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Suisse Romande

L'ex-évêque Vitus Huonder enterré à Ecône, à côté de Mgr Lefebvre

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L'ancien évêque de Coire Vitus Huonder avait demandé à être enterré à Ecône, en Valais, plutôt qu'à Coire. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'ancien évêque de Coire Vitus Huonder, décédé au début du mois, a été enterré mercredi à Ecône (VS), à côté du fondateur de la Fraternité St-Pie X, Marcel Lefebvre. Il n'a jamais caché son orientation traditionaliste, chère à la société de prêtres basée en Valais.

Habituellement, les évêques de Coire sont enterrés devant la cathédrale du chef-lieu grison. En 2022, Mgr Huonder avait toutefois déjà indiqué à l'évêché son voeu de ne pas y être enseveli. Un voeu qu'il a confirmé peu avant son décès à son successeur Joseph Bonnemain.

Selon l'évêché de Coire, les deux hommes avaient "parlé ouvertement des obsèques à venir" lors d'une rencontre à l'institut Sancta Maria de la Fraternité St-Pie X à Wangs (SG), où Vitus Huonder vivait depuis son départ en 2019. Mgr Bonnemain avait assuré qu'il respecterait ce voeu, tout en soulignant que beaucoup ne comprendraient probablement pas son choix.

Une cérémonie à la mémoire de l'ancien évêque doit tout de même avoir lieu vendredi à Coire. A Ecône, plusieurs centaines de fidèles sont venus mercredi dire un dernier adieu à l'ancien évêque, selon un journaliste de Keystone-ATS présent sur place.

La très contestée Fraternité St-Pie X

La Fraternité sacerdotale St-Pie X a été fondée en 1970 par le Français Marcel Lefebvre dans le bourg valaisan d'Ecône. Il s'agit d'une société de prêtres traditionalistes, voire intégristes, sans statut canonique au sein de l'Eglise catholique.

La Fraternité Saint-Pie X refuse notamment de "suivre la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante" née, selon elle, du concile Vatican II (1962-1965). Elle a été souvent accusée en France d'entretenir des liens avec l'extrême droite.

Le Vatican a excommunié Mgr Lefebvre en 1988 pour avoir ordonné quatre évêques traditionalistes, contre l'avis de Rome. Le pape Benoît XVI a levé cette sanction en janvier 2009, 18 ans après la mort de l'homme d'Eglise français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les députés expriment encore leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Arnaud BouveratDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

Pour Arnaud Bouverat, ces trois interventions parlementaires soulignent l’importance de Vetropack dans le canton.

Arnaud BouveratDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Lausanne

Communes avec moins de 6000 habitants: système électoral à choix?

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Au Grand Conseil vaudois, une initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000 (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les communes vaudoises avec moins de 6000 habitants devraient pouvoir choisir librement leur système électoral. C'est ce que demande une initiative parlementaire du Vert'libéral Jerome de Benedictis au Grand Conseil. Jusqu'ici, les localités de 3000 habitants et plus doivent obligatoirement passer au système proportionnel pour élire leur législatif.

Le 4 septembre 2011, le peuple vaudois acceptait une initiative parlementaire pour une élection du conseil communal à la proportionnelle dans les communes de plus de 3000 habitants par environ 60% de suffrages favorables. La Constitution vaudoise et la Loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP) avaient été ainsi modifiées, en stipulant ce seuil des 3000 habitants.

Selon Jerome de Benedictis, plusieurs communes s'inquiètent depuis lors d'une "politisation" de leur législatif. Elles s'interrogent également sur les modalités de création de listes non partisanes.

"Politiser les débats dans les communes en-dessous de 6000 habitants n'est pas une solution pragmatique, cela engendre de grands débats pour des sujets strictement liés à la gestion du ménage communal pour lesquels une structure parlementaire non politisée est nettement plus efficace", a expliqué le syndic d'Echandens.

Besoin de l'aval du peuple

Pour mémoire, le système proportionnel répartit d'abord les sièges entre les différentes listes en présence, en fonction de leurs scores respectifs. Il favorise donc la présence de listes de partis afin d'avoir un Conseil communal plus représentatif de l'électorat, soit des sensibilités politiques de la population.

Le système majoritaire, lui, donne la victoire aux candidats qui font le plus de voix. Il se justifie par exemple plus facilement dans les communes où les gens se connaissent entre eux.

L'initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000. Elle précise que les communes souhaitant maintenir un système proportionnel sous ce seuil en seront toujours autorisées. Quarante-quatre communes sont potentiellement impactées par ce texte, soit entre 2500 et 6000 habitants au 31 décembre 2023.

Jerome de Benedictis avait, dans un premier temps, demandé une prise en considération immédiate de son initiative. Après discussions avec les députés signataires, il a accepté que son texte soit renvoyé en commission pour examen. Impliquant de modifier la Constitution, il ne pourra pas être accepté sans l'aval du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le gendarme de Saint-Tropez donne la réplique à Charlot

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Deux statues de cire attendent les visiteurs au Chaplin's World. (©KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les chapeaux melons côtoient les képis au Chaplin’s World. Charlie Chaplin et Louis de Funès partagent l’affiche de la nouvelle exposition temporaire du musée de Corsier-sur-Vevey. Présentée pour la première fois en Suisse, elle est à découvrir dès ce mercredi et jusqu’au 1er septembre.

Un gendarme installe son QG chez Charlot. Ceci le temps d’une exposition temporaire du Chaplin’s World mettant en lumière Charlie Chaplin et Louis de Funès. Elle est à voir dès ce mercredi et jusqu’au 1er septembre. Une exposition qui s’intéresse au rire au cinéma en mettant en regard le garçon de café et le patron de restaurant. Deux hommes qui ont offert au public un regard satirique de la société.

Il faut dire que Charlie Chaplin et Louis de Funès ne sont pas difficiles à mettre en regard. Le Français était un grand fan de Charlot, qui l’a d’ailleurs grandement inspiré. Les deux hommes n’avaient pas besoin de parler pour faire rire, mettaient tout leur corps au service de leur jeu d’acteur et tenaient la musique et la danse en haute estime. Sans compter que leurs films renfermaient un même message. Nora Ferreira, commissaire de l’exposition.

C’est la première que cette exposition est visible en Suisse. Elle a été créée par le musée français Louis de Funès pour les 40 ans de la mort de l’acteur en 2023. Un hommage à celui qui était un grand fan de Chaplin. On retrouve Nora Ferreira.

On notera que l’exposition propose notamment de découvrir plus de 300 photos et deux statues de cire grandeur nature. Le public pourra aussi tenter d’égaler le talent de danseur de ces deux amoureux du rythme, au travers d’une expérience immersive captée par un détecteur de mouvements. Nora Ferreira, commissaire de l’exposition.

« Charlie Chaplin et Louis de Funès : le geste et la parole » est à voir jusqu’au 1er septembre.

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Lausanne

Bobst s'engage dans un partenariat avec Packitoo

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Bobst a signé un partenariat stratégique avec l'entreprise Packitoo (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Bobst a signé un partenariat dit stratégique avec Packitoo, une entreprise française spécialisée dans les solutions numériques pour le secteur de l'emballage. Le fabricant vaudois de machines a dans la foulée pris une participation dans la firme d'outre-Jura sans toutefois en dévoiler ni la hauteur, ni le montant consacré à cet effet.

Packitoo a développé le logiciel Hipe, un outil de vente sur internet et adapté à l'industrie de l'emballage, qui automatise les offres, gère les projets et prend en charge les boutiques en ligne destinées aux imprimeurs et transformateurs.

Le partenariat et l'investissement s'inscrivent dans la stratégie de Bobst visant la numérisation et la mise en réseau de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'industrie de l'emballage, indique le communiqué publié mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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