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Suisse Romande

Le Valais va investir plus de cinq millions pour l'intégration

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Environ 2600 personnes au bénéfice d’un permis L de plus d’un an, B ou C participent aux cours de langue chaque année en Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le canton et les communes valaisannes prévoient d'investir environ 5,4 millions de francs sur la période 2024-2027 dans un programme favorisant l'intégration des personnes migrantes. Avec les subventions de la Confédération, l'investissement total se monte à 10,4 millions.

Cet engagement financier soutient le développement de trois axes principaux: information et orientation, formation et emploi, ainsi que communication et intégration sociale, indique mercredi le canton dans un communiqué. C'est la troisième fois que le Valais s'engage dans une convention avec la Confédération pour la mise en oeuvre d'un tel programme, "un modèle qui a fait ses preuves".

"Il y a plus de 80'000 étrangers en séjour durable en Valais, soit 23% de la population valaisanne. Le programme d'intégration cantonal (PIC) permet de toucher 90% de ces personnes, via les 54 communes participantes et les autres organisateurs de mesures comme l’OSEO, le Centre Suisse-Immigrés, l’Espace interculturel de Sierre ou le Forum migration Oberwallis, explique à Keystone-ATS Sandra Tiano, cheffe du Service de la population et des migrations.

En 2023, environ 120 projets ont été financés et gérés dans le cadre du projet d'intégration cantonal. A noter aussi qu'"environ 2600 personnes au bénéfice d’un permis L de plus d’un an, B ou C participent aux cours de langue chaque année et environ 15'000 bénéficient de prestations de primo-information et de conseils", relève encore Sandra Tiano.

Regroupement familial

Pour la période 2024 à 2027, ce programme "prévoit de développer des mesures qui permettront de mieux atteindre, informer et conseiller les personnes en situation de regroupement familial, celles qui ont un potentiel de formation et d’employabilité, ainsi que celles qui sont touchées ou menacées par la pauvreté", ajoute l'Etat du Valais.

Le Valais participe à ces programmes d'intégration introduits par la Confédération depuis 2014. Communes, canton et Confédération avaient investi 12 millions pour le PIC1 (2014-2017), 11 millions pour le PIC2 (2018-2022) et 5,5 millions pour le PICbis étalé sur 2022 et 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: bientôt une base légale sur les données géologiques

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Le Conseil d'Etat a proposé le rejet de la motion proposée par le Centre du Valais romand (ici son chef de groupe Nathan Bender, de face). Le Grand Conseil l'a suivi (photo d'archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Centre du Valais romand veut améliorer l'utilisation du sous-sol. Plusieurs de ses députés ont déposé une motion afin que le Canton se dote d'une base légale cantonale sur les données géologiques. Réponse du Conseil d'Etat: c'est en cours.

L'idée du Centre du Valais romand est d'introduire dans la législation cantonale une base légale sur la collecte et la remise des données géologiques et hydrogéologiques. Pour les députés centristes, la gouvernance, les procédures, la coordination entre les domaines et la structure des données devront être clarifiées, si une telle loi devait voir le jour.

La procédure mise en place ne devrait pas augmenter la charge bureaucratique et il conviendrait d'évaluer les opportunités de simplifications procédurales possibles dans ce domaine.

Pour des données compatibles

Pour le Centre du Valais romand, "toute donnée ne devrait pas systématiquement être rendue publique; la volonté de cadastrer les données du sous-sol ne devrait pas servir de prétexte à la mise en place de nouvelles demandes d'autorisation pour chaque fouille ou essai d'infiltration par exemple. Enfin, le modèle de données devrait être compatible avec la structure nationale et le format des données serait dit ouvert (Open GovernmentData)."

"Le Conseil d’Etat a déjà entrepris une mise à niveau de la législation cantonale relative au sous-sol, au travers de l’élaboration d’une loi sur les géoressources dont la rédaction de l’avant-projet est en cours", a-t-il précisé dans sa réponse écrite.

Volonté de simplifier les procédures

Le projet de loi cantonale sur les géoressources prévoit déjà la collecte des données et des informations géologiques, ainsi que leur remise et leur publication par les autorités. "En outre, les garde-fous proposés par les motionnaires sont déjà pris en compte,puisque le texte est élaboré avec une volonté d’aller vers une simplification des procédures, sans augmentation de la charge bureaucratique et sans exigences nouvelles en matière de demandes d’autorisation", confirme le Canton. La mise à disposition des données sera réalisée, en se conformant aux législations fédérale et cantonale sur la géoinformation.

"La publication via l’Open GovernmentData sera étudiée au moment opportun afin de simplifier l’obtention des données et informations à caractère public par des tiers. Les formats envisagés seront les formats standardisés proposés par la Confédération", conclut le gouvernement.

Le projet étant en cours, le gouvernement a proposé le rejet de la motion. Aucun député ne s'y est opposé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Tunnel du Simplon: accessibilité bientôt améliorée à Brigue

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L'accessibilité au tunnel du Simplon depuis Brigue va être améliorée dès l'an prochain pour les automobilistes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'exiguïté de l'aire d'attente de la station de chargement de Brigue pour emprunter le tunnel du Simplon pose régulièrement des problèmes d'accessibilité aux automobilistes. La situation devrait s'améliorer dès 2026.

Lors de forte affluence, la colonne de véhicules obstrue la route menant à la vallée de Conches, au Nufenen et à la Furka. Une situation de plus en plus intolérable pour le Centre du Haut-Valais qui a déposé un postulat pour que la situation évolue.

Fin 2023, les chambres fédérales avaient décidé de financer pour 6 millions de francs la rénovation complète de la station de chargement de la gare de Brigue.

Travaux l'an prochain

A l’avenir, le nombre de voitures que pourrait accueillir l’aire d’attente devrait remplir un train entier, de manière à éviter les files d’attente sur la route d’accès. Les travaux de transformation sont prévus l'an prochain.

Le service de la mobilité travaille actuellement à la planification de l’extension du tronçon à une seule voie pour le chargement de voitures sur la H19. Les travaux devraient s’achever à l’été 2026. Grâce à cette mesure, les embouteillages seront réduits à court terme. Les jours de forte affluence, un fonctionnement pendulaire sera mis en place dans la mesure du possible.

Problématique de longue date

Un concept de circulation, préparé il y a plus de 10 ans déjà avec la police cantonale, la police municipale de Brigue et la police communale de Naters s’applique déjà en cas d’événement particulier (fermeture du col). Depuis le printemps 2024, une société de sécurité est mandatée par la BLS - l'exploitant de la ligne - en cas de forte affluence pour résorber autant que possible les embouteillages. "Malgré tout, une déviation reste inévitable en cas de fermeture de la route du Simplon aux heures de pointe", conclut le gouvernement dans sa réponse.

Pas de solution intermédiaire

Pascal Schaller (Le Centre du Haut-Valais) s'est montré déçu par la réponse du Conseil d'Etat, lui qui militait justement pour l'introduction d'une solution intermédiaire, à court terme. Dans son postulat, le député avait demandé "aux services de la mobilité et de la sécurité d'élaborer, en collaboration avec l'exploitant, un concept qui permette de laisser la H19 ouverte en permanence."

La majorité du Parlement a fait sienne cette idée, acceptant le postulat par 70 voix contre 51. Celui-ci a été transmis au Conseil d'Etat pour exécution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les résultats de l'élection de Vernier (GE) sont connus

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Plus de six mois après le début de la législature, la composition du délibératif de Vernier (GE) est connue. Les résultats du second scrutin ont été constatés par le Conseil d'Etat (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Plus de six mois après le début de la législature, la composition du Conseil municipal de Vernier (GE) est connue. Les résultats du second scrutin ont été constatés mercredi par le Conseil d'Etat, au vu de l'impact limité des bulletins suspects.

L'analyse effectuée sur 189 bulletins, dont douze nuls, révèle qu'ils ont été écrits par 79 mains différentes. Dans la majorité des cas, des personnes auraient rempli deux bulletins et en aucun cas plus de six bulletins. Les177 bulletins valables n'ont pas d'impact sur le nombre de sièges de chaque parti.

Lors de l'élection annulée de mars, le mouvement Libertés et justice sociale (LJS) avait décroché six sièges, une première dans une commune. Alors que la nouvelle formation de Pierre Maudet a renoncé a déposer une liste pour le scrutin de novembre, quatre de ses membres qui se sont représentés sur une nouvelle liste intitulée Egalité & Diversité (LED) ont été élus le 30 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le Grand Conseil approuve le budget 2026 de l'Etat de Vaud

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Le Canton de Vaud aura son budget pour 2026: ainsi en a décidé mercredi le Grand Conseil. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Canton de Vaud aura un budget pour 2026. Après six séances et plus de 36 heures de discussions, le Grand Conseil a approuvé mercredi après-midi le budget d'Etat pour l'an prochain. Aucun parti ne s'est montré enthousiaste et le vote final a été serré.

Une majorité qualifiée de 76 voix sur 150 était nécessaire. Aux alentours de 14h30, les parlementaires ont dit oui par 94 voix, contre 44 non et avec six abstentions. Il aura fallu un vote nominal pour récolter plus de 76 votes favorables (66 oui, 59 non et 19 abstentions au premier vote).

La plupart des refus sont venus des rangs de la gauche radicale et du PS, avec quelques petites voix contre aussi du côté des Vert-e-s et de l'UDC. Le PLR a finalement voté de manière compacte et d'ailleurs même l'UDC. Les Vert'libéraux ont dit oui à l'unanimité. Ensemble à Gauche & POP (EP) s'est, lui, opposé à l'unanimité au budget.

A l'issue de ces débats-marathon, le déficit budgétaire a pu être raboté de quelques millions de francs, mais dans l'ensemble peu de choses ont bougé. Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoyait un déficit de 331 millions de francs, lequel intégrait 305 millions de mesures d'économies.

Deux mesures controversées retirées

En revanche, la mesure la plus décriée du budget, la baisse de 0,7% du salaire des employés de l'Etat (décret sur la contribution de crise), avait été retirée vendredi par le Conseil d'Etat, soit l'équivalent de 24 millions de francs d'économies. Il avait également annoncé mettre entre parenthèses la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.

Les députés n'y sont donc pas revenus cette semaine. Ces deux mesures étaient vertement fustigées par les syndicats et étaient devenues le symbole de la colère des employés de la fonction publique défilant dans la rue.

S'agissant des 0,7%, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines. Le gouvernement a déjà évoqué le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles.

Aucun retour positif

Avant le vote final, chaque groupe parlementaire a pris la parole et c'est peu dire que les critiques ont fusé contre ce budget 2026. Il a été qualifié pêle-mêle de "mauvais", "improvisé", "déséquilibré", "en sursis", "pas idéal", "sans dialogue", "sans concertation".

Les mots les plus durs ont été exprimés par la gauche radicale, l'UDC et le PS. Tout en étant critiques aussi, les chefs de groupe PLR et Vert'libéraux, respectivement Nicolas Suter et Jerome De Benedictis, ont, eux, semblé vouloir lancer un appel à l'apaisement et à un vote de raison.

La présidente du gouvernement Christelle Luisier a appelé le législatif à "mettre l'accent sur ce qui nous rassemble plutôt que sur ce qui nous divise". Elle a plaidé pour le redressement financier "avec une vision commune même si le chemin est complexe", et un retour à l'équilibre à l'horizon 2030.

"Ce budget n'est pas une ligne d'arrivée, mais un premier pas", a-t-elle déclaré. Elle a promis une "méthode de concertation plus poussée et avec une temporalité plus longue", avec des discussions avec tous les milieux et partenaires concernés dès janvier prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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