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Suisse Romande

Massongex, Vérossaz et Saint-Maurice réfléchissent à une fusion

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Voisines et partenaires de longue date, les communes de Vérossaz, Massongex et Saint-Maurice ont décidé d’explorer l’opportunité d’une fusion, afin de répondre au mieux aux défis futurs. (© Openstreetmap/capture d'écran)

Une fusion de communes est en cours de réflexion dans le Bas-Valais. Vérossaz, Massongex et Saint-Maurice ont présenté mardi soir à la population une étude sur les avantages et les inconvénients d'une telle union. Un vote consultatif, qui décidera ou non de la suite des discussions, est prévu le 9 juin.

"Nous sommes trois petites communes avec les mêmes défis à surmonter et difficultés à régler", explique à Keystone-ATS Sylviane Coquoz, présidente de Massongex. La possibilité d'une fusion s'est esquissée dans un premier temps en 2019 entre Massongex et Vérossaz. Saint-Maurice a rejoint le projet en 2022.

L'étude de faisabilité a été réalisée par un bureau spécialisé en 2023. Un comité de pilotage composé des trois présidents et secrétaires a participé aux travaux. Tous les conseillers communaux ont aussi accompagné la démarche. Pour le comité de pilotage, ce mariage à trois "serait bénéfique pour chacune des collectivités impliquées", notent les communes dans un communiqué.

La population tranchera

Si les habitantes et habitants donnent leur feu vert à la poursuite du projet, et seulement dans ce cas, insiste Sylviane Coquoz, "nous lancerons la suite", à savoir des travaux et discussions citoyennes avant un vote définitif sur un mariage à trois à l'horizon 2029-2030. "Le vote consultatif est prévu en même temps que la votation fédérale du 9 juin prochain afin de convaincre le plus de monde de se rendre aux urnes".

Les trois exécutifs espèrent ainsi "prendre la population avec eux, la convaincre et éviter des situations dramatiques". Les derniers essais de fusion dans la région ont de quoi échauder: Collonges (VS) avait refusé de se marier avec St-Maurice en 2019 et Collombey-Muraz avait dit "non" à Monthey en 2022.

Si le projet aboutit, la nouvelle entité, dont le nom reste pour l'heure ouvert, comptera près de 7400 habitants et figurera à la 14e place (sur 122) en terme de population à l'échelle du canton. Surtout, elle pointerait à la troisième place dans le Chablais juste après Monthey et Collombey-Muraz. "Cela nous permettrait de peser davantage et d'améliorer ainsi l'équilibre régional", souligne Sylviane Coquoz.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Cobolli-Shevchenko en quart de finale à Genève

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Flavio Cobolli a sorti Ben Shelton au 2e tour à Genève (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Sorti d'entrée l'an dernier, Ben Shelton (ATP 15) n'a pas fait mieux pour sa deuxième participation au Geneva Open.

Le gaucher américain, qui était exempté de 1er tour en sa qualité de tête de série no 4 du tableau, s'est incliné dès les 8es de finale mardi soir au Parc des Eaux-Vives.

Ben Shelton, qui a cueilli début avril à Houston son premier titre sur terre battue, a été battu 4-6 7-6 (7/1) 6-2 par l'Italien Flavio Cobolli (ATP 56). Le demi-finaliste du dernier US Open avait pourtant le match en main, lui qui menait 6-4 4-2. Mais il a connu une baisse de régime fatale au moment de conclure.

Flavio Cobolli, qui avait atteint les 16es de finale de l'Open d'Australie en janvier, se frottera jeudi en quart de finale au Kazakh Alexander Shevchenko (ATP 61). Celui-ci a bénéficié d'un jour de repos inattendu mardi, le Finlandais Emil Ruusuvuori (ATP 66) déclarant forfait avant leur 2e tour.

Têtes de série no 2 et 3 du tableau, Casper Ruud (ATP 2) et Taylor Fritz (ATP 7) entreront quant à eux en lice mercredi, comme Novak Djokovic. Le Norvégien, sacré en 2021 et en 2022 à Genève, se frottera à Sebastian Ofner (ATP 45) aux alentours de 15h30. L'Américain affrontera lui Alex Michelsen (ATP 65) vers 13h30.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Novak Djokovic: "C'est l'un des plus beaux clubs du monde"

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Novak Djokovic a répondu aux médias en français mardi à Genève (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Novak Djokovic est l'attraction de la semaine au Geneva Open. A la veille de son entrée en lice face à Yannick Hanfmann (ATP 85), le no 1 mondial a répondu aux questions des médias, en français.

"Je suis là pour gagner des matches et passer de beaux moments avec le public et ma famille. Pour l'instant, c'est très bien parti", a déclaré le Serbe, visiblement charmé par le cadre des Eaux-Vives. "C'est l'un des plus beaux clubs du monde, le parc est magnifique et la vue sur le lac est incroyable. C'est un super environnement pour jouer au tennis."

Accueilli comme une rockstar au pays de Roger Federer - "et de Stan Wawrinka", n'a-t-il pas manqué de préciser - Novak Djokovic veut retrouver la confiance après un début de saison en deçà de ses standards. Il affirme s'être remis de sa mésaventure romaine, où il avait été éliminé en 16e de finale deux jours après avoir reçu une gourde en métal sur la tête. "Je me sens bien physiquement. Il n'y a pas meilleur entraînement pour moi que de jouer des matches en ce moment", a-t-il dit.

Avant de se présenter aux médias, le "Djoker" a partagé un entraînement avec Casper Ruud devant un bon nombre de curieux plus intéressés par cette exhibition que par les deux autres matches qui se tenaient au même moment. "Franchement, c'est une très belle sensation de voir tout ce soutien ici. J'espère voir beaucoup de monde et des jeunes. Je veux donner envie aux enfants de prendre une raquette et de continuer à faire grandir ce sport", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Echos du Parlement vaudois du 21 mai

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Les députés ont siégé ce 21 mai durant l'après-midi. (Archives © KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Les députés vaudois étaient en séance ce mardi 21 mai. Parmi les différents points à l'ordre du jour, focus sur deux thématiques : le droit à l'alimentation et le taux d'incarcération dans le canton.

Les députés vaudois se sont retrouvés ce mardi pour une nouvelle session du Grand Conseil. Retour sur deux dossiers traités par le plénum :

Droit à l'alimentation

A l'heure de la pandémie de Covid, des scènes rarement vues en Suisse se sont notamment déroulées à Genève, avec de la distribution de nourriture aux plus démunis. Une initiative déposée devant le plénum vaudois souhaite éviter ce genre de situations sur sol vaudois. Selon le texte, ce ne sont pas moins de 10'000 personnes qui se rendraient aujourd'hui auprès des épiceries ou organisations de soutien dans la région lausannoise, et ce chaque semaine. L'objet parlementaire souhaite une modification de la constitution vaudoise, avec l'ajout d'un article, qui demande un droit à l'alimentation garanti pour toute personne, qui doit être à l'abri de la faim tout en ayant droit à une alimentation adéquate.

Vincent Keller est député POP au Grand Conseil et auteur du texte :

Selon le député, ces organisations pourraient être considérées comme un "service public". Vincent Keller :

Rappelons que le canton de Genève a inscrit dans sa constitution un alinéa pour un droit à l'alimentation. Une initiative finalement acceptée par près de 67% du corps électoral genevois.

En ces temps d'augmentation du coût de la vie, des logements, de l'énergie, cette modification serait la bienvenue souligne le député Vincent Keller :

Munie d'au moins vingt signatures, cette initiative est renvoyée en commission pour examen. Si elle passe toutes les étapes institutionnelles, le peuple vaudois pourrait être appelé à se prononcer dans les urnes sur ce dossier.

Infléchir le taux d'incarcération

Le Canton de Vaud est à nouveau dans le trio de tête des cantons suisses ayant le plus de personnes détenues, précédé de Zurich et devant le canton de Genève. Des chiffres issus de la publication annuelle de l'Office fédéral de la statistique.

Par ailleurs, rappelons également que le Procureur général relevait, lors de la conférence de presse annuelle de l'Office judiciaire vaudois, l'augmentation de plus de 8% des demandes de mises en détention durant l'année 2023, en comparaison à 2022.

Pour tenter de faire face à cette situation, la Commission thématique des affaires juridiques du Grand Conseil a déposé un postulat, demandant notamment au gouvernement d'établir un rapport sur le taux d'incarcération dans le Canton, ses caractéristiques, ses causes, ainsi que d'éventuelles solutions pour tenter de freiner l'augmentation.

David Raedler, député vert au Grand Conseil et vice-président de la Commission thématique des affaires juridiques :

Alexandre Berthoud est député PLR au Grand Conseil. Il ne partage pas l'avis de la Commission des affaires juridiques :

Le texte n'empêcherait pas d'agrandir le cadre du rapport demandé par le postulat, selon David Raedler :

Finalement, le plénum a poussé le postulat au gouvernement, au grand damne d'une partie de la droite qui souhaitait le renvoyer en commission. Une occasion malgré tout d'avancer dans ce dossier ? Alexandre Berthoud :

Le postulat, issu de la Commission thématique des affaires juridiques, a été finalement envoyé au Conseil d'Etat pour prise en considération immédiate.

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Lausanne

Droit de préemption: victoire de la droite au Parlement vaudois

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Le Conseil d'Etat vaudois doit bénéficier d'un fonds pour exercer son droit de préemption sur les biens immobiliers, lorsque celui-ci est cédé par une commune (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les députés vaudois se sont penchés mardi sur le droit de préemption du canton pour des biens immobiliers, lorsque celui-ci est cédé par une commune. La droite l'a emporté sur le fil en permettant à l'Etat de créer un fonds de 20 millions de francs, alors que la gauche réclamait le double.

Depuis 2020, les communes vaudoises ont le droit d'acquérir en priorité un bien-fonds (bâti ou non bâti) afin de créer des logements d'utilité publique (LUP). Elles ont aussi la possibilité de transmettre ce droit au canton si, par exemple, elles ne disposent pas de l'argent nécessaire.

Le canton a alors 20 jours pour agir. Mais pour cela, il doit disposer d'un fonds pour payer le vendeur et indemniser l'acquéreur évincé. Quel montant attribuer à ce fonds cantonal ? A quelles conditions doit-il être activé ? C'est à ces questions que les députés ont commencé à répondre mardi. Et comme attendu, les discussions se sont avérées animées, le sujet étant politiquement très clivant.

Plusieurs élus de droite ont défendu le "droit à la propriété", soulignant que ce droit de préemption cantonal devait rester "exceptionnel et proportionné". Le rôle de l'Etat ne doit, par ailleurs, être que "subsidiaire": il ne doit agir que si une commune lui cède "explicitement" son droit de préemption.

A gauche, les députés ont insisté sur la pénurie de logements, en particulier d'utilité publique. Ils ont affirmé que le droit de préemption était l'un des instruments permettant de lutter contre cette pénurie. Ils ont aussi rappelé que le peuple vaudois avait voulu cet outil, en acceptant en 2017 la loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL).

Pour une voix

Mardi après-midi, le Grand Conseil a eu juste le temps de voter, en premier débat, le montant qui serait attribué au fonds cantonal. La version du Conseil d'Etat à 20 millions de francs, soutenue par le PLR et l'UDC, l'a emporté d'une voix (69 à 68) contre la proposition de la gauche de doubler ce fonds à 40 millions. Une autre proposition de la gauche radicale, à 65 millions, avait précédemment été écartée.

A noter que ce fonds, s'il est utilisé, sera reconstitué par la vente ultérieure des biens-fonds acquis dans le cadre de l'exercice du droit de préemption cantonal.

Les discussions se poursuivront lors d'une prochaine séance. Les députés devront notamment se prononcer sur l'institution d'une commission, chargée d'examiner la pertinence de l'achat d'un bien immobilier. Il s'agira aussi de définir un seuil de LUP au-dessous duquel l'Etat ne devrait pas préempter.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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