Suisse Romande
Les députés fribourgeois votent le renvoi de la loi sur le climat
La majorité de droite du Grand Conseil fribourgeois a voté mardi un renvoi du projet de loi sur le climat, qui devait constituer une première suisse. Malgré un soutien unanime en commission, le Conseil d'Etat devra réévaluer les effets du texte, financiers notamment.
La demande de renvoi déposée par les groupes UDC et PLR-PVL, avec le soutien majoritaire du Centre, a passé la rampe par 55 voix pour, 46 contre et 4 abstentions, au terme du débat d'entrée en matière. "La recherche d'un projet équilibré a guidé le travail de la commission ad hoc", a déploré sa présidente, la centriste Susanne Aebischer.
Pour la première fois sur le plan cantonal en Suisse, Fribourg entendait se donner une base légale spécifique assurant une légitimité juridique à la protection du climat exigée par l’urgence de la situation. "En cas d'inaction, les conséquences seront plus lourdes", a relevé Susanne Aebischer, au début de la discussion.
Attendre ou pas
Que dirait la Terre si elle avait la possibilité de s'exprimer devant le plénum, a indiqué en substance la députée centriste. Avec l'instauration d'une loi sur le climat (LClim), l'ensemble s'articule désormais autour du plan climat, de la transition énergétique et de la mobilité, a-t-elle rappelé.
"L'augmentation des températures est un fait, son origine humaine reconnue", a constaté le conseiller d'Etat Jean-François Steiert. "Chacun a une responsabilité". "Surtout dans un canton qui vit de ses richesses naturelles plus que d'autres", a précisé le ministre de l'environnement, ajoutant qu'il n'était plus possible d'attendre.
Attendre est en revanche l'objectif du député Nicolas Kolly, président du groupe UDC. "Le projet me laisse sans voix", a-t-il dit. "Une usine à gaz, même si le sujet ne s'y prête guère". Il a dénoncé le manque de courage de la loi qui élude la question de savoir "comment arriver à ses fins" et l'impact sur le citoyen.
Analyser l'impact
"Le Conseil d'Etat doit esquisser les conséquences et le financement des mesures", a argumenté la députée PLR Antoinette de Weck à propos de la version "bis" ressortie des travaux d'une commission dont elle était membre. Au final, le gouvernement et l'administration devront analyser l'impact de la version "bis" de la commission.
"C'est une vaine tentative de repousser la loi climat à venir", a déploré sa collègue socialiste Marie Levrat. Le député vert Bruno Clément a regretté que le canton de Fribourg ne fasse pas "oeuvre de pionnier pour une fois". A ses yeux, "le renvoi constitue un déni du travail accompli". La gauche a insisté sur l'urgence d'agir.
"La commission s'est réunie, a décidé à l'unanimité de la nécessité de la loi, pour finir par une demande de renvoi", s'est étonné le député PLR Jean-Daniel Schumacher. Son collègue PS Simon Zurich a tenté une explication par une certaine déconnexion entre les membres d'une commission représentative des forces et les partis en plénum.
Méthode dénoncée
Selon Jean-François Steiert, le renvoi interpelle sur la méthode qui voit "les trois groupes de droite désavouer leurs représentants en commission". L'argument sur le nombre élevé des amendements lui a paru infondé, les deux tiers ayant été repoussés. "Ceux qui ont été acceptés ne changent pas l'esprit de la loi", a-t-il complété.
La LClim, qui devra donc attendre à Fribourg, doit agir comme un instrument de coordination permettant d’assurer l’efficacité et la pérennité du Plan climat cantonal (PCC), voté lui par les députés en septembre 2021. Le PCC s'inscrit dans la stratégie climatique d'ensemble du gouvernement, validée pour sa part en juin 2021.
Pour l'heure, le PCC est financé par un crédit d’engagement de 21 millions de francs, pour une durée initiale de cinq ans. Il peut en outre se voir doter de montants du fonds d’infrastructures, comme c’est le cas, dans le cadre du plan financier, avec une première dotation de 25 millions pour le climat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les députés suivent de près le rachat de Credit Suisse
Suite à deux interpellations développées mardi au Grand Conseil vaudois sur l'impact dans le canton de Vaud de la fermeture de Credit Suisse, le gouvernement a fait part de sa préoccupation quant à cette situation. La conseillère d'Etat Isabelle Moret a demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures.
La cheffe du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) s'exprimait suite aux questions posées au nom de l'Alliance vaudoise par l'UDC Yvan Pahud. Le député s'inquiétait de l'impact de la fermeture sur les employés vaudois, du Credit Suisse et d’UBS et sur l'économie, et s'interrogeait d'un éventuel soutien du Conseil d'Etat.
Un questionnement également porté dans une autre interpellation, celle du socialiste Jean Tschopp, sur les conséquences du fiasco de la banque pour le personnel, mais aussi les petits actionnaires, la Caisse de pension de l’Etat de Vaud, le canton, les communes ou encore les institutions culturelles et sportives pour leur contrat de sponsoring.
Isabelle Moret a fait part de la préoccupation du Conseil d'Etat, relevant que dans le canton, Credit Suisse compte 480 collaborateurs et six succursales, UBS 900 employés et quatorze succursales. La ministre a pris le pouls des associations économiques, des banques concernées et d'autres, afin de sonder et sentir la situation.
La conseillère d'Etat a également demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures avant et après la fermeture du Credit Suisse. "Nous avons décidé de monitorer la situation régulièrement, afin d'être prêt à agir le moment venu", a-t-elle déclaré.
Il faut cependant agir au niveau suisse et pas seulement vaudois, a-t-elle poursuivi. La Conférence des directeurs cantonaux de l'économie publique plaide pour une task force au niveau national. "Nous avons écrit à la Confédération et demandons des garanties pour les clients privés et les PME", a-t-elle relevé, en amont de la réponse aux deux interpellations.
Lena Vulliamy avec Keystone ATS
Vaud
Crise énergétique: Vaud se prépare à affronter les hivers à venir
L'Etat de Vaud tire un bilan à la fois positif et inquiet de la gestion de crise de l'hiver face au risque de pénurie énergétique. Les mesures prises vont permettre de préparer l'avenir, mais les défis restent nombreux à relever.
Mardi, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a souligné "le haut niveau de préparation" du canton qui, selon lui, s'est montré "exemplaire" dans sa gestion de crise. "En a-t-on trop fait alors que la pénurie a été évitée? Je dirais plutôt que tout ce qui a été mis en place constitue un investissement pour les hivers prochains", a affirmé le ministre en charge de la sécurité.
Il a relevé que le dispositif piloté depuis octobre par l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) allait être levé à la fin mars. Cela ne signifie pas que les travaux en cours seront arrêtés, mais qu'ils se poursuivront dans le cadre du fonctionnement ordinaire de l'administration vaudoise, a-t-il précisé.
Fragilité et dépendance
Cette "poursuite des efforts" est nécessaire sachant que "le risque de pénurie va malheureusement continuer de nous accompagner", a reconnu Vassilis Venizelos. Et de mentionner différentes mesures qui devraient encore être prises, par exemple pour modifier les dispositions légales visant à la résilience énergétique des STEP et hôpitaux.
Car la préparation dans l'urgence pour l'hiver écoulé a fait apparaître "des situations totalement effarantes sur notre fragilité et notre dépendance énergétique", a remarqué Denis Froidevaux, le chef de l'EMCC.
Il a pris en exemple le réseau de téléphonie du pays qui, faute de système de secours, ne permettrait plus à la population d'accéder aux numéros d'urgence en cas de délestage et de contingentement. "Un risque de pénurie est aussi un risque de perdre des vies", a-t-il dit.
Denis Froidevaux a aussi souligné que le canton s'était jusqu'ici préparé à répondre au risque le plus probable (délestage et contingentement), mais pas au plus dangereux (blackout). "Nous ne sommes pas du tout dans le même scénario. Un blackout peut survenir à tout moment. Et cela me préoccupe beaucoup car la probabilité d'occurrence d'un tel événement ne cesse d'augmenter", a-t-il prévenu.
Sensibiliser les PME
Conseillère d'Etat responsable de l'économie, Isabelle Moret a rappelé que "des liens étroits" avaient été noués entre le canton et ses entreprises face au risque énergétique. Des liens qu'il s'agira de maintenir, notamment pour inciter ces sociétés à "intensifier leur transition énergétique".
Pour Isabelle Moret, un "important travail" reste également à mener auprès de certaines PME qui ne sont pas conscientes qu'elles font partie de la catégorie des "grandes consommatrices" d'énergie. Contrairement aux plus grandes entreprises, ces sociétés ne sont pas préparées à affronter un éventuel contingentement ou délestage, a-t-elle estimé.
Et de souligner également qu'en cas de contingentement ou de délestage, il faut que les services essentiels de l’Etat puisse fonctionner. Dans ce cadre, le canton a défini plus d’une trentaine de lieux clés et les as assurés en cas de pénurie.
Communes sollicitées
Egalement en charge des bâtiments du canton, Isabelle Moret a indiqué que des économies moyennes d'environ 5% sur l'électricité avaient pu être obtenues durant l'hiver grâce à différentes mesures. Pour le chauffage, la baisse se monte à 30%, dont un tiers serait imputable à des changements de pratique et deux tiers à la météo clémente des derniers mois.
Parmi les autres actions entreprises cet hiver, les représentants du canton ont salué le rôle des communes, notamment pour l'instauration de points de rencontre d'urgence (PRU). Denis Froidevaux a reconnu que cette mesure avait, parfois, provoqué un certain mécontentement dans les communes, mais que "la majorité avait joué le jeu". Désormais, l'entier de la population vaudoise est couvert par les 300 PRU répartis sur le territoire cantonal.
Lausanne
Vente régulée de cannabis: feu vert au projet lausannois
Le projet lausannois de vente régulée de cannabis se concrétise. Intitulé Cann-L, l'essai pilote a reçu l'autorisation de l’Office fédéral de la santé publique, rejoignant ainsi les projets déjà validés à Bâle et Zurich.
Feu vert pour le projet-pilote Cann-L. Lausanne peut aller de l’avant sur son dossier de vente régulée du cannabis. Elle a obtenu l’aval de l’Office fédéral de la santé publique. L’annonce a été faite ce mardi. Il s’agit maintenant pour la Ville de trouver un local de vente unique et former des vendeurs, mais aussi recruter des participants. Et Lausanne ne devrait pas avoir de mal à réunir un panel. Emilie Moeschler, municipale chargée de la cohésion sociale.
Lausanne et son partenaire Addiction Suisse, qui se chargera du volet scientifique, veulent réunir environ 1'200 personnes de plus de 18 ans et résidant à Lausanne.
Production secrète
Avec ce feu vert de l’OFSP, Lausanne espère lancer le projet-pilote cet été. Il pourra donc commencer à produire son cannabis bio et local d’ici quelques jours. Les autorités craignent-elle que des Vaudois se lancent dans une chasse pour voler la récolte ? La réponse d’Emilie Moeschler, municipale chargée de la cohésion sociale.
Les personnes souhaitant intégrer ce projet-pilote peuvent trouver tous les renseignements quant à leur éligibilité sur cann-l.ch.
Projets complémentaires
Des projets similaires ont été lancés à Bâle et Zurich. A Bâle, l'étude sur la distribution réglementée de cannabis a démarré fin janvier dans des pharmacies. Elle réunit 374 participants. Quant au projet zurichois, prévu pour la mi-août, il prévoit la vente de cannabis dans 21 points de vente, soit des pharmacies, des clubs sociaux et un centre d'information sur les drogues.
L'approche de Cann-L est complémentaire à celles de Bâle et de Zurich. "L'ensemble de ces projets nourriront les réflexions sur l'évolution de la législation fédérale dans le domaine du cannabis", indique encore la Ville de Lausanne. D'autres essais ailleurs en Suisse pourraient s'ajouter à cette liste, notamment à Vernier dans le canton de Genève.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Vaud
Immeuble en feu à Bex
Un incendie s'est déclaré dans la nuit de lundi et mardi à Bex, peu avant deux heures du matin. A l'arrivée des secours, les habitants avaient déjà tous pu évacuer le bâtiment. Aucun blessé n'est à signaler, hormis une personne légèrement incommodée par la fumée.
Un des appartements situés au rez-de chaussée a été entièrement ravagé par les flammes. Durant les opérations, les locataires ont été pris en charge par la commune et la plupart ont été relogés chez des proches, précise la police vaudoise dans un communiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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