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Suisse Romande

Plusieurs dizaines de cyberattaques en Valais en 2022

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Frédéric Favre pilote le groupe de travail "Cybersécurité Valais", chargé d'anticiper les cyberattaques dans les communes et d'améliorer leur niveau de sécurité (archives). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

La police cantonale valaisanne a enregistré en 2022 23 attaques informatiques bloquant un système ou demandant des rançons, indique le conseiller d'Etat valaisan en charge de la sécurité, Frédéric Favre. La majorité des piratages a visé des particuliers.

"Ces chiffres ne sont pas exhaustifs: tout le monde n'annonce pas les délits", avertit M. Favre dans un entretien diffusé mercredi par Le Nouvelliste.

Le canton a mis sur pied un groupe de travail, "Cybersécurité Valais", chargé d'anticiper les cyberattaques dans les communes et d'améliorer leur niveau de sécurité, ajoute le ministre. "L'idée est d'avoir une approche transversale. Définir ce qu'il faut faire avant une attaque, mais aussi pendant et après".

Pas de risque zéro

Le groupe est notamment composé d'informaticiens, de représentants de la police et de la sécurité civile et militaire, précise M. Favre. Si une attaque informatique coordonnée devait cibler plusieurs communes, "le canton interviendrait via son organe cantonal de crise, au même titre que si une catastrophe naturelle se produisait".

L'élu PLR reconnaît cependant que le risque zéro n'existe pas. "C'est peu probable que nous ne soyons pas touchés un jour par des cyberattaques". Mais il ne pense pas que le combat soit perdu d'avance. "Il faut s'adapter pour répondre aux besoins d'une lutte dématérialisée".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Au CHUV, un écran géant immersif pour étudier et traiter l'arthrose

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Grâce aux nouvelles installations du Swiss BioMotion Lab au CHUV à Lausanne, il sera possible d'étendre les études sur l'arthrose à des populations plus grandes, d'obtenir des profils de marche plus complets et de proposer de la rééducation plus ciblée et personnalisée. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le CHUV à Lausanne a inauguré vendredi les nouveaux équipements du Swiss BioMotion Lab. Ce laboratoire spécialisé dans l'analyse et la rééducation du mouvement va concilier au mieux la recherche sur l'arthrose et les soins des patients atteints de cette maladie.

"Il permettra de réaliser des recherches d'envergure et de faire profiter les patients des données biomécaniques jusqu'ici surtout utilisées en recherche", explique à Keystone-ATS la professeure Brigitte Jolles-Haeberli, codirectrice du Swiss BioMotion Lab avec le docteur Julien Favre. Le laboratoire est notamment équipé d'un tapis roulant inclinable faisant face à un immense écran incurvé et immersif, qui permet l'analyse de la marche en conditions "réelles". Le coût de ces nouveaux dispositifs se monte à un peu moins d'un million de francs.

La biomécanique des patients souffrant d'arthrose du genou est analysée au Swiss BioMotion Lab depuis 2014, rappelle le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Le laboratoire compte entre 15 et 19 collaborateurs.

Grâce à des caméras et de nombreux capteurs situés dans le sol ou placés sur le patient, l'équipe composée principalement de médecins, d'ingénieurs et de physiothérapeutes peut mesurer les angles, les forces ainsi que de nombreux autres paramètres afin d'établir des profils de marche. La modélisation mathématique et mécanique de la marche est précieuse pour mieux comprendre l'origine et le développement de l'arthrose, rappellent ses responsables.

Les travaux déjà menés ont permis de lier des caractéristiques de la marche à la sévérité de la maladie ainsi qu'aux propriétés des os et des cartilages. Des études ont également démontré la possibilité de modifier ces caractéristiques dans un objectif thérapeutique.

Pratique clinique courante

Grâce aux nouveaux équipements, il sera possible d'étendre les études à des populations plus grandes, d'obtenir des profils de marche plus complets et de proposer de la rééducation plus ciblée et personnalisée, selon la professeure. Autre objectif visé: intégrer ces possibilités à la pratique clinique courante. "L'idée est donc de faire passer toutes les recherches que l'on a développées depuis dix ans sur l'arthrose dans la clinique au service des patients."

"Les capacités du Swiss BioMotion Lab sont uniques", relève le Dr Julien Favre. "Des équipements perfectionnés de mesure du mouvement permettent par exemple de reproduire les conditions réelles et quotidiennes de la marche".

Pour ce faire, le patient marche sur un tapis roulant face à un immense écran faisant défiler des paysages réels: le bord du lac Léman ou encore un chemin en Lavaux par exemple. Le tapis roulant peut même s'incliner, permettant de reproduire du dénivelé. Le système peut également fournir des informations en continu afin d'aider les patients à modifier leur marche.

"L'idée est de passer dans des conditions de vie réelle et d'avoir des longs cycles de marche, des centaines, des milliers de cycles de marche, de sorte à pouvoir faire des analyses de très grande échelle et à progressivement intégrer l'intelligence artificielle pour avoir la meilleure prise en charge possible des patients, la plus personnalisée aussi", poursuit Brigitte Jolles-Haeberli.

Changer la façon de bouger

En observant la façon de marcher, en mesurant la manière de bouger, en constatant une éventuelle altération du mouvement, à cause de l'arthrose, le but est ensuite d'aider le patient à changer sa façon de bouger pour par exemple mieux marcher, expliquent en substance les deux codirecteurs.

"En plus de conseils de marche, les données de mouvement pourraient servir à la planification de chirurgie ou même influencer le design des prothèses", ajoutent-ils. "Comme il est difficilement envisageable de multiplier de telles installations, le laboratoire travaille aussi au développement de méthodes plus simples qui pourraient être déployées un jour dans des cabinets médicaux ou de physiothérapie".

Jusqu'ici, le Swiss BioMotion Lab s'était concentré sur l'arthrose des membres inférieurs. Grâce aux nouvelles installations du laboratoire, les champs d'application pourront être élargis à l'arthrose des membres supérieurs ou encore aux lombalgies, indique encore le CHUV.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Yverdon-les-Bains ferme la Kipole pour lutter contre le deal de rue

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C'est sur la Place d'Armes que se concentre la majeure partie du deal de rue à Yverdon (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville d'Yverdon-les-Bains (VD) tente d'endiguer le deal de rue. La Municipalité ferme avec effet immédiat la Kipole, structure dédiée aux marginaux et devenue ingérable à cause du trafic de drogue.

"Ces dernières semaines, ses activités ont été gravement perturbées par l'extension du deal de rue", reconnaît vendredi la Muncipalité dans un communiqué. La Kipole, située au coeur d'Yverdon dans l'ancien kiosque de la Place d'Armes, avait été ouverte en mai 2023 à titre expérimental.

Elle visait à assurer "un meilleur suivi social des personnes en situation de marginalité", rappellent les autorités yverdonnoises. Pour la remplacer, et comme cela était le cas avant son ouverture, "les travailleuses et travailleurs sociaux de proximité se déploieront dans les rues pour aller au contact des personnes précaires et leur venir en aide", poursuit le communiqué.

L'accès à l'ancien kiosque de la Place d’Armes, notamment à ses toilettes, est désormais condamné. Seul l'accès aux toilettes pour les personnes à mobilité réduite (qui disposent de la clé appropriée) est maintenu, précise la Municipalité.

Pétition vaudoise

Toujours en vue de lutter "contre les fléaux que constituent le deal de rue et la toxicomanie", la cité thermale indique aussi qu'elle renforce la sécurité autour de Zone bleue, structure d'accueil dédiée aux toxicomanes. Sans donner de chiffres, elle ajoute qu'elle va déployer au centre-ville "le maximum possible de forces" de la police du Nord vaudois.

Alors que la tension grimpe depuis plusieurs semaines, la Municipalité met en garde contre les "solutions extrémistes et populistes" face au deal de rue. Elle tient notamment à rappeler que "l'usage de la force est une compétence régalienne qui ne peut être déléguée à des milices privées ou citoyennes".

Dans le canton de Vaud, Yverdon mais aussi Lausanne ou Vevey sont particulièrement touchées par le deal de rue. La problématique a souvent fait la une des médias, notamment depuis le lancement mi-août d'une "pétition citoyenne" demandant au Conseil d'Etat d'en faire davantage. Intitulé "Le deal de rue, ça suffit! Tolérance zéro!", le texte avait réuni 1730 signatures vendredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Ville de Genève teste des corridors noirs pour chauves-souris

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La Ville de Genève va tester des corridors avec un éclairage public restreint afin de favoriser la biodiversité (image d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La Ville de Genève va tester des corridors noirs essentiels pour le déplacement des chauves-souris en zone urbaine. L'éclairage public de parc des Cropettes, du pont des Acacias et de la petite rade sera adapté afin de lutter contre la pollution lumineuse.

Ces tests sont prévus en 2025 sur une durée d'environ quatre mois, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Ils permettront de vérifier les mesures les plus adéquates à prendre en faveur de la biodiversité et d’établir le degré d’acceptabilité de la population vis-à-vis de la diminution de la lumière.

La Ville de Genève a révisé en 2021 son plan lumière. Lors de ces travaux, des zones de conflit entre l'éclairage public et les chiroptères ont été identifiées. Une carte a ensuite été établie afin de cibler les endroits où il était nécessaire de rétablir les corridors noirs, essentiels pour les déplacements de la faune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le centriste Stéphane Theurillat candidat au Gouvernement jurassien

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L'élection complémentaire pour élire un successeur au ministre PLR démissionnaire Jacques Gerber, sur la photo, aiguise les appétits, à commencer par le Centre Jura qui lance la candidature du député Stéphane Theurillat. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Centre Jura veut lancer le député Stéphane Theurillat pour conquérir un deuxième siège au Gouvernement jurassien. La candidature intervient dans le cadre de l'élection complémentaire convoquée le 24 novembre, suite à la démission du ministre PLR Jacques Gerber.

Le choix de Stéphane Theurillat, habitant de Porrentruy de 44 ans, a été annoncé jeudi à Courgenay, après un comité directeur élargi du Centre Jura tenu la veille au soir. Il doit être avalisé par un congrès agendé mercredi à Courtételle. Le candidat est membre du comité directeur et ancien président de son groupe parlementaire.

Le Centre Jura ambitionne, avec la candidature du Bruntrutain, de reconquérir un deuxième siège au Gouvernement jurassien, lui qui a longtemps dominé la politique cantonale. Pour mémoire, ce siège de l'ancien PDC avait été perdu à l'occasion de l’élection de la socialiste Rosalie Beuret Siess lors de la partielle de mars 2020.

Pas de candidat PLR

La désignation à confirmer de Stéphane Theurillat survient alors que le PLR a indiqué, après une assemblée générale tenue mercredi soir à Miécourt, renoncer à présenter un candidat à la succession de son ministre Jacques Gerber, 51 ans, en charge de l'économie et de la santé. La décision a été prise à une large majorité.

Le choix "signe la volonté de donner une nouvelle impulsion au parti, avec des bases saines et solides", a précisé le parti dans un communiqué. Il constitue "l'aboutissement de réflexions menées plus largement sur la place du PLRJ au sein de l'échiquier politique jurassien", en vue des élections cantonales de l'automne 2025.

Les autres partis cantonaux se détermineront pour leur part sous peu quant à l'attitude à adopter en vue de l'élection complémentaire du 24 novembre. Une chose est certaine, la décision du Centre était très scrutée, à droite comme à gauche. Le délai de dépôt des candidatures est fixé au 30 septembre.

"Monsieur Ukraine"

Jacques Gerber a annoncé au début septembre sa démission du Gouvernement jurassien au 31 décembre 2024. Il a été nommé délégué de la Confédération pour l'Ukraine par le Conseil fédéral. Le Jurassien devra assumer la direction du groupe de travail chargé de mettre en place le programme pour le pays en guerre avec la Russie.

Le programme vise à garantir un soutien efficace et ciblé au pays ravagé par les effets de la guerre d'invasion provoquée par Moscou. Jacques Gerber, également domicilié à Porrentruy, prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2025. Pour l'exercer, il a reçu le titre d'ambassadeur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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