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Suisse Romande

L'inflation plombe le budget 2023 de l'hôpital fribourgeois

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Malgré une hausse de l'activité clinique envisagée pour 2023, le budget de l'hôpital fribourgeois prévoit une perte de près de 28 millions de francs (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le budget 2023 de l'Hôpital fribourgeois (HFR) accuse une perte de 27,9 millions de francs. L'impact de l'inflation sur la masse salariale et sur d'autres charges a plombé les efforts entrepris en matière d'efficience ces dernières années, explique vendredi l'HFR.

Face à cette situation, l'HFR explique être obligé, tout comme en 2022, de limiter ses investissements à l'essentiel. Des discussions sont en cours avec les autorités cantonales afin de permettre le financement des investissements nécessaires au cours de ces prochaines années et pour trouver une solution à l'impact de l'inflation.

Ce budget qui s'inscrit dans les chiffres rouges a été élaboré dans un contexte de forte surcharge hospitalière qui met le personnel sous haute pression, relève l'HFR. Le conseil d'administration et la direction affirment qu'il ne saurait dès lors pas être question de lancer un plan d'économie visant le personnel médico-soignant.

L'HFR table donc sur un budget largement déficitaire malgré une hausse conséquente attendue de l'activité clinique tant sur le plan stationnaire qu'ambulatoire. Pour accompagner cette tendance, le budget prévoit la création d'une trentaine de postes de travail, essentiellement du personnel médical et des soins.

Impact de l'inflation

L'établissement fribourgeois explique que la hausse des revenus est réduite "à néant par une hausse massive" des coûts provoquée principalement par l'inflation. Cette hausse s'élève à 21,9 millions de francs, dont 13,4 sur la masse salariale et 8,45 millions sur les coûts de l'énergie, du matériel médical et des médicaments.

A ces coûts se rajoutent 1,5 million de francs issus de la sortie de l'informatique de l'hôpital du giron de l'Etat. Sans ces effets exogènes, le budget 2023 aurait été proche du point d'équilibre, soulignent le conseil d'administration et la direction de l'hôpital.

Ni le financement étatique ni les tarifs ne parviennent à compenser l'impact de l'inflation. Cette situation de non-compensation du renchérissement met les hôpitaux devant de grandes difficultés financières. L'organisme faîtier des hôpitaux H+ exige des milieux politiques et des assureurs une hausse des tarifs ainsi que leur indexation automatique à l'évolution du renchérissement.

Responsabilité de l'Etat

Le Syndicat des services publics (SSP) estime que ce déficit ne fait que souligner le manque de financement de l'HFR de la part du Conseil d'Etat. "Les prestations d'intérêt général (PIG) versées par l'Etat de Fribourg sont restées stables depuis 2012 alors même que tout a augmenté", écrit le SSP dans un communiqué. Pour le syndicat, la seule issue est un meilleur financement de la part de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Hockey

La soirée spéciale de Killian Mottet à Fribourg

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Killian Mottet et Reto Berra: anciens coéquipiers désormais adversaires (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Unique buteur d'Ajoie lors de la défaite 5-1 mercredi à Fribourg, Killian Mottet a vécu une soirée particulière. Celui qui est prêté au Jura par Fribourg avait les larmes aux yeux après le match.

En sautant sur un rare rebond offert par Reto Berra pour réduire le score à 2-1, Killian Mottet avait redonné espoir aux Ajoulots. Malheureusement pour la troupe de Greg Ireland, cette réussite fut la seule de la soirée. Et le mieux observé avant la pause internationale n'a pas franchement transpiré à Fribourg. Hormis quelques contres lors d'un tiers initial où Fribourg a parfois joué avec le feu, le HCA n'a rien montré de convaincant pour essuyer sa 19e défaite en 22 parties.

Alors forcément, dans un tel contexte, les sentiments de Killian Mottet étaient partagés. "Si on gagne 2-0 et que je ne marque pas, ça me va aussi", a reconnu le Fribourgeois. Mais l'ailier de 34 ans a marqué et a eu droit à une ovation du public fribourgeois. Il a fait un signe discret en direction de ses proches sans effusion. Mais au moment de l'interview, Mottet a lutté pour retenir ses larmes.

Premier but à Berra

"J'ai entendu les applaudissements et ça m'a beaucoup touché, raconte-t-il. C'est très rare. Ce sont des moments qui marquent. Certaines personnes m'aiment, d'autres pas, c'est comme ça, c'est la vie, c'est le hockey, mais quand tu reçois une ovation pareille par les supporters adverses, c'est vrai que ça te touche énormément et je les remercie du fond du coeur."

Parce que le lieu qui unit Mottet à Fribourg est fort. S'il a décidé d'aller en prêt à Ajoie, c'est parce que la situation à Fribourg ressemblait pour lui à une voie sans issue sur le plan sportif. "C'est très spécial, explique-t-il. On n'avait pas joué pendant dix jours et j'ai pu rentrer à Fribourg pour profiter de quelques jours de pause. Logiquement, beaucoup de gens m'ont parlé de ce match. Ce n'était pas facile de s'imaginer jouer là. Après, c'est quand même une petite fierté d'avoir pu marquer un goal à Berra. Je crois que c'est le premier de ma carrière."

Une adaptation pas évidente

Désormais meilleur buteur suisse du HCA avec ce cinquième goal de la saison, Mottet est revenu sur ces premiers mois au Jura: "C'est un gros changement. J'ai fait treize ans dans cette patinoire avec souvent les mêmes joueurs. J'arrive à Porrentruy dans un vestiaire où je connais personnellement peut-être deux ou trois joueurs, les autres je dois apprendre à les connaître. J'ai un enfant aussi maintenant, ce n'est pas facile de vivre sans lui et sans ma femme. C'est un rythme à prendre, je dois m'adapter au mieux. Et au fur et à mesure que la saison avance, j'essaie de monter en puissance et d'aider l'équipe. Il y a Killian Mottet le sportif, mais il y a aussi Killian Mottet l'humain."

Après ce match à Fribourg, Ajoie va au-devant d'un week-end lémanique avec un déplacement à Lausanne vendredi et la réception de Genève samedi. Que faut-il faire pour espérer avoir le sourire et quelques points en banque? "Il faut que l'on retrouve notre jeu défensif et que l'on prenne moins de pénalités, conclut l'attaquant. Offensivement, il faut aller devant le but pour marquer et nous devons impérativement jouer soixante minutes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Granit Xhaka, l'ambition insatiable du patron de l'équipe de Suisse

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Granit Xhaka toujours et encore la patron (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Partout où il passe, il laisse une trace indélébile. A 33 ans, que ce soit en équipe de Suisse ou à Sunderland, Granit Xhaka s'est trouvé de nouveaux défis pour assouvir son insatiable ambition.

Il faut voir à quel point le Bâlois fait l'unanimité depuis son retour en Premier League anglaise, au sein d'un club promu qui ne cesse de surprendre. Son entraîneur Régis Le Bris n'a d'ailleurs pas tardé à lui confier le brassard. "Après 10 minutes sur le terrain j'ai su qu'il serait notre capitaine", avait déclaré le technicien français en préambule de la saison de Premier League.

Trois mois plus tard, les étonnants Black Cats flirtent avec le podium alors que la plupart des observateurs les voyaient plutôt lutter contre la relégation du début à la fin de l'exercice. Dernièrement, ils se sont imposés contre Chelsea à Stamford Bridge (2-1) et ont arraché un nul face au leader Arsenal (2-2), l'ancien club de Xhaka (2016-2023).

Encensé par Rooney

Enzo Le Fée, le milieu de terrain français qui a participé à la promotion de Sunderland dans l'élite, est sous le charme: "Granit est le meilleur capitaine que j'ai eu dans ma vie." Même les anciennes légendes s'inclinent. Pour l'ancien international anglais Wayne Rooney, le Suisse est tout simplement "la meilleure recrue de la saison de Premier League."

Son arrivée à l'embouchure du Wear en avait pourtant surpris plus d'un, alors que certaines rumeurs l'envoyaient en Italie voire même en Arabie saoudite, dans la ville futuriste de Neom. Mais il a été convaincu par le projet du Franco-Suisse Kyril Louis-Dreyfus (28 ans), fils des anciens propriétaires de l'Olympique de Marseille et qui dirige désormais le club du Stadium of Light.

A Sunderland, Granit Xhaka relève "le plus grand défi de sa carrière", comme il l'a expliqué au Blick. Poussé par la ferveur des fidèles supporters des Black Cats - "des vrais fans, pas des touristes" - le milieu de terrain n'a jamais semblé aussi en forme, alors qu'il est bien plus proche de la fin que du début de sa carrière. Un seul chiffre suffit à le prouver: aucun joueur n'a parcouru plus de kilomètres que lui sur les pelouses de l'élite anglaise cette saison, selon les statistiques de Sky Sports.

Jusqu'en 2030?

Dans le meilleur championnat du monde comme avec la Suisse, le Bâlois est en mission. Avec la sélection, il s'agit pour lui de disputer une quatrième Coupe du monde consécutive, peut-être la dernière de sa carrière, même s'il n'écarte pas totalement la possibilité d'être encore compétitif en 2030. Et lorsqu'on voit un Luka Modric encore indispensable à la Croatie et l'AC Milan à 40 ans et près de 200 sélections, on peut bien imaginer Xhaka (141 capes) rester le patron de l'équipe de Suisse encore quelques années...

Ces quelques années, l'ancien joueur du Bayer Leverkusen (2023-2025) veut les mettre à profit pour s'assurer que l'exigence qu'il incarne depuis 2011 perdure après sa retraite internationale. "C'est sans aucun doute le plus grand défi que j'ai eu à relever depuis mes débuts en équipe nationale", avait-il confié lors de la tournée américaine de juin.

Il sera un "grand coach"

S'il parvenait à atteindre les derniers objectifs de son immense carrière, Granit Xhaka cimenterait un peu plus son statut de plus grand joueur suisse de l'histoire. Avant de poursuivre sur le banc son histoire d'amour avec le ballon rond, lui qui a toujours été le relais de ses entraîneurs sur le pré.

Tout indique en effet qu'il suivra un jour les traces de Mikel Arteta et Xabi Alonso, ses mentors à Arsenal et Leverkusen, qui ont, comme lui, brillé par leur intelligence de jeu au milieu du terrain. Ce n'est pas pour rien que le premier nommé, disciple de Pep Guardiola et l'un des meilleurs techniciens de la planète football, a récemment déclaré que Granit Xhaka serait un jour un "grand coach".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève s'en sort bien face à Langnau

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Les Genevois ont mis du temps à passer l'épaule aux Vernets face à Langnau (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Dans un match isolé de National League jeudi soir, Genève a remporté trois points. Les Aigles ont dominé Langnau 3-1 aux Vernets.

Ce n'est pas une partie qui restera dans les mémoires des 5841 personnes présentes en ce jeudi 13 novembre. Et c'est plutôt les Grenat qu'il s'agit de blâmer. Mais au final, les joueurs de Ville Peltonen engrangent trois points et remontent à la 4e place à un point de Lausanne et Rapperswil.

Très loin d'être flamboyant, Genève a tout de même trouvé le moyen d'ouvrir le score. Avant la première pause, Simon Lecoultre a été bien alimenté et le Combier a lancé en direction du but emmentalois. Le gardien Robin Meyer a mal évalué la trajectoire du tir qui est parti dans la lucarne, mais qui semblait arrêtable.

Quoi qu'il en soit, en inscrivant son 8e but de l'exercice, Simon Lecoultre est désormais seul meilleur buteur parmi les défenseurs. Il devance d'une réalisation Erik Brännström et Michael Kapla.

Les Aigles vont tenir ce score un peu plus de sept minutes. Sur leur premier jeu de puissance, les Tigres ont frappé de fort belle manière avec leur artificier Andre Pettersson.

Hormis les éclairs de leur première ligne et sur leur power-play, les Genevois ont montré certaines limites. Mais c'est justement sur leur unique supérioirté numérique que le GSHC a inscrit le 2-1 par Vesey (54e). Bozon a bouclé l'affaire dans la cage vide (58e). Mais les hommes de Peltonen ont certainement forgé leur victoire à la 42e lorsqu'ils ont réussi à tenir 102 secondes à 3 contre 5 sans encaisser de but.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Gens du voyage: le Parlement valaisan prône le statu quo

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Pour l'heure,, le Valais ne compte qu'une aire d'accueil pour les gens du voyage. Elle est située à Martigny (photo d'archives). (© KEYSTONE/FABRICE COFFRINI)

Le Valais ne veut pas devenir le premier canton suisse à se doter de trois aires de stationnement et de transit pour les gens du voyage. Un postulat en ce sens a été largement rejeté par le Parlement, jeudi après-midi.

Le postulat socialiste fait écho à l'intervention de la police cantonale, le 15 avril dernier, lorsque celle-ci a bloqué plusieurs dizaines de caravanes à la hauteur du tunnel de St-Maurice.

"Cette intervention disproportionnée et stigmatisante a clairement montré que le Valais avait urgemment besoin d'aires de stationnement et de transit pour éviter que de tels conflits se reproduisent à l’avenir", souligne le PS.

"D'ailleurs, le canton y est légalement tenu: selon l'article 3 de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire, les territoires réservés à l'habitat et à l'exercice des activités économiques doivent être aménagés selon les besoins de la population. Cela comprend aussi les besoins spécifiques des gens du voyage de Suisse.

L'exception Martigny

Selon le plan directeur cantonal 2019, le canton devait planifier trois emplacements pour les gens du voyage sur son territoire, un dans le Bas-Valais, un en Valais central et un dans le Haut-Valais, en collaboration avec les communes, et mettre en service les aires manquantes. Pour l'heure, seule une aire existe à Martigny.

Le Centre du Valais romand et les deux groupes UDC (Haut-Valais et du Haut-Valais) se sont mobilisés contre ce postulat. Au vote, le non l'a emporté par 86 voix contre 37 et 1 abstention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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