Genève
Marc Gautschi: "Genève a encore 3 à 4 belles années"
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Genève-Servette a donc soulevé son premier vase de champion de Suisse jeudi aux Vernets. Grâce notamment à six excellents étrangers et un super gardien suisse.
Genève n'a pas laissé passer sa chance. Les Américains, toujours très bons lorsqu'il s'agit de parler de sport, utilisent le terme de fenêtre pour parler d'une équipe douée qui doit savoir saisir sa chance à l'instant T. On ne peut pas prédire le futur du GSHC, mais il y avait quand même une certaine urgence à profiter de l'opportunité.
Car on le sait, Henrik Tömmernes va rentrer en Suède à Frölunda et il y a de bonnes chances que Linus Omark prenne lui un vol de retour pour Lulea. Reste encore le cas de Valtteri Filppula. Celui qui a fêté ses 39 ans en mars pense désormais d'année en année. Interrogé au sujet de son membre du Triple Gold Club, le directeur sportif Marc Gautschi n'a pas pu répondre de manière précise: "On a déjà dit avec Valtteri qu'il n'y avait pas de stress. On va se mettre tranquillement autour d'une table pour discuter de la suite, mais ça ne sera pas demain (il rit)!"
L'instinct de Vatanen
Car aux Vernets, Marc Gautschi a parfaitement su utiliser la nouvelle règle des six étrangers. Aux quatre mercenaires déjà présents (Henrik Tömmernes, Daniel Winnik, Sami Vatanen et Valtteri Filppula), le Bernois est parvenu à ajouter Linus Omark et Teemu Hartikainen. Quand vous possédez dans votre effectif trois Finlandais champions olympiques et champions du monde en 2022 et que l'un de ses trois a déjà soulevé la Coupe Stanley, vous savez que vous disposez d'un arsenal redoutable.
Jeudi soir, ce sont les étrangers de Genève qui ont inscrit les quatre buts. Winnik et Hartikainen ont ajouté les goals 3 et 4, mais c'est bel et bien Sami Vatanen qui a débloqué la situation avec le 2-0 d'un puissant slap et surtout le 1-0 en partant de son camp et en dribblant toute l'équipe de Bienne. Un slalom tout en maîtrise digne de son homonyme et ancien champion du monde de rallye, Ari Vatanen. "Non non, pouffe le buteur finlandais. Tu y vas à l'instinct! J'ai vu que je pouvais y aller et c'est rentré."
Comme ses compatriotes Filppula et Hartikainen, Vatanen a vécu une année 2022 extraordinaire avec ces deux médailles d'or. Est-ce que on est de fait plus cool en rentrant sur la glace pour ce genre de match décisif? "Non, le niveau de stress est similaire quand tu montes sur la glace. Et franchement, on a fait un chemin incroyable avec toute cette équipe."
Ceci étant, le directeur sportif estime que Genève-Servette sera encore compétitif durant de nombreuses années. Et pas forcément uniquement grâce à ses "mercenaires": "Tout le monde a des importés de valeur. Mais si tu les enlèves, on voit que le noyau dur de nos joueurs suisses est quand même assez jeune. On a encore de quoi bien faire pendant trois ou quatre saisons. On va rajouter deux ou trois joueurs. Et si je prends par exemple un Giancarlo Chanton, il a prouvé qu'il pouvait devenir un très bon défenseur."
Savoir prendre des risques
Sans évoquer la "suissitude" mise en avant par la fédération au moment d'engager Patrick Fischer comme sélectionneur, Marc Gautschi affichait un certain sourire en voyant que Genève avait gagné le titre avec un duo de gardiens suisses (Robert Mayer et Gauthier Descloux): "C'est quelque chose de positif pour le hockey suisse avec cette arrivée massive de gardiens étrangers. On a aussi un bon noyau de joueurs suisses, avec un entraîneur suisse et un directeur sportif qui n'a aucune idée (sic). On a pu changer ce dynamisme des équipes alémaniques qui gagnent toujours. Je pense que c'est bon pour la suite de montrer que les Romands sont là."
Quand il mentionne le fait d'avoir un directeur sportif qui n'a aucune idée, Marc Gautschi use de l'ironie. Parce qu'il a dû faire face à quelques tempêtes depuis son entrée en fonction à la suite de Chris McSorley. Notamment lors du changement de coach en novembre 2021 avec le remplacement de Pat Emond par Jan Cadieux. "Je me suis fait exploser, appuie-t-il. Pat avait fait un excellent boulot. Mais quand tu veux changer dans ce genre de situation, tu dois prendre un entraîneur au profil totalement différent. Si tu as un gars cool, tu dois prendre un gars qui va être plus sévère. Mais il faut aussi de la chance."
De la chance et du soutien de sa hiérarchie. "Ce n'est jamais facile d'aller contre tout le monde, souligne le Bernois. Mais c'est plus facile d'être directeur sportif quand tu es soutenu par le conseil d'administration et ils l'ont toujours fait. C'est nettement plus simple quand tu n'as pas la pression."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG
Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.
L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.
A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.
Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.
Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre
A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.
Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.
Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.
Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.
Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée
A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.
Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.
Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.
Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.
Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.
Victimes collatérales
Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.
A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026
Genève débutera 2026 sous le régime des douzièmes provisoires. Fustigeant l'absence de réformes structurelles, la majorité de droite du Grand Conseil a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget d'Etat 2026 fortement déficitaire.
L'entrée en matière a été refusée par voix 62 contre 32 (PS et Vert-e-s), mettant fin au débat budgétaire. Le projet de loi soumis en plénière présentait un déficit de 409 millions de francs, alourdi à 767 millions, suite notamment à une réévaluation à la baisse des revenus.
"Ce projet de budget ne constitue pas une base acceptable", a relevé Laurent Seydoux, député LJS et rapporteur de majorité. "Les dépenses du canton sont à niveau tel que la marge d'action est dérisoire", a-t-il ajouté, en soulignant que les "réformes structurelles ne sont toujours pas au rendez-vous".
Le Conseil d'Etat devra représenter un projet de budget au plus tard fin mars 2026. En attendant, l'Etat devra calquer ses dépenses mensuelles sur celles de l'exercice 2025, plus les charges contraintes prévues pour 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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