Genève
Un camion 40 tonnes à hydrogène sur les routes genevoises
Le premier camion de 40 tonnes à propulsion électrique et hydrogène conçu en Suisse va commencer ses livraisons en janvier 2023 à Genève. Ce véhicule doté de 570 chevaux pour une autonomie de 450 kilomètres n'émet que de la vapeur d'eau.
Des essais ont eu lieu sur les routes genevoises depuis déjà quelques semaines. Le camion a ainsi accompli 1600 kilomètres. Mais le 40 tonnes a effectué lundi son premier tour de roue officiel devant la presse et les partenaires de ce projet intitulé GoH! (Generation of Hydrogen).
Pour l'occasion, le conseiller d'Etat genevois Antonio Hodgers et l'explorateur vaudois Bertrand Piccard ont servi de co-pilotes. Selon le chef du Département du Territioire, ce projet montre que "les adaptations pour la transition énergétique peuvent être une nouvelle source de prospérité".
Bertrand Piccard a insisté sur le nécessaire changement de paradigme pour présenter l'écologie sous un jour enthousiasmant. "A l'avenir, toute la flotte des camions fonctionnera à l'hydrogène", a prédit M.Piccard.
Comme un autre
Ce camion à hydrogène a la même capacité de charge qu'un véhicule classique. Il sera utilisé par Migros Genève, l'un des partenaires du projet, pour amener les marchandises de la centrale de distribution jusqu'aux différentes succursales du canton.
Ce prototype a coûté un peu plus d'un million de francs. Il avait déjà été présenté en mai dernier lors des Assises de la transition énergétique. Le projet est le fruit d'une collaboration entre la Fondation Nomads et quatre entreprises: Migros, le concepteur de système de propulsion GreenGT, les Services industriels de Genève (SIG) et le groupe spécialisé dans les camions LARAG.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Une nouvelle école secondaire verra le jour à Meyrin (GE)
Un collège et école de culture générale verra le jour à Meyrin (GE). Le Grand Conseil genevois a accepté vendredi en urgence et à l'unanimité un crédit d'investissement de près de 190 millions de francs pour sa construction. Le chantier doit ouvrir en janvier.
La genèse du futur établissement dénommé Noëlla Rouget, du nom de la résistante française qui a vécu la plus grande partie de sa vie à Genève, remonte à 2004. La zone a été modifiée, un concours d'architecture a eu lieu en 2020, et l'autorisation de construire a été délivrée en juin dernier, a indiqué le député UDC Christo Ivanov, rapporteur de majorité.
Se déployant sur 14'400 mètres carrés, cette école sera la plus grande du canton, avec 1400 élèves et 300 employés. Revenant sur l'urgence de voter le crédit, le centriste Jacques Blondin a souligné que les arbres ne peuvent être abattus qu'entre novembre et fin février, conformément à une clause écologique.
Densité faible
S'il a accepté ce crédit, le PLR a déploré la faible densité de l'ouvrage. "Une densité de 1,3 ne correspond pas aux besoins de la population. Le gros problème provient du cahier des charges qui n'a pas prévu une densité maximale. Le Conseil d'Etat doit prendre ses responsabilités et ne pas gaspiller du terrain", a critiqué Jacques Béné.
"Nous avons pris note de vos remarques sur la densité. Les besoins sont grands, l'urgence est là", a plaidé la conseillère d'Etat Anne Hiltpold, en charge du Département de l'instruction publique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La droite coule le contrat de prestation quinquennal des TPG
A Genève, la majorité de droite du Grand Conseil a vidé de sa substance le contrat de prestation quinquennal des Transports publics genevois (TPG). Elle a décidé vendredi de n'accorder que les indemnités de 2025. L'Etat va devoir rediscuter avec la régie publique.
Le contrat de prestation prévoyait d'accorder au total 1,9 milliard de francs aux TPG pour les années 2025-2029. Une somme qui devait permettre de concrétiser le plan d'actions sur les transports publics, accepté en mars par le Parlement. Ce plan prévoit une hausse de 30% de l'offre, a rappelé en plénière le rapporteur de majorité Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.
La hausse de l'indemnité visait ainsi à développer l'offre de loisirs et à poursuivre le développement du réseau de tram, sans hausse des tarifs. Elle devait aussi permettre aux TPG de poursuivre leurs investissements en vue de l'électrification complète de la flotte d'ici à 2030. "Les transports publics sont la mesure la plus adéquate pour répondre à la problématique de la mobilité", a plaidé M. Jeannerat. Un avis partagé par les Verts et le PS.
"Très dommageable"
En l'absence d'un rapport de minorité, le soutien à ce contrat de prestation semblait acquis. Mais le député UDC Michael Andersen a dénoncé une hausse disproportionnée de 60% du financement cantonal. Ses amendements visant à supprimer les indemnités des années 2026 à 2029 ont été acceptés par la majorité de droite. Résultat: seule la subvention 2025 est assurée.
Opposé à ces amendements, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, a rappelé les mécanismes de contrôle et que la subvention est diminuée si les objectifs ne sont pas atteints. Au vu de la modification du contrat de prestation, le troisième débat n'a pas eu lieu. "Un contrat suppose l'accord des deux parties. Ce retour à l'expéditeur est très dommageable", a déploré le magistrat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Décès d'un motocycliste suite à une embardée près du Pont de Sierne
Un motocycliste né en 1992 est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi dans un accident à Veyrier (GE). Le conducteur, qui circulait en direction de Veyrier, a perdu le contrôle de sa moto juste après le Pont de Sierne.
La police a été informée à 2h43 qu'un accident venait de se produire, indique-t-elle vendredi dans un communiqué. Malgré l'intervention des secours, l'homme est décédé sur place. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'accident.
Il s'agit du dixième décès sur les routes genevoises en 2024. Ces deux dernières semaines, quatre motocyclistes sont morts dans des accidents de la route.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Mouvement Croix-Rouge et Etats unis face aux dangers technologiques
Les acteurs de conflits, qu'ils soient étatiques ou non étatiques, doivent protéger les civils contre les dangers des nouvelles technologies. Pour la première fois, le Mouvement de la Croix-Rouge et 196 Etats ont validé jeudi à Genève une résolution sur cette question.
Le texte approuvé au terme des quatre jours de la Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge reconnaît le besoin d'évaluer davantage encore "quand et comment" les principes humanitaires s'appliquent aux nouvelles technologies. Mais les parties au conflit doivent garantir l'intégrité des infrastructures qui permettent l'utilisation d'Internet, dit-il.
Parmi d'autres résolutions, la Conférence appelle le Croissant-Rouge palestinien et le Magen David Adom israélien à continuer à dialoguer sur l'application de l'accord sur les modalités de leurs activités. Les délégations demandent à l'entité israélienne de ne pas oeuvrer dans les territoires palestiniens et de pousser les autorités de ce pays à ne pas utiliser son logo dans les zones du Croissant-Rouge palestinien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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