Suisse Romande
Le parlement valaisan se penche sur sa viticulture
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Le Valais veut moderniser son vignoble afin d'améliorer sa rentabilité et son développement. Le projet "Vignoble du XXIe siècle" à 170 millions dont 53 millions à charge du canton est au menu du Grand Conseil cette semaine qui se prononce à la fois sur ce crédit-cadre et sur une modification de la loi sur l'agriculture.
Ces dernières années après des épisodes de gel ou encore de mildiou, le Conseil d'Etat est venu avec "des emplâtres sur des jambes de bois" pour soutenir la branche, a lancé lundi au parlement cantonal le conseiller d'Etat Christophe Darbellay. "Mais vous nous avez régulièrement reproché de ne pas présenter une vision à long terme pour l'avenir de la viticulture. La voici".
Concrètement, des mesures de production visent à soutenir le renouvellement du capital plant, la mise en oeuvre de systèmes d'irrigation par goutte à goutte et l'amélioration des accès aux parcelles. Des mesures foncières misent quant à elles sur des remaniements parcellaires pour créer "des entités rationnelles d'exploitation" d'une surface de 3000 m2 au minimum.
"Vignoble adapté"
La facture globale du projet s’élève à 170 millions de francs. Cette somme se compose de 53 millions de subventions cantonales, de 8 millions de subventions fédérales et de 80 millions de crédits d'investissement. Les communes participeront quant à elles à hauteur de 13 millions de francs et 16,5 millions de francs sont à la charge de la branche.
"Ça peut paraître peu, ça peut paraître beaucoup. Ça correspond en proportion à ce qu'on a investi ces vingt dernières années pour refaire par exemple le verger valaisan", a précisé Christophe Darbellay. Avec ce projet, on donne "un instrument de travail à cette génération de professionnels qui fera le vignoble de demain", c'est-à-dire un vignoble adapté aux défis du futur, qu'ils soient économiques, environnementaux, ou en lien avec la relève qui fait parfois défaut dans la viticulture.
Les fonds seront alloués à des projets déposés par des caves ou des viticulteurs, a relevé Christophe Darbellay. Un plafond de soutien est fixé à 100'000 francs par année, par exploitation afin d’assurer la répartition des soutiens.
"Projet ambitieux"
"Le PLR soutient ce projet, mais veut y apporter des modifications, car nous estimons que la loi est trop peu claire sur les conditions pour bénéficier de ce programme", a fait savoir la formation. "C'est un projet ambitieux" qui amènera "une certaine pérennité" sur le long terme, a estimé le Centre du Valais romand.
Mais pour qu'il déploie ses effets, "il faudra s'attaquer, à court terme, aux revenus actuels du vigneron, soit au marché du raisin et des vins. Sans quoi les 53 milllions risquent de rester dans les caisses cantonales. Et le projet n'ira guère plus loin que le débat politique", ajoute-t-il.
Le groupe des Vert-e-s salue le projet, mais aurait toutefois souhaité la création d'une loi cantonale dédiée à la viticulture plutôt que deux articles dans la loi sur l'agriculture. Il estime également "dommageable" que la modification législative n'inclut aucune disposition claire quant aux objectifs, ne fasse aucune référence à l'analyse agroalimentaire et manque d'une vision claire sur la question de l'évolution de la surface viticole qui inclut la problématique des vignes abandonnées.
Exceptions souhaitées
Du côté de l'UDC et du Centre germanophones, on relève l'importance d'inscrire clairement des exceptions dans la loi pour les parcelles ayant des conditions topographiques accidentées et structurelles spécifiques. Le soutien de l'UDC du Haut-Valais dépendra de cette mesure, a-t-elle fait savoir.
Il existe des vignobles en forte pente sur l'entier du territoire cantonal, a souligné Christophe Darbellay. "Si cela peut vous rassurer, on passera certaines exceptions de l'ordonnance à la loi, mais on ne veut pas dénaturer le projet", a-t-il indiqué, rappelant que la problématique du parcellaire est le plus grand problème de la viticulture valaisanne.
Plus grand de Suisse, le vignoble valaisan avec ses 4675 hectares est aussi, actuellement, divisé en quelque 75 mille parcelles et plus de vingt mille propriétaires.
Les Suisses boivent moins
Le PS s'est aussi demandé si les mesures seront suffisantes pour soutenir de façon efficace la branche et si les vignerons seront nombreux à participer. "Nous pensons qu'il faut encore beaucoup de travail, de conviction et d'explication", estime la formation qui se demande aussi si le projet tient suffisamment compte des modifications de consommation de la population suisse qui boit moins de vin.
Aucun groupe n'a combattu l'entrée en matière qui a été acceptée par 122 voix contre 1. Le projet, qui sera débattu mercredi, devrait donc, sauf surprise, passer la rampe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les tpg dévoilent leur premier e-bus de nouvelle génération
Les Transports publics genevois (tpg) ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. Son arrivée marque le début du remplacement progressif, d'ici 2030, de l'ensemble des véhicules thermiques exploités par l'entreprise.
Ce premier modèle, un e-bus articulé de 18,75 mètres, est arrivé au début de la semaine au centre de maintenance du Bachet-de-Pesay. Il fera l'objet ces prochains jours de différents tests et de marches à blanc. Il sera ensuite utilisé pour la formation des conducteurs et des conductrices, écrivent jeudi les tpg dans un communiqué.
Sa mise en service est prévue lors de l'Etape du 14 décembre 2025, sur la ligne 5 du réseau des tpg entre les arrêts "Genève-Aéroport -Terminal" et "Thônex, Vallard", soit la première des six lignes du réseau des tpg appelées à fonctionner entièrement de manière électrique. "Plus silencieux, plus confortables et plus respectueux de l'environnement, ces e-bus incarnent l'avenir des transports publics", a déclaré Lionel Brasier, directeur général des tpg, cité dans le communiqué.
Grosse subvention cantonale
Développé par le constructeur suisse HESS en partenariat avec Hitachi Energy, société basée à Zimeysa à Genève, ce nouvel e-bus s'appuie sur la technologie dite de recharge par opportunité, mise en oeuvre dans le cadre du projet de bus électrique TOSA. Cette technologie innovante permet une recharge rapide à certains arrêts et aux terminus, optimisant ainsi l’autonomie tout en réduisant la taille et l'usure des batteries.
Cette technique, appliquée depuis 2018 sur la ligne 23 du réseau des tpg, permettra à l'opérateur de déployer une "solution éprouvée, fiable et optimisée".
Cette transition est rendue possible grâce à une subvention cantonale de 350 millions de francs. Elle permettra l'acquisition de matériel roulant, y compris de nouveaux trams nécessaires à l'extension du réseau, ainsi qu'un crédit d'investissement de 17 millions destiné à la réalisation des infrastructures de recharge aux arrêts.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Récolte de paraphes rémunérés: Vaud contre une interdiction totale
Le Conseil d'Etat vaudois s'oppose à une interdiction totale de la récolte rémunérée des signatures, qui ne pourrait toucher que les initiatives et référendums cantonaux et communaux. Le gouvernement explore plutôt d'autres pistes, comme la soumission des entreprises de récolte de signatures à autorisation.
En réponse à une interpellation du député écologiste Alberto Mocchi relative à la récolte rémunérée des signatures, le Conseil d'Etat indique jeudi qu'"à sa connaissance, aucune initiative cantonale ne serait touchée par des fraudes dans la récolte de signatures". "Dès lors, une interdiction totale de la récolte rémunérée n'apparaît pas opportune", estime-t-il dans ses décisions hebdomadaires.
"Quant aux contrôles effectués par les communes, ils ne peuvent être renforcés, ces dernières n'ayant aucun moyen de vérifier si une signature apposée sur une liste est authentique et des contrôles plus étendus auprès des personnes signataires nécessiteraient des moyens considérables pour un résultat aléatoire", poursuit-il. En revanche, le Conseil d'Etat signale que le problème est désormais pris très au sérieux par la Chancellerie fédérale.
La récolte de signatures rémunérées a en effet régulièrement défrayé la chronique ces derniers mois en Suisse, en raison de divers soupçons de fraudes. Des mesures ont déjà été proposées, tant au niveau fédéral que dans plusieurs cantons. La justice a aussi été saisie, via des plaintes pénales déposées par la Chancellerie fédérale auprès du Ministère public de la Confédération.
En novembre dernier, les députés vaudois s'étaient prononcés pour mieux cadrer la récolte de signatures rémunérées pour des référendums ou des initiatives. Une motion avait été plébiscitée pour soumettre à autorisation les entreprises actives dans ce domaine et basées dans le canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les chauffeurs de bus du VMCV indignés par leur condition de travail
Des employés des Transports publics Vevey-Montreux-Chillon-Villeneuve se mobilisent pour exprimer leur colère et leur fatigue. Ils envisagent de faire grève pour le Montreux Jazz Festival, en raison des consignes qu'ils jugent inapplicables.
"Une entreprise à la dérive". Ce sont par ses mots que des chauffeurs de bus définissent les Transports publics du VMCV. Plusieurs membres du personnel ont décidé de se mobiliser pour dénoncer des conditions de travail "inadmissibles". Ils font état d’une tension absolue sur les routes et d’une absence totale de soutien de l'entreprise en cas d'incident. Les règles imposées pour éviter la surcharge des bus en cas de forte affluence sont particulièrement pointées du doigt. Certains employés ont décidé de former le groupe Agir pour exprimer leur ras-le-bol.
Tout récemment, les consignes données par la direction du VMCV à ses conducteurs en marge du Montreux Jazz Festival ont fait monter le personnel au créneau. Pendant la manifestation, les bus ont l'obligation d’éviter toute surcharge de clientèle sur leur ligne. Une mission inapplicables au vu de la forte affluence à prévoir, estiment les chauffeurs. Mais en cas de surcharge illégale dans leur véhicule, toute la responsabilité incombe aux conducteurs, qui affirment ne bénéficier d'aucune couverture juridique. Ils envisagent alors de ne pas rouler pendant le festival.
Autre problématique plus générale: l'absence de WC. Avec un manque conséquent de toilettes sur les lignes, les conducteurs s'abstiennent de boire régulièrement pour éviter tout besoin pendant leurs heures de service. Selon le groupe Agir, les employés peuvent être victimes de déshydratation. Les chauffeurs ont rappelé qu’ils dénoncent ces conditions de travail depuis plus de trois ans, sans retour concret de la part de la direction.
Enfin, le personnel indique, qu'à sa connaissance, 12 procédures judiciaires sont actuellement en cours entre certains chauffeurs et le VMCV, qui compte 156 conducteurs pour toute la région.
Lausanne
La Ville de Lausanne pérennise son observatoire de l'environnement
La Ville de Lausanne pérennise son observatoire de l'environnement, lancé en 2021. Elle demande un crédit de 200'000 francs au Conseil communal pour renforcer cet outil conçu pour mesurer, analyser et communiquer des données environnementales. Celui-ci permet un suivi local, tout en orientant les politiques publiques et en sensibilisant la population aux enjeux climatiques et sanitaires.
Ce sont les résultats positifs de la phase-pilote qui ont encouragé la Municipalité à poursuivre la mission de cet observatoire, indique-t-elle jeudi dans un communiqué. Cet essai a permis le déploiement d'un réseau de 40 microcapteurs à Lausanne pour mesurer des paramètres environnementaux tels que le bruit, la température et la qualité de l'air, rappelle-t-elle.
"Les données récoltées ont montré qu'il était par exemple possible de mesurer la baisse de bruit routier due au 30 km/h de nuit introduit grâce au plan de mesures de modération de trafic mis en place par la Municipalité ou encore de suivre des indicateurs climatiques tels que le nombre de nuits tropicales", explique-t-elle.
"Il n'est cependant pas possible de mesurer distinctement des bruits forts de courte durée tel que le passage d'un véhicule particulier ou d'un avion. La phase-pilote a permis la mise en évidence des enjeux liés à un tel réseau de mesure et à la gestion des données (robustesse du réseau, qualité, interprétation, visualisation, etc) qui seront pris en compte dans le développement de l'observatoire afin d'assurer un partage d'informations de qualité", écrit-elle.
Doubler les microcapteurs
Concrètement, le renforcement de l'observatoire passera par un doublement au moins du nombre de capteurs. Le dispositif aura pour objectifs de récolter des données, suivre l'évolution de différents paramètres environnementaux à Lausanne et fournir des informations à la population et aux différentes parties prenantes, selon la Ville.
Des outils de visualisation et des indicateurs seront développés pour pouvoir interpréter et vulgariser les données récoltées, notamment avec une carte des emplacements des capteurs et des paramètres mesurés. Afin de donner accès à la connaissance aux différents publics, un bilan annuel sera publié sur le site internet de la commune.
"En capitalisant sur les premiers résultats de l'observatoire de l'environnement et en le pérennisant, la Ville de Lausanne se dote d'un outil d'aide à la décision pour les politiques publiques locales et d'un moyen de promotion de la santé et de sensibilisation du public. Ce dispositif est un élément nécessaire pour un suivi de la qualité environnementale à Lausanne afin de lutter notamment contre les changements climatiques", commente Natacha Litzistorf, municipale en charge de l'environnement, citée dans le communiqué.
La Municipalité prévoit dès lors un crédit de 200'000 francs, qui sera prélevé sur un préavis sur l'assainissement du bruit routier, à hauteur de 100'000 francs, et sur un préavis sur le Plan climat, également de 100'000 francs. Il sera prochainement soumis au Conseil communal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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