnistes s'affaiblissent. Les experts révisent leur prévision de renchérissement à 1,1% après 1,2% pour cette année et à 0,7% contre 1,0% en 2025, ce qui "soutient les perspectives de consommation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Transformation des gares ferroviaire et routière de Sion
Les CFF rénovent les guichets et améliorent le bâtiment de la gare de Sion. En parallèle, la Poste transforme la gare routière pour qu'elle réponde aux exigences de la loi fédérale sur légalité des personnes handicapées (LHand).
"Logés dans un bâtiment protégé au patrimoine (construit en 1961), les guichets CFF seront réaménagés et mis au goût du jour, avec des espaces ouverts et conviviaux, favorisant le conseil à la clientèle", indique lundi les CFF, la Poste et la Ville de Sion dans un communiqué. Il est également prévu de réaménager le hall historique, d'installer un nouvel ascenseur et de mener des travaux pour répondre aux normes parasismiques.
Le coût du projet côté CFF se monte à plus de 6 millions de francs. Ces travaux s'étaleront entre novembre 2024 et fin 2025. "Durant les travaux, les guichets CFF resteront ouverts", précisent les trois entités qui ajoutent qu'un centre de vente provisoire sera installé à côté de l'aile est du bâtiment.
Place de la Gare aussi repensée
La Poste de son côté prévoit d'importants travaux à la gare routière dès le printemps 2025. L'objectif est de réaménager les dix quais actuels afin de répondre aux normes d'accès pour les personnes à mobilité réduite. Les travaux devraient durer entre 8 et 12 semaines, souligne le communiqué. Le trafic des cars sera maintenu durant ce chantier.
La place de la Gare sera également repensée. Le stationnement vélo sera notamment déplacé pour permettre la création de places de livraison, tandis que l'accès routier devant l'aile est de la gare sera supprimé. Un projet de réaménagement à long terme de cette place est "en cours d'élaboration". Ces travaux sont menés par la Ville de Sion, précise-t-on de même source.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Allemagne : baisse marquée des commandes industrielles en août
Les commandes industrielles en Allemagne ont chuté nettement plus que prévu en août, a rapporté l'Office Destatis lundi, marquant le début d'une semaine où le gouvernement devrait, selon la presse, prévoir une récession pour l'ensemble de l'année.
L'indicateur clef pour le secteur manufacturier, pilier de l'économie allemande, a reculé de 5,8% sur un mois, d'après des chiffres publiés lundi par l'institut des statistiques. C'est bien davantage que la baisse de 1,8% attendue par les analystes sondés par Facset, et cela met fin à l'embellie de courte durée observée en juin et juillet.
La baisse a été particulièrement marquée au niveau national (-10,9 %), mais les commandes à l'international ont également reculé (-2,2 %). En excluant les grosses commandes, souvent volatiles d'un mois à l'autre, le recul de l'indicateur est un peu moins prononcé, à -3,4 % par rapport à juillet.
"Avec la récente baisse, les espoirs d'une reprise durable des commandes semblent s'amenuiser", commente le ministère de l'Economie dans un communiqué séparé. Un rebond sur la seconde moitié de l'année semble exclu "compte tenu de la faiblesse persistante de la demande et de la dégradation continue du climat économique des entreprises", est-il ajouté.
En conséquence, le gouvernement allemand prévoit désormais une contraction de l'économie pour cette année, avec une baisse de 0,2 % du produit intérieur brut, selon le quotidien Süddeutsche Zeitung. Cela révisera la prévision actuelle, qui tablait sur une croissance annuelle de 0,3 %, après la contraction de 0,3 % du PIB en 2023.
Le ministre de l'Economie Robert Habeck doit dévoiler officiellement ses prévisions mercredi, devenant même selon le journal plus pessimiste que les principaux instituts de conjoncture, qui tablent eux sur une stagnation ou un recul de 0,1%.
"Les indicateurs avancés sont en baisse, les prévisions diminuent, et les mauvaises nouvelles s'enchaînent", ce qui fait que "tout donne l'impression d'une récession", commente Jens-Oliver Niklasch, économiste chez LBBW.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Bluefactory franchit une nouvelle étape de développement à Fribourg
Bluefactory, sis sur le site de l’ancienne brasserie Cardinal à Fribourg, poursuit son développement. Le quartier d'innovation bas carbone a inauguré son bâtiment B, premier édifice non provisoire construit, avec un investissement de plus de 25 millions de francs.
Le lieu offre désormais 700 emplois, contre 286 "seulement" en 2018. "Ces emplois proviennent essentiellement d'une cinquantaine d'entreprises, mais aussi d'une trentaine de centres de compétences et d'associations spécialisées", a relevé jeudi Jacques Boschung, président de Bluefactory Fribourg Freiburg (BFF) SA.
La société est détenue à parts égales par la Ville et l'Etat de Fribourg. Les effectifs sont à comparer aux 60 emplois qui restaient lors de la fermeture complète de Cardinal en 2011. "La progression spectaculaire est due au nouveau bâtiment, qui nous a permis d'accueillir de nouvelles entreprises", a précisé Jacques Boschung.
Numérique surtout
Le chantier s'est ouvert à fin 2021 pour se terminer au printemps. L'édifice, qui comprend un rez-de-chaussée et quatre étages, est conçu pour offrir un espace de travail à quelque 400 personnes. La plupart des entités installées dans le bâtiment B sont actives dans le secteur du numérique, dont une majorité vient du canton.
Par exemple, Swiss Marketplace Group (SMG), qui possède notamment les plateformes Immoscout24 et Ricardo, est en train de quitter Flamatt pour prendre place au deuxième étage. La firme informatique Tecost, précédemment localisée à la route des Arsenaux à Fribourg, occupe pour sa part l'entier du troisième niveau.
Bois fribourgeois
Le projet du bâtiment B, avec ses 7300 mètres carrés de surface, se caractérise par son recours important au bois fribourgeois, tant au niveau de la structure que des façades. Pas moins de 2000 mètres cubes de bois ont été utilisés. La façade est habillée en bois brûlé, une technique offrant une protection naturelle et durable.
Sur le plan énergétique, la construction, dont la durabilité est reconnue par plusieurs labels, est recouverte de 1120 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Elle est également dotée de 17 sondes géothermiques. "Aucune eau potable n'est utilisée dans les toilettes", relève Véronique Grady, chargée de communication.
Ville éponge
Le traitement des eaux usées est effectué sur le site même de Bluefactory, sis non loin de la gare, sans injection dans le réseau d'épuration de la ville de Fribourg, selon le concept de "sponge city" (ville éponge). La réalisation du bâtiment du Smart living lab constitue la prochaine étape prévue sur le site de Bluefactory.
L'édifice doit abriter le centre de recherche de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), de la Haute Ecole d’ingénierie de Fribourg et de l'Université de Fribourg. Le Grand Conseil avait voté à cet effet un crédit de 25 millions de francs en 2018, mais le coût de concrétisation a pris l'ascenseur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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