Économie
Une extension signée Dupraz pour le Centre de Lullier
Le bureau genevois Pierre-Alain Dupraz Architectes a remporté à l'unanimité du jury le concours d'architecture pour l'extension du Centre de formation professionnelle nature et environnement à Lullier. Intitulé Greffon, son projet a été choisi parmi 52 dossiers.
Greffon présente une stratégie qui traduit à la fois la justesse de la lecture du projet initial de 1974 des architectes Alfred Damay, Michel Frey et de l'architecte paysagiste Walter Brugger, ainsi que la fine compréhension de la situation actuelle du site, ont indiqué mardi les départements du territoire et de l'instruction publique. L'intervention est concentrée autour de l'extension des années 1980, offrant une nouvelle façade au bâtiment le moins qualitatif du site.
Le site de Lullier est aussi occupé par la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (HEPIA-HES-SO) qui est, tout comme le Centre de formation, à l'étroit. Certains bâtiments sont des constructions temporaires devenues partiellement insalubres et ne répondant plus aux normes actuelles. Ils seront remplacés.
D'une surface nette de 2300 mètres carrés, la nouvelle construction hébergera des locaux spécifiques à chaque école et des locaux partagés. Elle comptera 18 salles de cours de différentes tailles, une dizaine de locaux administratifs, une salle des maîtres et une nouvelle bibliothèque pour tous les utilisateurs du site de Lullier, où l'ensemble des formations pourront ainsi être dispensées.
Une demande d'autorisation de construire sera déposée dans un an et les travaux démarreront dans la seconde moitié de l'année 2026. La nouvelle extension sera mise en service en 2028-2029.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Nouvelle baisse de taux attendue cette semaine en zone euro
La Banque centrale européenne s'oriente vers une nouvelle baisse de ses taux d'intérêt jeudi, les données récentes sur l'inflation étant rassurantes, tandis que l'inquiétude monte pour la croissance en zone euro.
Plusieurs membres du conseil des gouverneurs de l'institut monétaire de Francfort, dont les responsables des banques centrales allemande, Joachim Nagel, et française, François Villeroy de Galhau, ont envoyé ces derniers jours des signaux en ce sens.
"Une baisse est très probable" lors de la réunion de la BCE de jeudi, après une première baisse en juin, et une seconde en septembre, "et ça ne sera d'ailleurs pas la dernière", a dit le gouverneur de la Banque de France, en pointant vers une nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage.
Le taux de dépôt de la BCE, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie, passerait ainsi à 3,25%.
"Je suis assez ouvert à l'idée de réfléchir à la possibilité de réaliser un nouveau pas sur les taux", a dit son homologue de la Bundesbank dans un podcast avec le média allemand Table Media.
"L'évolution de l'inflation fait partie des bonnes nouvelles, nous nous rapprochons clairement de notre objectif de 2% d'inflation" sur une base annuelle, a-t-il ajouté.
Revirement
Une baisse dès cette semaine, lors de la réunion de la BCE qui se tiendra à Ljubljana, en Slovénie, constituerait un revirement.
Il y a encore un mois les gardiens de l'euro restaient prudents sur le sujet, donnant le sentiment de vouloir attendre leur réunion de décembre, la dernière prévue cette année, pour agir.
Mais l'inflation a continué de ralentir en septembre, tombant à 1,8 %, sous le seuil des 2% pour la première fois en plus de trois ans.
Le ralentissement se voit surtout dans les grandes économies, en Allemagne (1,6 %), en France (1,2 %) et en Italie (0,7 %).
De plus, l'inflation sous-jacente, un indicateur très suivi qui exclut les prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, a enregistré un recul à 2,7 % en glissement annuel, selon Eurostat.
Les évolutions actuelles des prix "renforcent notre confiance dans le fait que l'inflation reviendra à l'objectif en temps voulu" et cela sera "pris en compte lors de la prochaine réunion de politique monétaire" d'octobre, a déclaré la présidente de la BCE, Christine Lagarde, lors d'une audition remarquée fin septembre au Parlement européen.
Activité en berne
Le compte-rendu de la réunion de septembre de la BCE a également montré des inquiétudes sur la croissance en zone euro, une évolution de nature à réduire davantage l'inflation et donc favorable à un desserrement plus rapide de l'étau monétaire.
Le gouvernement allemand vient lui de revoir en baisse ses prévisions de croissance, tablant à nouveau sur une récession cette année dans la première économie européenne (recul de 0,2% du Produit intérieur brut) après une contraction de 0,3% en 2023.
Une baisse des taux apporterait un bol d'air aux ménages et aux entreprises, de nature à soutenir les crédits à la consommation, le marché de l'immobilier - actuellement atone - ou les investissements.
La BCE a fortement relevé ses taux dans le sillage de la reprise post Covid-19 puis de la guerre russe en Ukraine, qui a fait s'envoler les prix énergétiques. Cela s'est fait au prix toutefois d'un fort ralentissement de la croissance économique.
Elle va continuer à surveiller l'impact des tensions au Moyen-Orient, qui tendent à faire grimper les prix du pétrole. L'impact potentiel du dernier plan de relance chinois pourrait aussi stimuler la demande énergétique et donc affecter les prix.
Malgré ce contexte incertain, Frederik Ducrozet, chef économiste chez Pictet, prévoit deux baisses de taux en 2024 et quatre autres au premier semestre 2025, ce qui porterait le taux de référence de la BCE à 2,0%, un niveau considéré comme "neutre" pour l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Pékin: des obligations pour relancer l'économie
Le ministre chinois des Finances a annoncé samedi que la Chine allait consacrer près de 280 milliards de francs d'obligations au cours des trois prochains mois, afin de relancer la deuxième économie mondiale, en perte de vitesse.
"Au cours des trois prochains mois, un total de 2300 milliards de yuans d'obligations spéciales pourra être utilisé", a affirmé le ministre Lan Fo'an lors d'une conférence de presse à Pékin.
Ces fonds permettront d'"aider les grandes banques commerciales d'Etat à reconstituer leur capital de base, à améliorer leur résistance au risque et leurs capacités de prêt, et à mieux servir le développement de l'économie", a-t-il expliqué.
Série de mesures
Cette dépense publique vient s'ajouter à une série de mesures annoncées ces dernières semaines, notamment des baisses de taux d'intérêt et l'octroi de liquidités aux banques.
Pékin va aussi relever le plafond de la dette des collectivités locales pour leur permettre de dépenser davantage dans les infrastructures et favoriser l'emploi.
Les principales banques chinoises vont baisser les taux d'intérêt sur la plupart des prêts immobiliers existants à partir du 25 octobre, conformément à une demande faite en septembre par la Banque centrale, a par ailleurs annoncé samedi la chaîne d'Etat CCTV.
La Chine a connu l'an dernier l'une de ses croissances les plus faibles en trois décennies (5,2%), selon un chiffre officiel qui laisse dubitatifs certains économistes compte tenu des difficultés qui pèsent sur l'activité.
Ce taux ferait rêver nombre de nations développées, mais il reste pour la Chine bien loin de l'expansion fulgurante qui l'a propulsée ces dernières décennies vers les sommets de l'économie mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Produits illégaux: Bruxelles réclame encore des explications à Temu
La Commission européenne a réclamé vendredi de nouvelles explications au site de commerce en ligne Temu, soupçonné d'agir insuffisamment contre la vente de produits illégaux et potentiellement dangereux.
C'est la deuxième fois que Bruxelles adresse des questions écrites à cette plateforme d'origine chinoise, soupçonnée de ne pas respecter ses obligations de protection des consommateurs, dans le cadre du nouveau règlement européen sur les services numériques (DSA).
Si ces demandes d'informations ne constituent pas encore une mise en cause, il s'agit d'une première étape qui peut conduire à l'ouverture d'une enquête formelle, puis à de lourdes sanctions financières en cas d'infractions avérées.
La Commission a demandé vendredi à Temu d'expliquer en particulier les mesures prises "contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux" sur sa plateforme.
Elle veut aussi connaître les mesures adoptées pour réduire "les risques liés à la protection des consommateurs, à la santé publique et au bien-être des utilisateurs".
L'exécutif européen, qui joue désormais le rôle de gendarme du numérique dans l'UE, réclame par ailleurs "des détails sur les systèmes de recommandation de Temu et les risques pour la protection des données personnelles des utilisateurs".
Temu doit fournir ces informations d'ici au 21 octobre.
La Commission précise qu'elle décidera des prochaines étapes de la procédure "sur la base de l'évaluation des réponses".
Le 28 juin, Bruxelles avait adressé de premières questions à Temu sur les moyens mis en oeuvre pour permettre le signalement de produits illégaux.
D'autres demandes concernaient les interfaces trompeuses ("dark pattern") qui permettent de manipuler le comportement des utilisateurs, la protection des mineurs, la transparence des systèmes de recommandations de produits, ou encore la traçabilité des vendeurs sur ces plateformes.
Progression fulgurante
Temu, qui connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés, est la version internationale du mastodonte chinois du e-commerce Pinduoduo, né en 2015. Il propose un choix pléthorique de produits: vêtements, jouets, décoration, outils, high-tech...
Des associations européennes de consommateurs avaient déposé en mai une plainte contre Temu, l'accusant notamment d'utiliser des interfaces trompeuses pour inciter les utilisateurs à dépenser plus sur la plateforme.
"Nous coopérons pleinement" avec la Commission, a assuré vendredi un porte-parole de Temu, affirmant que "la sécurité des consommateurs est une priorité absolue".
L'entreprise assure avoir déjà "pris des mesures importantes" depuis le printemps et dit continuer "à affiner" ses pratiques "dans le cadre du règlement sur les services numériques".
Fin septembre, six pays de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, avaient demandé à la Commission de serrer la vis-à-vis de Temu.
"Chaque jour, des centaines de milliers de colis arrivent chez nous, surtout en provenance de Chine, avec des marchandises qui ne respectent pas les règles du marché européen", avait dénoncé le secrétaire d'État allemand à l'Economie Sven Giegold lors d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le projet de patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy prend du retard
Initialement prévue pour décembre 2028, la mise en service de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (GE) est envisagée pour la saison 2030. Ces quinze mois de retard ne sont pas exceptionnels pour un projet de construction de cette envergure, assure le canton.
Ce décalage par rapport au calendrier prévu a été révélé vendredi par 20 minutes et Léman Bleu. Le Département de la cohésion sociale (DCS), dont dépendent les sports, précise que des ajustements sont souvent nécessaires à l'issue des études préliminaires.
Un crédit de 138 millions de francs est prévu pour la réalisation de l'infrastructure. Un projet de loi d'investissement sera déposé en automne 2025 devant le Grand Conseil. Cette patinoire porte le nom du Nid des Aigles, en écho au club de hockey du Genève-Servette qui deviendra maître des lieux et dont l'aigle est le symbole.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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