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Messages haineux: Mathias Reynard et Mauro Poggia ont porté plainte

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"Les menaces de mort n'ont pas leur place dans notre pays. Il ne faut pas laisser passer", a détaillé dimanche Mathias Reynard à la RTS lors de l'émission Mise au Point. (© KEYSTONE/ETIENNE BORNET)

Le conseiller d'Etat valaisan Mathias Reynard a été menacé de mort après un débat dans l'émission Infrarouge durant lequel il défendait la loi Covid. Son homologue genevois Mauro Poggia a été comparé à un dictateur de la dernière guerre. Tous deux ont porté plainte.

"Les menaces de mort n'ont pas leur place dans notre pays. Il ne faut pas laisser passer", a détaillé dimanche Mathias Reynard à la RTS lors de l'émission Mise au Point. "J'ai reçu des menaces de mort simplement pour avoir donné les chiffres officiels de l'hôpital. C'est complétement taré", ajoute-t-il. Contacté par Keystone-ATS, le ministère public valaisan confirme lundi le dépôt d'une telle plainte, sans donner davantage de détails.

L'affaire "est prise très au sérieux par la police", note encore Mathias Reynard. Prévenus, ses homologues des autres cantons lui ont apporté tout leur soutien, raconte le Valaisan. "Quasiment tous ont vécu ce genre de choses", complète-t-il.

A Genève, Mauro Poggia souligne dans Mise au Point avoir "réagi pénalement" après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une image de lui le "présentant comme un dictateur de la dernière guerre". L'auteur a pu être identifié et entendu par la police, ajoute le conseiller d'Etat. "Il s'est excusé, n'ayant pas perçu, dit-il, la portée de ses actes".

Stéphane Theimer, chef de la sécurité des élus et du Conseil fédéral au sein de l'Office fédéral de la police (fedpol) constate "que les décisions politiques ont des répercussions sur le nombre d'insultes et de menaces". Très inédite, la situation change toutes les minutes via les réseaux sociaux, dit-il en substance, "mais j'ai bon espoir que la situation évolue positivement".

Régulièrement interpelés

S'ils sont les seuls, côté romand, à avoir porté plainte, les ministres cantonaux en charge de la Santé reçoivent régulièrement des messages virulents liés à leur positionnement face aux mesures sanitaires contre le covid-19, selon les informations récoltées par Keystone-ATS auprès des différentes autorités.

"La crise que nous traversons a occasionné un ton plus incisif dans les courriers ou autres propos à l'intention des membres du Conseil d'Etat, notamment sur les réseaux sociaux", observe Cathy Gornik, chargée des relations médias au Département vaudois de la santé et de l'action sociale (DSAS). "Quelques courriers menaçants ont été adressés à Rebecca Ruiz", la cheffe du DSAS, précise-t-elle. "La situation a été gérée avec l'aide de la police cantonale."

Dans le canton du Jura, aucun ministre n'est sous protection policière permanente ou n'a déposé plainte. "Lors d'événements publics, il se peut que certaines dispositions soient prises", explique Jacques Chapatte, chef du service de l'information et de la communication.

Le ministre de la santé Jacques Gerber est "passablement" interpellé sur les mesures sanitaires contre le Covid-19 avec "plus ou moins de virulence", ajoute le chef de la communication.

Vigilance

A Neuchâtel, la situation est plutôt calme. "Aucune nouvelle menace ne nous a été rapportée", relève Georges-André Lozouet, porte-parole de la police neuchâteloise. Cette dernière n'a pas pris de mesures de surveillance particulières, mais reste attentive à l'évolution de la situation.

Sans parler de menaces, des déclarations injurieuses sur les réseaux sociaux ont été observées. "Les personnalités visées peuvent en tout temps déposer plainte et une procédure s’enclenche. Pour l’heure, aucune n’a été embrayée", ajoute le porte-parole de la police.

Pour des questions de sécurité, la police cantonale fribourgeoise ne communique pas activement sur les mesures mises en place. "Nous faisons preuve d'une vigilance accrue et évaluons la situation de manière permanente", a déclaré Martial Pugin, chef de la communication de la police fribourgeoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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