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Économie

Genève envisage d'économiser jusqu'à 20% d'énergie cet hiver

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A l'instar d'autres cantons, Genève se dote d'un plan d'action pour réduire sa consommation d'énergie et ainsi éviter une pénurie de gaz et d'électricité cet hiver. Le potentiel d'économie s'élève à 20% (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A l'instar d'autres cantons, Genève se dote d'un plan d'action pour réduire sa consommation d'énergie et ainsi éviter une pénurie de gaz et d'électricité cet hiver. Le potentiel d'économie s'élève à 20%.

"Nous ne sommes pas en situation de crise complète, mais il est nécessaire de faire des économies pour ne pas subir de rupture d'approvisionnement. Il faut agir à tous les niveaux de la société", a déclaré mercredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire, et membre de la task force énergie créée par le gouvernement au début du mois.

Le gaz naturel et l'électricité représentent 50% de l'énergie consommée à Genève, contre 40% en moyenne nationale. En outre, 86% des chaufferies au bout du lac fonctionnent au gaz, essentiellement celles des logements.

Baisse du chauffage

Les premières mesures portent sur le chauffage: optimisation des chaufferies, report du démarrage de la saison de chauffe au 15 octobre, baisse de la température à 20 degrés dans l'administration et les écoles secondaires, 17 degrés dans les salles de sport et 23 degrés dans les hôpitaux et EMS, interdiction d'utiliser des chauffages mobiles ou encore suppression de l'eau chaude là où c'est possible.

Concernant l'électricité, l'exécutif a adopté mercredi le règlement d'application de la loi sur l'énergie qui oblige d'éteindre les enseignes lumineuses et les bâtiments non résidentiels entre 01h00 et 06h00. La task force va plus loin en préconisant l'extinction de l'éclairage intérieur et extérieur des bâtiments publics ou non résidentiels toute la nuit et appelle à réduire les décorations lumineuses de Noël.

Etat et communes

Ces mesures seront immédiatement appliquées à l'Etat, tandis que les établissements publics autonomes sont invités à participer à l'effort commun, a précisé les conseiller d'Etat Serge Dal Busco, en charge du Département des infrastructures. Le plan d'action prévoit aussi l'extinction de l'éclairage public sur sept routes cantonales et une baisse du chauffage dans les transports publics.

Dans un esprit de cohérence, les communes adoptent les mêmes mesures, notamment dans les écoles primaires, a fait savoir le président de l'Association des communes genevoises Gilbert Vontlanthen. Des commissions de l'ACG doivent encore se prononcer sur une réduction des infrastructures sportives, en particulier des patinoires provisoire, et de l'éclairage des voies publiques.

Logements à 20 degrés

Les entreprises suivent, elles aussi. "Le but est de ne pas limiter l'activité économique", a souligné la conseillère d'Etat Fabienne Fischer, en charge de l'Economie et de l'Emploi. Un avis partagé par l'Union des associations patronales genevoises. Pour son président Pierre-Alain L'Hôte, "ces recommandations sont supportables. Une pénurie serait grave aux niveaux social et économique."

Le chauffage des logements représente un potentiel important d'économies. La section genevoise de l'Union suisse des professionnels de l'immobilier va recommander à ses membres de le baisser à 20 degrés. "Des mesures de bon sens seront rappelées aux habitants", a indiqué son président Thierry de Haan: porter des vêtements chauds, préférer les douches aux bains, dégager les radiateurs.

"Certains logements mal isolés peuvent être impactés négativement", a-t-il reconnu. L'Asloca demande aux régies d'agir avec proportionnalité. "La communication aux locataires est très importante. Il faudra leur expliquer que cette baisse du chauffage aura aussi un effet sur leurs charges, face à la hausse des prix de l'énergie", a estimé son président Alberto Velasco.

"Mesures raisonnables"

Ces premières mesures recèlent un potentiel d'économie de 20% au maximum, alors que le Conseil fédéral estime que 15% d'économie devrait permettre de passer l'hiver, a rappelé Mme Fischer. L'Université de Genève fera un pointage après un mois avec les Services industriels de Genève.

Antonio Hodgers juge ces mesures "tout à fait raisonnables". "La suite dépendra de la situation géopolitique, de la production d'électricité en Europ et de la rigueur de l'hiver", a-t-il ajouté, rappelant que l'approvisionnement est du ressort de Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"

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Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc Les Cellisers de Sion qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.

Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises

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L'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR ABDULLAH)

Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.

Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.

Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

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Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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