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Genève

Le Conseil de la jeunesse de Genève est prêt à se faire entendre

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Le Conseil de la jeunesse de Genève (CJGE), représenté de gauche à droite par Théo Cancela (président), Valentina Attanasio (vice-présidente) et Matteo Aïm (vice-président) est prêt livré ses préavis sur tous les sujets qui concernent les jeunes. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Récemment constitué, le Conseil de la jeunesse de Genève veut faire résonner la voix des jeunes dans les instances politiques du canton. Ces 24 collégiens, apprentis, universitaires ou élèves du cycle, âgés de 14 à 21 ans, ont choisi de s'impliquer pour donner leurs avis sur les sujets qui leur tiennent à coeur.

La mobilité et les transports font partie des préoccupations principales de ces jeunes. Margaux, collégienne, estime que les transports publics, particulièrement en campagne, ne sont pas assez développés. Autre sujet central: la santé. Il manque de la prévention au sujet du suicide ou des automutilations, a relevé Luca, également collégien.

Les 24 membres du Conseil de la jeunesse de Genève (CJGE) qui se sont présentés lundi devant la presse ont été nommés par le Conseil d'Etat pour un mandat de deux ans. Au total, trente candidatures ont été déposées. Un chiffre peu élevé, qui peut s'expliquer par la longueur du mandat - deux ans - à un âge où il est difficile de se projeter aussi loin, a relevé l'une de ses membres.

L'engagement est aussi conséquent en termes de temps avec des séances plénières toutes les trois à quatre semaines ainsi que des réunions des commissions thématiques. Les membres du CJGE ont réparti le travail dans neuf groupes traitant d'écologie, d'enfance, de mobilité, de culture, de formation, de santé, de genre, d'économie et de sécurité publique.

Végétaliser

Cet organe consultatif a pour mission de donner des préavis sur les projets de loi ou des objets parlementaires. Il peut aussi formuler des propositions aux autorités. Son principe a été voté en 2019 par le Grand Conseil. Il a fallu quelques mois pour le mettre en place: la séance d'ouverture a eu lieu en mars dernier.

Depuis, le travail a été réparti. Les jeunes ont déjà pu se prononcer sur une large consultation voulue par le Conseil d'Etat sur les perspectives pour Genève en 2050. Ils ont notamment imaginé l'école idéale qui offre une large place à la végétation avec des potagers, des façades végétales et une mare.

Ils ont aussi pu proposer une image du boulevard Carl-Vogt en 2050. Les véhicules n'y trouvent plus leur place au profit d'une grande allée destinée aux piétons et à la mobilité douce. Un téléphérique permet des déplacements rapides. Autres enjeux intégrés dans cette vision: l'indépendance énergétique et l'autonomie alimentaire.

Apolitique

Quelques membres du CJGE sont déjà actifs dans des partis politiques. Mais ils ne préciseront pas lesquels, car le CJGE est apolitique. "L'objectif est de faire avancer les choses pour notre future", a déclaré Théo Cancela, président du CJGE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le canton renonce à héberger des requérants à Corsier

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Le centre d'hébergement pour requérants d'asile prévu dans l'abri PC de Corsier ne verra pas le jour. L'Hospice général dispose de suffisamment de lits (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil d'Etat genevois renonce au centre d'hébergement pour requérants d'asile prévu dans l'abri de protection civile de Corsier. Cette décision se fonde sur une légère baisse du nombre d'arrivées au premier semestre et une hausse du nombre de lits en surface.

"Bien que la situation migratoire demeure tendue, les risques observés l'an dernier en raison d'un manque de lits à disposition de l'Hospice général pour héberger toutes les personnes attribuées au canton par la Confédération ne sont plus d'actualité", a indiqué mercredi le gouvernement à l'issue de sa séance hebdomadaire. Le Conseil d'Etat avait ordonné l'ouverture et la mise à disposition de l'abri de la protection civile de Corsier en octobre.

Une pétition avait alors été lancée dans la commune contre ce centre situé sous le préau de l'école primaire et destiné à accueillir 50 hommes. Les pétitionnaires voulaient que la commune puisse accueillir dignement ces migrants et garantir la sécurité des enfants du village.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Ville de Genève prévoit un déficit de 63,4 millions en 2025

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Le projet de budget 2025 de la Ville de Genève affiche un déficit de 63,4 millions de francs, a annoncé le conseiller administratif Alfonso Gomez, en charge des Finances. En cause: les baisses fiscales pour les entreprises et les personnes physiques qui seront en votation en automne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le projet de budget 2025 de la Ville de Genève affiche un déficit de 63,4 millions de francs. En cause: les baisses fiscales pour les entreprises et les personnes physiques qui seront en votation en septembre et en novembre.

"Sans ces réductions d'impôts, chiffrées à 54,5 millions, le déficit serait de 9 millions de francs, dans le respect du chemin du retour à l'équilibre fixé à la suite de l'entrée en vigueur de RFFA", a indiqué mercredi devant les médias Alfonso Gomez, en charge des Finances. Et de préciser que l'exécutif est "totalement opposé à cette baisse fiscale" qui met en difficulté les municipalités.

Adopté à l'unanimité des cinq membres du Conseil administratif, ce projet de budget, le dernier de la législature, prévoit des charges de 1,393 milliard. La hausse de 37 millions par rapport à 2024 est conforme à la croissance des besoins sociaux et environnementaux, selon M. Gomez. Par ailleurs, le niveau des investissements reste élevé, à 180 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Ministère public réclame 14 ans de prison contre Erwin Sperisen

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Erwin Sperisen a pu s'exprimer en dernier à son procès: il s'en est pris à la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala, un organisme à l'origine de ses déboires. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le premier procureur Yves Bertossa a demandé mercredi à la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève de reconnaître Erwin Sperisen coupable de complicité d'assassinat de sept détenus au Guatemala. Il a requis à son encontre une peine de prison de 14 ans.

Erwin Sperisen est jugé pour la quatrième fois à Genève. L'ex-chef de la police nationale civile du Guatemala est accusé d'avoir donné son accord à la liquidation, par un commando de tueurs, de sept détenus de la prison guatémaltèque de Pavon, en 2006, lors d'une opération de reprise de contrôle de l'établissement pénitentiaire.

Pour le premier procureur Bertossa, il ne fait aucun doute que l'ancien patron de la police guatémaltèque était au courant des agissements de cet escadron de la mort. L'équipe de tueurs était composée "des hommes d'Erwin Sperisen". Il y avait notamment son lieutenant et ses deux conseillers personnels.

Il existe, selon le magistrat, des témoins qui étaient au contact de ce groupe d'individus cagoulés. Ces personnes qui ont raconté ce qu'elles ont vu n'étaient pas des détenus, mais des gardes du corps, des policiers, des agents pénitentiaires. "Des gens qui n'avaient rien à gagner" et dont certains ont dû fuir le Guatemala.

Des vidéos et des photographies aident aussi à retracer le déroulement de cette journée à la prison de Pavon. Elles permettent d'affirmer que les sept détenus ne sont pas morts au cours d'un affrontement armé avec les forces de l'ordre, mais qu'ils ont été rassemblés dans une maison pour "être abattus comme des chiens".

Confirmé par le TF

Selon Yves Bertossa, tous ces éléments sont confirmés dans un arrêt du Tribunal fédéral datant de 2017, qui précise qu'Erwin Sperisen a pris part à la mise en place des circonstances permettant le passage à l'acte. Pour le premier procureur, il s'agit de la définition même de la coactivité ou de la complicité.

Le magistrat est aussi revenu sur Javier Figueroa, le bras droit d'Erwin Sperisen, qui était membre du commando de tueurs et qui, jugé pour ces faits, a été acquitté par un tribunal autrichien. Yves Bertossa a estimé que la justice suisse n'était pas liée par ce jugement.

Un autre membre du commando a été poursuivi au Guatemala et a été reconnu coupable. M. Bertossa a souligné ne pas comprendre pourquoi ce jugement aurait moins de valeur que celui d'Autriche. S'il avait accepté d'être extradé au Guatemala, Erwin Sperisen, qui dispose aussi de la nationalité suisse, "aurait pu y être jugé".

Erwin Sperisen a pu s'exprimer en dernier à son procès. Le prévenu s'en est pris à la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala (CICIG), un organisme à l'origine de ses déboires et dont le travail a, selon lui, fait l'objet d'un rapport sévère d'une commission parlementaire du Guatemala.

Privé de liberté pendant 11 ans

Erwin Sperisen, âgé de 54 ans, s'est réfugié en Suisse avec sa famille en 2007. Il a été arrêté à Genève en 2012. Il a passé plus de 11 ans privé de liberté, entre détention préventive, assignations à résidence et peine de prison. Se disant innocent, il réclame environ 8 millions de francs de réparation à l'Etat de Genève.

En 2018, la Chambre pénale d'appel et de révision avait condamné le double national suisse et guatémaltèque à 15 ans de prison pour complicité d'assassinat.

L'audience de jugement de ce quatrième procès aura lieu le jeudi 12 septembre à 16h00.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le toit de la cure d'une église de Chêne-Bourg part en fumée

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Le toit de la cure d'une église de Chêne-Bourg (GE) a été détruit par les flammes mardi après-midi. Le sinistre s'est propagé sur 80 mètres carrés. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Chêne-Bourg, le toit de la cure de l'église Saint-François de Sales a été détruit par les flammes mardi après-midi. Le sinistre, qui s'est propagé sur 80 mètres carrés, a été rapidement circonscrit par le Service d'incendie et de secours de Genève (SIS).

L'alerte a été donnée à 14h20. Le SIS est intervenu avec cinq véhicules, dont une ambulance, et 25 sapeurs-pompiers professionnels, secondés par des pompiers volontaires de Chêne-Bourg, a indiqué son porte-parole, le lieutenant Nicolas Millot.

Une enquête devra déterminer l'origine du sinistre. Des ouvriers étaient en train de monter un échafaudage quand le feu est parti dans la toiture. Personne n'a été blessé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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