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Économie

L'autoroute A9 poursuit sa progression dans le Haut-Valais

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Une vue aérienne de la construction de la tranchée couverte de Rarogne de l'autoroute A9 dans le Haut-Valais. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'autoroute A9 dans le Haut-Valais devrait être terminée en 2026, la traversée du bois de Finges exceptée. Pour l'heure, il reste 20 kilomètres à construire. Vendredi, la presse était conviée à une visite de chantier.

En face de la gare de Rarogne, des ouvriers s'activent au fond d'une impressionnante tranchée. Il s'agit de l'un des chantiers de l'autoroute A9 qui doit raccrocher dans cinq ans la partie germanophone du canton au Valais romand. Une autoroute "importante pour l'économie, le tourisme, pour la qualité de vie des habitants soulagés du trafic de transit, mais aussi pour la cohésion du canton", a souligné Franz Ruppen, chef du département de la mobilité, du territoire et de l'environnement.

Longue de presque 1,5 kilomètre et d'un coût de 130 millions de francs environ, la tranchée couverte de Rarogne sera mise en service en 2025/2026. Mais d'ici à mi-2022, une première étape clé du projet sera franchie avec la réhabilitation définitive de l'avenue de la gare, précise Martin Hutter, chef du service de la construction des routes nationales.

Tunnel en rénovation

Autre chantier en cours: le tube nord du tunnel de l'autoroute A9 de Viège, dans lequel circuleront les véhicules en direction du Valais romand et qui sera mis en service à l'été 2022.

L'actuel tunnel du Vispertal (2,4 kilomètres) est, lui, en pleine transformation et servira de tube sud. Les travaux de rénovation y sont plus importants que planifiés et portent sur environ 800 mètres au lieu des 500 mètres initialement prévus, a précisé Martin Hutter.

L'achèvement du contournement sud de Viège est prévu en 2024/2025. Au total, le coût du contournement qui doit désengorger la traversée de la ville, est estimé à 1,6 milliard de francs.

Un chantier complexe

Quant au tunnel du Riedeberg, dont les deux tubes ont été percés, sa mise en service est prévue en 2025/2026. Complexe, le chantier a connu des moments très difficiles en 2018, lorsque des matériaux rocheux sont tombés sur deux ouvriers qui travaillaient à l'intérieur du tunnel, touchant mortellement l'un et blessant l'autre.

Aux problèmes géologiques s'ajoute un environnement hydrogéologique difficile. Les travaux d'excavation sont désormais également terminés dans le tube sud mais les défis de construction y restent élevés, a rappelé Martin Hutter.

Le coût final de l'ensemble du tunnel du Riedberg (y compris les équipements d'exploitation et de sécurité) est estimé à 220 millions de francs environ.

Pas de date pour Finges

Aucune date de début et de fin de construction n'est en revanche avancée pour le tronçon de 8,5 kilomètres entre la jonction de Sierre-Est et La Souste, soit la traversée du Bois de Finges répertorié à l'inventaire fédéral des paysages d'importance nationale. La mise à l'enquête avait suscité 92 oppositions dont la majorité a été levée.

Cinq recours ont été déposés auprès du tribunal administratif fédéral (TAF) de Saint-Gall. L'un est porté par la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage (fp) qui conteste une passerelle prévue au-dessus du Rhône, précise Martin Hutter. Le verdict pourra encore faire l'objet d'un recours auprès du tribunal fédéral (TF), rappelle Franz Ruppen.

Le coût de la traversée du bois de Finges est estimé à 1 milliard de francs environ. Un montant qui s'explique notamment par le fait que 75% du tronçon sera en tranchée couverte et tunnel.

Au total, l'A9 dans le Haut-Valais s'étendra sur 35,3 kilomètres et son coût total est estimé à 4 milliards de francs. Le financement est assuré par la confédération (96%) et par le canton (4%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Menaces d'activistes: Holcim n'ouvrira pas ses portes à Eclépens

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En raison de menaces d'activistes, Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du 4 mai à Eclépens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du samedi 4 mai à sa cimenterie d'Eclépens (VD). Des menaces d'activistes, qui critiquent l'impact environnemental du groupe, sont à l'origine de cette annulation.

"Nous avons été prévenus d'actions en préparation d'activistes radicaux qui nous ont poussé à prendre cette difficile décision", indique Arthur Got, porte-parole d'Holcim, contacté par Keystone-ATS.

Holcim ne souhaite pas faire d'autre commentaire sur ces menaces qui "se sont malheureusement multipliées ces derniers jours."

Le groupe se trouve sous le feu des critiques des activistes climatiques depuis plusieurs années. A Eclépens, la contestation a culminé entre 2020 et 2021 lorsque la colline du Mormont, où Holcim prélève son calcaire, a été le théâtre de la première Zone à défendre (ZAD) de Suisse.

La sécurité "avant tout"

Pour répondre à ces enjeux environnementaux, l'entreprise a lancé plusieurs projets pour réduire sa production de CO2 (matériaux plus écologiques, recyclage du béton, suppression du pétrole pour alimenter le four d'Eclépens, captage de CO2, etc). Mardi encore, lors d'une visite organisée pour les médias, le cimentier a présenté ses avancées en vue d'une décarbonisation, lui qui souhaite être climatiquement neutre en 2050.

La journée portes ouvertes du 4 mai, la première à Eclépens depuis 2012, visait notamment à montrer ces efforts. La décision d'annuler l'événement, pour lequel Holcim attendait 3000 visiteurs, "va à l'encontre de notre volonté d'ouverture et de dialogue avec toutes nos parties prenantes", regrette l'entreprise. Elle ajoute toutefois que la sécurité de son personnel et des visiteurs "passe avant tout."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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