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Suisse Romande

Le Centre Valais romand vise la stabilité pour les fédérales

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En automne 2023, les Suisses éliront celles et ceux qui siégeront dans les deux Chambres du Parlement (ici le National). Vendredi, le Centre Valais romand a élu ses candidats. (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Centre Valais romand a désigné vendredi soir sept candidats pour les élections fédérales d'octobre prochain. Parmi eux, les trois sortants qui briguent un nouveau mandat. Le parti centriste lance le coup d'envoi de la campagne dans le canton.

Quelque 300 membres du Centre du Valais romand réunis à la salle des fêtes de Savièse ont désigné par acclamation les sept candidats qui se lancent dans la course aux fédérales. Marianne Maret, première Valaisanne à avoir conquis un siège aux Etats il y a quatre ans, repart pour un tour aux côtés du sortant haut-valaisan Beat Rieder, dont la candidature devrait être validée par Le Centre du Haut-Valais en avril.

Marianne Maret a déclaré "s'éclater" à Berne: "C'est formidablement intéressant. J'ai la conviction d'être dans le bon parti, un parti des solutions et pragmatique".

Pour Joachim Rausis, président du Centre du Valais romand, le ticket Maret-Rieder est celui "qui garantit le mieux la représentation du Haut et du Bas-Valais". C'est aussi celui qui "parle d'une même voix aux Etats sans s'annuler dans une confrontation gauche-droite", précise-t-il à Keystone-ATS.

"Diversité et équilibre"

Pour le Conseil National, Le Centre du Valais romand lance six candidats, dont trois femmes. Une parité qui est "une première" et qui réjouit le parti et son président. Le parti a aussi voulu "une diversité des régions" avec des représentants de tout le Valais romand, et "une diversité générationnelle" avec des candidats nés entre 1962 et 1986.

"Diversité et équilibre qualifient bien la liste soumise au Congrès", estime Joachim Rausis. Les sortants Benjamin Roduit, entré sous la coupole fédérale en cours de législature début 2018, et Sidney Kamerzin, élu en 2019, se représentent.

Sur la liste figurent quatre autres candidats: Claire-Lise Bonvin, députée au Grand Conseil valaisan depuis 2017 et ancienne présidente du Conseil général de la Ville de Sion, Ludivine Luy-Lovey, députée suppléante au Grand Conseil depuis 2021, Françoise Métrailler, députée au parlement cantonal depuis 2017 et Fabien Schafeitel, également élu depuis 2017.

Une inconnue

Lors des élections fédérales de 2019, la famille C a réuni 34,8% de l'électorat, soit son minimum historique (- 5 points en quatre ans). Pour cet automne, Le Centre Valais romand n'avance pas d'objectif chiffré, mais défendra ses acquis.

"Nous partons dans l'inconnu avec un nouveau nom", rappelle Joachim Rausis. Le président espère que cette nouvelle donne sera porteuse, "le trend semble favorable", note-t-il.

Listes jeunes

La liste du Centre Valais romand pour le National sera apparentée et sous-apparentée aux listes jeunes et à celles de la famille C. La campagne n'ayant jamais été lancée aussi tôt, le parti se laisse le temps d'introduire éventuellement de nouvelles listes.

En tout, le canton du Valais dispose de dix fauteuils à Berne: huit à la Chambre du peuple (trois centristes, deux UDC, un libéral-radical, un socialiste, un Vert) et deux à la Chambre des cantons (deux centristes).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse Romande

Un troisième candidat à la succession de Laurent Kurth

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Laurent Kurth, 56 ans, a annoncé le 30 août sa démission avec effet à fin février prochain. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un troisième candidat se lance dans la course à la succession du conseiller d'Etat neuchâtelois Laurent Kurth (PS). Il s'agit de Thomas Wroblevski, qui milite en faveur de la reconnaissance du vote blanc. L'élection complémentaire se tiendra le 26 novembre.

L'information dévoilée mercredi par la radio locale RTN a été confirmée dans la foulée à Keystone-ATS par Thomas Wroblevski. Sa candidature s'ajoute à celle du PS Frédéric Mairy, conseiller communal à Val-de-Travers, candidat en 2021 et donné favori, et celle de Jean-Luc Pieren, du Parti fédéraliste européen.

En cas d’élection, Thomas Wroblevski s’engage à démissionner immédiatement. S’il est en course, c’est dans le but de faire progresser l’idée d’une réforme de la loi cantonale sur les droits politiques, afin que les bulletins blancs soient pris en compte lors des élections et les votations.

Long combat

Une telle modification donnerait le pouvoir aux citoyennes et aux citoyens d’invalider un scrutin, au cas où les votes blancs seraient majoritaires. Une manière selon le trentenaire de mieux tenir compte du fort taux d’abstention constaté depuis des années en Suisse, explique RTN sur son site.

Thomas Wroblevski n’en est pas à son coup d’essai, a-t-il rappelé à Keystone-ATS. Il s’était porté candidat au Conseil d’Etat lors de l’élection complémentaire en 2014, où il s’était classé troisième. Il s’est depuis présenté à d’autres scrutins. Auparavant, il avait tenté en vain de lancer une initiative en lien avec sa cause.

Pour mémoire, Laurent Kurth, 56 ans, a annoncé le 30 août sa démission avec effet à fin février prochain. D'éventuels autres prétendants à la succession du Chaux-de-Fonnier, qui aura passé un peu plus de onze ans au Conseil d'Etat, ont jusqu’à lundi pour signaler leur candidature auprès de la Chancellerie d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Permis: pas de simulateur pour la formation complémentaire

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Pour les autorités, la formation complémentaire implique de confronter les nouveaux conducteurs à diverses situations au volant d'un véhicule (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La journée de formation complémentaire imposée pour le permis de conduire en deux étapes ne peut pas être dispensée exclusivement sur simulateur. Le Tribunal fédéral confirme la décision du Service neuchâtelois des automobiles.

Dans un arrêt publié mercredi, la 2e Cour de droit public rejette le recours d'une société qui entendait recourir uniquement à des simulateurs pour la formation complémentaire des nouveaux conducteurs. A cet effet, la recourante avait consulté l'Office fédéral des routes, l'Association des services des automobiles et le Service neuchâtelois des automobiles.

En 2021, les deux instances ont rejeté le concept. Leurs positions ont été confirmées par la justice neuchâteloise. En substance, celle-ci a estimé que la journée de formation complémentaire visait à confronter les nouveaux conducteurs à des situations pratiques. A cet effet, les organisateurs devaient disposer d'une piste et de véhicules. (arrêt 2C_103/2023 du 13 septembre 2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le public pourra tester des navettes autonomes à Belle-Idée

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Dès jeudi, le public pourra tester des navettes autonomes des TPG sur le site de Belle-Idée des Hôpitaux universitaires de Genève, à Thônex, dans le cadre d'un projet expérimental de transports automatisés à la demande (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Dès jeudi et jusqu'à fin novembre, le public pourra tester des navettes autonomes des TPG sur le site de Belle-Idée des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), à Thônex. Cet essai s'inscrit dans le cadre d'un projet expérimental de transports automatisés à la demande.

Les utilisateurs des navettes pourront se déplacer sur l'ensemble du site, sans arrêts fixes, tous les jeudis entre 10h00 et 14h00, ont annoncé mercredi les Transports publics genevois (TPG) qui mènent ce projet avec les HUG et l'Université de Genève (UNIGE). Conformément à la législation, un conducteur des TPG sera à bord du véhicule pour cette phase de l'expérience.

Trois véhicules seront en exploitation et déployés en fonction des réservations, a précisé François Mutter, porte-parole des TPG. En effet, les courses devront être commandées au moyen de l'application mobile tpgFlex. Le temps d'attente dépendra de l'affluence.

Trois villes-pilotes

Cette ouverture au public fait suite à une première phase-test de véhicules automatisés à Belle-Idée qui s'est déroulée de 2020 à 2022, précisent les TPG. La régie publique autonome avait obtenu en juin 2020 une autorisation temporaire de l'Office fédéral des routes pour l'utilisation de véhicules automatisés sur le site de 38 hectares qui a ensuite dû être cartographié.

Ce nouveau service à la demande, coordonné par l'UNIGE, a été développé dans le cadre du projet AVENUE (pour Automous Vehicles to Evolve to a New Urban Experience) soutenu par la Commission européenne. Il sera ensuite développé par le projet ULTIMO qui ambitionne de déployer plusieurs véhicules autonomes dès 2025, pour un an, dans trois villes-pilotes: Genève, Kronach (D) et Oslo (N).

A terme, ce mode de transport pourrait permettre d'améliorer l'offre des transports publics dans les zones peu densifiées. Il permettrait aussi de réduire les coûts liés aux courses régulières aux heures de faible fréquentation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Morges: le budget 2024 table sur un déficit de 10,3 millions

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Comme l'an dernier, le budget 2024 de la Ville de Morges affiche un déficit "contenu" de 10,3 millions de francs, dans un contexte marqué par l'inflation (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Comme l'an dernier, le budget 2024 de la Ville de Morges affiche un déficit "contenu" de 10,3 millions de francs, dans un contexte marqué par l'inflation, a indiqué mercredi la Municipalité dans un communiqué. La Ville poursuit malgré tout sa politique d'investissement.

"Le budget subit l'augmentation des charges intercommunales (transports publics, places d'accueil pour l'enfance) en raison du développement des prestations et de la prise en compte de l'augmentation de la population morgienne. Une grande partie de ces charges est néanmoins compensée par un retour péréquatif plus important", écrit la Ville.

Mais l'excédent de charges est dû à plusieurs facteurs, "et en premier lieu à l'inflation". "La Municipalité assume son rôle d'exemplarité en tant qu'employeur public et indexe les salaires de son personnel afin de ne pas diminuer le salaire réel et de maintenir le pouvoir d'achat", explique-t-elle.

Le budget est sinon toujours marqué par la crise énergétique. Le nombre de clients et les volumes de gaz consommés sont en réduction, conséquence de la hausse des prix et de la volonté municipaled'accélérer la transition énergétique, selon la Municipalité.

Impacts positifs

Malgré ces "vents contraires", le budget 2024 prévoit une hausse des recettes fiscales non liées au taux, ainsi qu'une baisse du prix de l'électricité par rapport au budget 2023. La Ville relève aussi qu'elle "poursuit sa gestion rigoureuse des charges réellement maîtrisables".

Les investissements ne sont pas en reste, "pour maintenir une haute qualité de vie à Morges et un niveau élevé de prestations". La Ville prévoit par exemple de créer un poste de chargé de projets pour les manifestations, afin de soutenir le tissu associatif et de maintenir les événements qui font vivre la ville et ses commerces.

Au total, les investissements s'élèvent à 35,8 millions de francs (contre 29,6 millions pour le budget 2023). La rénovation et la reconstruction de l'école de Chanel se taille la part du lion (11,7 millions). La Ville conserve une marge d'autofinancement de 1,1 million de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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