Genève
Le Parlement veut que le canton réalise son potentiel solaire
Genève doit réaliser son potentiel photovoltaïque. Par 60 oui, 25 non et une abstention, le Grand Conseil a adopté vendredi soir une motion qui invite le Conseil d'Etat à agir dans les meilleurs délais pour permettre l'équipement en panneaux de toutes les toitures qui s'y prêtent.
"Pour atteindre l'ambition du canton en matière solaire, il faudra poser 400 mètres carrés de panneaux par jour d'ici à 2030", a indiqué la députée socialiste Amanda Gavilanes, rapporteuse de majorité, considérant cet objectif "ambitieux est réaliste". "Il ne s'agit pas de faire du solaire à tout prix, mais au bon endroit, en intégrant les panneaux aux toitures", a-t-elle précisé.
Le rapporteur de minorité, le PLR Jacques Béné, estime contraire que cet objectif est inatteignable. "C'est l'innovation qui va améliorer l'état de la planète. Pour cela, il faut tout sauf des contraintes", a-t-il déclaré. Et le député de demander un renvoi de la motion en commission afin d'étudier ses invites sous l'angle du projet de loi sur l'énergie, "pour savoir qui va payer quoi".
Problème des autorisations
Cette motion demande d'intégrer aux conditions d'autorisation de construire une obligation de couverture des façades bien orientées de panneaux solaires. "Le vrai problème du photovoltaïque, ce sont les autorisations de construire. Il faut simplifier la loi en dehors des zones protégées. La législation fédérale le permet", a plaidé le PLR Adrien Genecand, opposé à ce texte.
"Environ 40% des émissions de gaz à effet de serre proviennent des bâtiments qui sont des passoires énergétiques. Il faut aider les propriétaires à les isoler", a défendu le député d'Ensemble à Gauche Rémi Pagani. Selon lui, les gens n'acceptent pas le photovoltaïque lorsqu'il défigure villes et villages.
Cette motion a été envoyée au Conseil d'Etat, alors que les Vert'libéraux genevois ont déposé récemment leur initiative "Pour une transition rapide vers le solaire à Genève". "Ses objectifs sont bien plus contraignants que ceux de la motion. La population va voter dessus", a mis en garde le Vert Pierre Eckert.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Musée Ariana à Genève donne la parole à ses donateurs
A Genève, la nouvelle exposition du Musée Ariana "Faire don, une affaire de c½ur ou de raison ?" donne la parole à ses mécènes. Dès vendredi et jusqu'au 2 mars 2025, douze propositions mettent en lumière histoires et récits de donations qui représentent la majorité de ses collections.
Au fil des décennies, plus de 1000 donateurs ont façonné les collections du Musée suisse de la céramique et du verre à Genève. Les trois quarts de ses ½uvres sont issus de dons, de legs ou d’aide à l’acquisition.
A commencer par celles du fondateur du musée, Gustave Revilliod (1817-1890), qui lui a légué plus de 4700 oeuvres en céramique, verre et vitrail. Des contemporains de Revilliod – hommes de science, conservateurs de musée, marchands, artistes ou autres - nourriront également ce groupe originel.
Dédié à la céramique dès 1934, le Musée Ariana accueillera progressivement toutes les collections publiques de ce domaine, à l’exception des pièces archéologiques. Il s'enrichira en qualité et quantité grâce au mécénat, aux sociétés d'amis, aux dons de céramistes, d'artistes, aux héritages ou collections.
Nouvelle acquisition
Tous ces dons permettent de raconter, d’exposer et de valoriser les histoires infinies des techniques, des formes, des décors et de leurs usages. Le public peut également se régaler d'anecdotes quant à la vie des objets et de leurs propriétaires.
Le Musée Ariana invite par ailleurs ses visiteurs à participer à l’achat d’une nouvelle oeuvre. L'institution souhaite acquérir une sculpture monumentale du céramiste Torbjørn Kvasbø. Les "mécènes" seront invités à une rencontre avec cet artiste norvégien qui jouit d’une renommée internationale depuis plusieurs décennies.
www.musee-ariana.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel
La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.
Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).
Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.
La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève
L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Mobula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.
"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.
Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Mobula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme
A Genève, la Cour des comptes estime que les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme dans l'attribution de logements subventionnés. Examinant le cas de trois immeubles d'une fondation de droit public, elle constate un manque de transparence quant à la situation des habitants.
La Cour des comptes a été informée par un citoyen d'un potentiel dysfonctionnement dans le processus d'attribution des logements subventionnés HBM de trois immeubles de la Fondation Camille Martin, a-t-elle indiqué jeudi lors de la publication de son audit de conformité. Deux d'entre eux sont situés à la rue de Montbrillant et le troisième, à la rue de Lausanne.
Dans la continuité des squats des années 1990, ces immeubles sont gérés par des associations, mais aucun bail n'a été signé avec la fondation, faute d'avoir trouvé un accord. Leur contrat est tacite du fait du paiement du loyer. De fait, les habitants des 53 logements ne sont pas des locataires directs de la fondation, mais des sous-locataires des associations.
Contrôles lacunaires
Cette situation nuit au contrôle légal des conditions HBM par l'office cantonal du logement. Jusqu'en octobre 2023, la plupart des sous-locataires n'avaient pas rempli le formulaire ad hoc. Or sept d'entre eux sont en situation de sous-occupation et cinq autres ne sont pas soumis à une surtaxe malgré leurs revenus. Seul l'office peut agir auprès d'eux, la fondation n'ayant aucun pouvoir.
La Cour des comptes constate encore que les associations ne respectent pas le processus d'attribution HBM, car elles n'ont pas accès à la base de données regroupant les demandeurs de logements subventionnés et ne peuvent pas exiger des éléments permettant de déterminer le revenu des candidats. Le risque de cooptation est grand.
Si le Département du territoire, auquel est rattaché l'office du logement, accepte de s'assurer que l'attribution des logements est conforme, il veut laisser les associations décider qui habite dans les immeubles. Invoquant l'héritage des squats, il refuse de mettre fin au bail associatif, comme le recommande la cour, et admet un contrôle imparfait de l'occupation des logements.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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