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Économie

Pas de libéralisation du marché du ramonage à Fribourg

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Contrairement à une majorité de cantons, Fribourg a décidé de ne pas libéraliser son marché du ramonage (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les députés fribourgeois ont rejeté mercredi une motion proposant de libéraliser de manière ordonnée le marché du ramonage et d'abandonner les tarifs réglementés. Le Conseil d'Etat soutenait une démarche qu'il juge "inéluctable" pour assurer l'avenir de la profession.

La motion a été refusée par 65 voix contre 39 et 2 abstentions. Elle voulait reproduire ce qui s'est déjà opéré dans deux tiers des cantons, tout en maintenant la sécurité et la lutte contre la pollution. L'un des motionnaires, le député UDC Jean-Daniel Chardonnens, a parlé d'une "libéralisation encadrée".

Les opposants ont écarté l'idée de changer un système qui fonctionne à satisfaction. "La libéralisation est une fausse bonne idée qui n'est plus dans l'air du temps", a noté le député PS Armand Jaquier, sans omettre la hausse des tarifs qui en découle. La motion a divisé en partie les cinq groupes politiques lors du débat en plénum.

Le canton de Fribourg dénombre 13 concessions, a dit le conseiller d'Etat Romain Collaud. L’Etablissement cantonal d’assurance des bâtiments (ECAB) est responsable d’en déterminer le nombre et le périmètre en fonction du marché. Le secteur du ramonage occupe moins d’une cinquantaine d’équivalents plein-temps et sept apprentis.

Profession plutôt opposée

"Les maîtres ramoneurs sont eux-mêmes contre une libéralisation", a constaté la députée PVL Sandra Lepori. En cas d'acceptation de la motion, selon Romain Collaud, en charge du dossier, des précautions auraient été prises pour assurer la fréquence des contrôles de sécurité et le respect des exigences en matière de protection de l’air.

Historiquement, le système de concessions se justifie par la nécessaire sécurité en matière d'incendie. Toutefois, le nombre de sinistres liés à l’obstruction et l’inflammation d’un canal d’évacuation des fumées est en nette baisse, a souligné encore le gouvernement dans sa réponse.

Diversification des acteurs

Parallèlement, les installations de chauffage qui nécessitent un ramonage tendent à diminuer. Le soutien de l'exécutif était motivé notamment par le fait que "libéraliser aurait permis d’étendre les activités des entreprises, afin d’assurer leur pérennité". Une situation relevée aussi par l'autre motionnaire Christian Clément.

"La profession perd des clients au fil des ans", a averti le député centriste. En l'état, "les ramoneurs ne peuvent pas se diversifier". "Monopole et concurrence loyale ne font pas bon ménage", a-t-il ajouté, en mentionnant que "si vous êtes content de votre ramoneur, cela ne va pas changer" en cas de libéralisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Trump revendique une "grande victoire" avec la fin du "shutdown"

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Pour Donald Trump, la fin à venir du "shutdown" représente une "très grande victoire". (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Donald Trump a estimé mardi que la fin à venir de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis représentait une "très grande victoire" pour les républicains. En face la colère monte chez les démocrates face aux sénateurs dissidents de leur camp.

Lors d'un discours au cimetière national d'Arlington, à l'occasion de la journée des anciens combattants, le président américain a salué le travail des chefs républicains au Congrès, Mike Johnson et John Thune.

"Félicitations à vous et à John et à tout le monde pour une très grande victoire", a déclaré Donald Trump à l'adresse du "speaker" de la Chambre, Mike Johnson, présent dans l'assistance. "Nous rouvrons notre pays, il n'aurait jamais dû être fermé", a-t-il ajouté.

Après plus de 40 jours de blocage, le Congrès américain s'apprête à voter un nouveau texte budgétaire qui permettrait de lever le "shutdown".

Le Sénat a adopté une proposition de loi qui prolonge le budget actuel jusqu'à fin janvier, et la Chambre doit en débattre à partir de mercredi, avec un vote attendu potentiellement dans la soirée. Il ne resterait alors que la signature de Donald Trump.

En raison des règles en vigueur au Sénat, plusieurs voix démocrates étaient nécessaires pour adopter un budget même si les républicains y sont majoritaires. Finalement, huit sénateurs de l'opposition ont voté pour, après des négociations en coulisses.

"Capitulation"

Ces élus centristes se sont attirés les foudres de nombreux membres de leur propre camp, qui dénoncent de maigres concessions et des promesses en l'air des républicains. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, s'est lamenté dimanche sur X d'une "capitulation" et d'une "trahison" envers l'Amérique qui travaille.

Le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, a lui exhorté les républicains à tenir leur engagement d'organiser bientôt un vote au Congrès pour prolonger certaines subventions pour "Obamacare", principal programme public d'assurance santé pour les Américains à bas revenus. "Maintenant il va falloir voir des actes, ou si c'étaient seulement des paroles", a déclaré Hakeem Jeffries sur CNN.

La question de ces subventions est au coeur du différend entre républicains et démocrates qui a mené au "shutdown". Depuis le 1er octobre, plus d'un million de fonctionnaires ne sont pas payés, le versement de certaines aides est fortement perturbé, tout comme le trafic aérien, avec à présent des centaines d'annulations de vols chaque jour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Un diamant bleu vendu plus de 25 millions de dollars à Genève

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Le "Mellon blue" a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève lors d'une vente aux enchères de la maison Christie's (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le "Mellon blue", un diamant bleu vif de 9,51 carats monté sur une bague, a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève. Il s'agit d'un prix conforme aux estimations initiales pour une pierre "d'une pureté exceptionnelle", a annoncé la maison Christie's.

Ce diamant bleu vif, qui "compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères", selon Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie's, avait été estimé par la maison de vente à entre 20 et 30 millions de dollars.

Il a été adjugé au marteau à 17,4 millions de francs suisses, pour un prix final de 25'592'269 dollars avec les taxes, selon Christie's. La même pierre, alors connue sous le nom de "Zoe Diamond", avait été vendue pour 32,6 millions de dollars chez Sotheby's à New York en 2014, établissant à l'époque des records mondiaux pour un diamant bleu et pour le prix au carat.

Montée en pendentif

La pierre a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de "Bunny" Lambert Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d'art américaine. La pierre était alors montée en pendentif.

Bunny Mellon est notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy.

Le prix le plus élevé jamais atteint par Christie's pour un diamant bleu vif a été établi à Genève en 2016 lorsque l'"Oppenheimer Blue" (14,62 carats) a été vendu pour 57,5 millions de dollars américains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La performance des caisses de pension progresse en octobre

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Les classes d'actifs ont toutes livré des gains positifs. Mesurées en francs, les actions mondiales ont été les plus rentables en octobre (2,93%), suivie des actions suisses (1,45%), des fonds de couverture (1,21%) et des obligations en devises étrangères (0,86%). (© KEYSTONE/STADTPOLIZEI ZUERICH)

La performance des caisses de pension suisses a évolué positivement en octobre, après s'être stabilisée en septembre. Le rendement moyen mensuel des institutions de prévoyance autonomes passées sous revue par UBS s'est établi à 1,16%, variant entre -0,13% et 2,81%.

La performance depuis le début de l'année est de 4,81% et le rendement annualisé est de 3,29% depuis le début des mesures effectuées en 2006.

Le mois dernier, le rendement médian des petites caisses de pension avec des actifs sous gestion inférieurs à 300 millions de francs était de 1,17%, soit plus haut que celui des grandes institutions de prévoyance avec des actifs sous gestion de plus d'un milliard de francs, à 1,1%.

Les classes d'actifs ont toutes livré des gains positifs. Mesurées en francs, les actions mondiales ont été les plus rentables en octobre (2,93%), suivie des actions suisses (1,45%), des fonds de couverture (1,21%), des obligations en devises étrangères (0,86%), du capital-investisssement (0,52%), des obligations en francs (0,51%), de l'immobilier indirect (0,51%), de l'immobilier direct (0,43%) et enfin des infrastructures (0,02%).

"Les marchés mondiaux ont fait preuve de résilience en octobre, surmontant les épisodes de volatilité", soulignent les économistes d'UBS. "L'humeur des investisseurs a été stimulé par les solides dépenses de consommation aux États-Unis, une deuxième réduction de 25 points de base de la Fed et des investissements continus dans l'intelligence artificielle."

Selon eux, les tensions entre les États-Unis et la Chine ne devraient pas s'intensifier, "l'histoire suggère que les 'shutdowns' du gouvernement américain ont un effet économique limité. L'inflation se modère, et des données sur l'emploi plus faibles pourraient inciter la Fed à assouplir davantage sa politique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Risque de bulle immobilière modéré en Suisse (UBS)

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"L'évolution des prix s'est encore accélérée et les prix de l'immobilier résidentiel ont augmenté plus fortement que les revenus des ménages et les loyers", explique UBS. "L'octroi de prêts hypothécaires a également augmenté par rapport aux trimestres précédents." (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les déséquilibres sur le marché immobilier persistent, selon une étude menée par UBS. Zurich et Vaud figurent parmi les régions avec le risque de bulle le plus élevé, tandis que Genève ne semble pas destabilisée par l'évolution des prix face aux revenus.

L'indice UBS Swiss Real Estate Bubble Index a atteint 0,29 point, après 0,20 point l'an passé, rapporte la grande banque mardi dans une étude.

"L'évolution des prix s'est encore accélérée et les prix de l'immobilier résidentiel ont augmenté plus fortement que les revenus des ménages et les loyers", explique UBS. "L'octroi de prêts hypothécaires a également augmenté par rapport aux trimestres précédents."

Les loyers réels proposés sont actuellement supérieurs de 1,1% à ceux de l'année précédente. Et, les loyers existants ont augmenté de 1,4%. "La nouvelle baisse du taux d'intérêt de référence en septembre devrait continuer à freiner la hausse des loyers existants au cours des prochains trimestres", ajoute les auteurs.

Les déséquilibres régionaux continuent de se concentrer sur les régions touristiques du canton des Grisons, "résultant du boom des résidences secondaires dans un contexte d'offre limitée". Pour Zurich et Vaud, des risques croissants apparaissent en terme de déséquilibre du rapport prix/revenu et prix/loyer. "Dans la région de Genève, il n'y a toutefois pas encore de déséquilibre accru en raison de l'évolution des prix récemment inférieure à la moyenne", étoffe UBS.

Le marché immobilier helvétique devrait connaitre un léger ralentissement de la hausse des prix dans le résidentiel au cours des prochains trimestres. Ils devraient augmenter d'environ 3% en termes nominaux en 2026, dépassant ainsi à la fois les revenus et les loyers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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