Genève
Genève: initiative pour une taxation plus juste des super-profits

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La coalition Ensemble à Gauche (EAG) a annoncé jeudi à Genève le lancement d'une initiative populaire cantonale législative "pour une taxation plus juste des super-profits". Elle demande la réintroduction d'un taux progressif pour les entreprises. La récolte des signatures devrait débuter la semaine prochaine.
Les bénéfices des entreprises sont actuellement taxés avec un taux unique. Ce système est injuste puisqu'il fait porter la même charge fiscale aux entreprises, quelle que soit l'importance de leurs bénéfices, écrit la coalition Ensemble à gauche (solidaritéS, DAL, Parti du Travail) dans un communiqué.
L'initiative veut mettre fin à cette situation. Son objectif est de réintroduire un taux progressif en vue de taxer davantage les super-profits, et moins les bénéfices des petites entreprises.
Un impôt progressif sur les bénéfices ne serait pas une spécificité genevoise. Plusieurs cantons en Suisse connaissent actuellement ce type d’imposition des entreprises, comme le Valais ou Bâle-Campagne.
Nouvelles rentrées fiscales
Ce changement de taxation permettra de très importantes nouvelles rentrées fiscales, de l’ordre d’environ 450 millions de francs par année. Ces dernières sont indispensables à la mise en oeuvre de la transition écologique et au renforcement de la sécurité sociale et des services publics, souligne EAG.
La gratuité des transports publics, qui implique un manque à gagner pour l’Etat d’environ 150 millions de francs par année, serait par exemple largement couverte par ces recettes supplémentaires, cite en exemple la coalition. Parmi les priorités d'EAG pour leur affectation figurent également la rénovation des équipements publics ou l'accès pour tout le monde à un logement digne et au loyer abordable.
Un peu d'histoire
Jusqu’en 1998, l’imposition des bénéfices des entreprises était progressive. Le taux fixe a été introduit en 1999 et était à ce moment-là de 10%. Depuis, la fiscalité des entreprises n’a cessé de baisser, déplore EAG. Après la réforme RFFA, le taux fixe a été abaissé à 3,33% pour les sociétés de capitaux et à 5,14% pour les fondations et associations exerçant des activités lucratives.
Le taux d'imposition total des entreprises est lui passé de 24% à 14% pour les sociétés de capitaux (centimes additionnels cantonaux, communaux et impôt fédéral direct compris). Sans parler des allégements fiscaux pour attirer de nouvelles entreprises, note la gauche de la gauche. Bien loin de l’enfer fiscal actuel décrit par la droite, la Suisse se classe par son taux d’imposition moyen sur les bénéfices bien devant ses voisins et de nombreux autres pays.
36'000 entreprises
La coalition souligne également qu'en 2019, environ 36’000 entreprises étaient dénombrées dans le canton. Parmi celles qui paient des impôts, 70% connaîtront une baisse, 30% d’entre elles connaîtront une hausse. L’immense majorité de ces dernières sont les sociétés qui font du commerce de gros, soit le négoce des matières premières, ainsi que la place financière, en premier lieu les banques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
UBP voit son bénéfice net reculer au premier semestre
Union Bancaire Privée (UBP) a enregistré un bénéfice net de 120,7 millions de francs au premier semestre de l'année, en baisse de 12,6% sur un an. L'intégration des activités de deux acquisitions a conduit à une augmentation des charges.
Le produit d'exploitation a progressé de 9,7% pour atteindre 736,0 millions, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué. Le résultat net des opérations d'intérêts a progressé à 265,2 millions (+9,1%), tandis que les opérations de commissions et des prestations de services ont rapporté 404,2 millions (+9,2%).
La hausse des charges d'exploitation (+16,0%) est essentiellement due aux coûts non récurrents liés aux deux acquisitions réalisées en Suisse et au Royaume-Uni. Les charges de personnel augmentent de 13,1%, sous l'effet notamment du renforcement des équipes des départements conformité et gestion des risques, ainsi que des intégrations en cours, a précisé la banque.
Les avoirs sous gestion se sont inscrits en forte hausse, pour atteindre 171,7 milliards de francs à fin juin, en progression de 17,3 milliards (+11,2%) par rapport à fin décembre 2024. Cette hausse s'explique principalement par l'intégration des activités de Société Générale Private Banking (Suisse) et de SG Kleinwort Hambros.
Majorité des actifs en dollars
"L'effet du dollar est important sur UBP, car la base d'actifs en devise américaine est importante. Plus de 60% des actifs sont en dollars. Il y a eu 13,2 milliards d'actifs en moins juste pour le change, mais cela a été compensé par la performance des marchés, l'activité des clients et surtout la hausse des actifs sous gestion", a expliqué un porte-parole du groupe bancaire à l'agence AWP.
"La hausse des actifs a porté mécaniquement les commissions de gestion. Le courtage était plutôt actif en début d'année pour ralentir en avril depuis l'annonce de Donald Trump", a-t-il ajouté. "Le meilleur scénario serait que le dollar s'apprécie de nouveau. Mais il faut retrouver une stabilité et de la visibilité surtout sur les politiques économiques et l'environnement géopolitique général."
Pour 2025, "les perspectives ne sont pas négatives car les activités sont bonnes. Nous nous attendons à un contexte similaire, ni amélioration ni dégradation".
Nouveaux talents
Concernant les deux acquisitions importantes, "l'intégration de la partie suisse s'est parfaitement déroulée et la migration informatique a eu lieu fin mai conformément au plan. Pour la partie Royaume-Uni, l'intégration est en cours, pour se finaliser d'ici fin novembre", a détaillé le porte-parole.
En matière de politique de recrutement, "les récentes acquisitions ont permis l'intégration de nombreux collaborateurs de talent au sein des équipes de la banque. Il n'y a pas de plan de recrutement en cours hormis la région Asie où nous restons très actifs".
Enfin en termes de sites, "les acquisitions ont contribué à l'augmentation de nos bureaux, avec Guernesey et Gibraltar par exemple".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Genève
Mityukov vit "une saison particulière"
Comme il en a pris l'habitude, Roman Mityukov ne se fixe pas d'objectif précis avant les Mondiaux en grand bassin de Singapour (27 juillet-3 août).
"C'est une saison particulière après des JO", lors desquels le Genevois s'était paré de bronze sur 200 m dos l'été dernier.
"Je ne sais pas vraiment où j'en suis par rapport à la concurrence internationale. Cela fait quasiment un an que je ne me suis pas mesuré à elle", souligne Mityukov, qui n'avait pas trop eu l'occasion de le faire lors des Mondiaux 2024 en petit bassin avec trois courses disputées seulement à Budapest en décembre.
"Je ne sais toujours pas ce que je faisais là-bas", rigole le Genevois, joint au téléphone par Keystone-ATS vendredi dernier. Aligné sur trois disciplines en Hongrie (100 et 200 dos, 100 libre), il avait été éliminé à chaque fois dès les séries. "Je voulais rentrer le plus vite possible pour m'entraîner", souligne-t-il.
"J'emmagasine de l'énergie"
"Je n'étais pas affûté, ça arrivait trop tôt pour moi dans la saison. J'ai coupé longtemps après les Jeux de Paris. Or, j'ai l'habitude de monter en puissance", rappelle Mityukov, qui n'a en outre pas l'habitude de nager en bassin de 25 mètres. "Ca s'est transformé en mini-camp d'entraînement", glisse-t-il.
Depuis, il a eu tout loisir de préparer son seul "vrai" grand rendez-vous de la saison, les Championnats du monde en bassin de 50 m. "Je me réjouis d'y être", lâche le Genevois (25 ans le 30 juillet), dont le voyage en Asie était prévu ce mercredi.
"Je me sens très bien, tant physiquement que mentalement. Je relâche peu à peu le kilométrage", souligne-t-il. Les entraînements les plus durs sont derrière lui. "Je me détends, j'emmagasine de l'énergie", explique Mityukov, qui devrait ne nager plus que 3 kilomètres quotidiennement lors des jours précédant son entrée en lice.
Si la mécanique est bien huilée, il faut en revanche toujours faire preuve de souplesse dans la planification. "L'affûtage dépend de mes sensations. Clément (Bailly, son coach) sait mieux que moi si j'ai besoin de nager plus ou moins", précise-t-il.
"Pas trop se relâcher"
"Mais il en faut pas trop se relâcher, car il faudra tenir", rappelle Mityukov, qui s'alignera sur les trois distances du dos (50, 100 et 200 m) et éventuellement en relais. Sa première course individuelle est prévue le lundi 28 juillet, avec les séries du 100 m dos. Celles du 200 m, sa distance fétiche, sont prévues le 31.
Présent sur le podium du 200 m dos lors des trois dernières compétitions intercontinentales en grand bassin (bronze en 2023 et argent en 2024 aux Mondiaux, bronze olympique en 2024), le Genevois peut-il viser autre chose qu'un podium à Singapour? "C'est vraiment dur de donner un objectif précis", coupe-t-il.
"Je suis confiant, je serai compétitif", rassure Roman Mityukov, 8e performeur 2025 sur 200 m dos avec les 1'55''64 réalisés lors des championnats de Suisse de Sursee début avril. "Mais il faudra à coup sûr se battre, d'abord pour passer en demi-finale, puis pour aller en finale", souffle-t-il.
"Je devrai simplement faire ma course, sans me mettre de pression", lâche le 21e nageur le plus rapide de l'histoire dans la discipline. "J'avais fait cette erreur aux Européens de 2022, où je voulais absolument l'or", mais où il avait dû digérer trois 4es places (100 et 200 m dos, 4x200 m libre). On ne l'y reprendra plus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Girelli envoie l'Italie en demi-finales
Le premier quart de finale de l'Euro féminin a souri à l'Italie. A Genève, les Transalpines ont dominé la Norvège 2-1 grâce à un doublé de Cristiana Girelli.
Grâce à l'attaquante de la Juventus, les "Azzurre" mettent fin à une disette de 28 ans en rejoignant cette fois le dernier carré.
Ce sont d'ailleurs les Italiennes qui ont été les premières à mettre le feu aux poudres dans cette rencontre. A la 50e, Girelli a pu habilement dévier un centre de Cantore pour ouvrir le score.
Les Norvégiennes ont eu l'opportunité de revenir à la marque dix minutes plus tard sur penalty, mais la star Ada Hegerberg a tiré à côté, ratant son deuxième penalty de la compétition après celui contre la Suisse en ouverture de cette compétition.
Seulement l'attaquante de Lyon, qui a fêté ses 30 ans il y a six jours, n'a pas été la première Ballon d'Or féminine par hasard. A la 66e, Hegerberg a pu égaliser en étant la plus prompte à toucher le ballon dans la surface de réparation transalpine.
Et alors que l'on imaginait des prolongations, un nouveau centre parfait de Cantore à la 90e a trouvé la tête de Girelli pour faire exploser le stade de la Praille et toute l'Italie avec.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Fermeture de la plage de la Plaine, à Dardagny (GE)
La baignade à la plage de la Plaine, à Dardagny (GE), est interdite jusqu'à nouvel avis. Les autorités de surveillance de la qualité sanitaire des eaux ont découvert à cet endroit une concentration de cyanobactéries trop élevée.
Des cyanobactéries de type Woronichinia sp. excèdent le seuil de 20'000 cellules par millilitre recommandé par l'OMS pour les eaux de baignade, relèvent les départements du territoire et de la santé et des mobilités dans un communiqué conjoint diffusé mercredi.
Les cyanobactéries peuvent produire des toxines potentiellement dangereuses pour la santé humaine et animale. Lorsqu'on les avale ou que l'on entre en contact direct avec elles ou qu'on les respire, ces bactéries peuvent irriter la peau, provoquer des troubles digestifs, causer des maux de tête et des vertiges.
Les fortes chaleurs ont favorisé la multiplication des bactéries à la plage de la Plaine. Le fait que l'étang de baignade soit peu profond et que l'eau y stagne peut aussi expliquer le phénomène. Un suivi hebdomadaire de la qualité de l'eau est mis en place à cet endroit par l'office cantonal des eaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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