Suisse Romande
Réseau pédagogique neuchâtelois touché par une cyberattaque

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Les victimes des cyberattaques se multiplient dans le canton de Neuchâtel. Après l'Université et des cabinets médicaux, c'est le réseau pédagogique neuchâtelois (RPN) qui a été touché. Ce dernier a été débranché. La sécurité sera renforcée.
Le RPN a connu une alerte de sécurité critique mercredi. "L’accès à distance au RPN a été coupé pour une durée probable d’une semaine. Le temps pour le service informatique de l’entité neuchâteloise (SIEN) d’analyser la situation et de mettre en place les contre-mesures nécessaires", a déclaré vendredi à Keystone-ATS Jérome Amez-Droz, secrétaire général du Département de la formation, de la digitalisation et des sports (DFDS), confirmant une information d'Arcinfo.
Il n'y aurait a priori pas eu de vol de données car aucune augmentation du volume de données sorties n'a été constatée. "Dès que possible, l’accès à distance sera réactivé. Toutefois, une modification importante sera introduite durablement, avec une authentification par double facteur", a ajouté Jérome Amez-Droz.
Les utilisateurs introduiront premièrement leur login puis confirmeront leur accès sur leur smartphone. Ce principe est similaire à ce qui se fait dans le domaine bancaire. Par conséquent, l’utilisation du smartphone deviendra indispensable pour travailler depuis son domicile. "La sécurité sera ainsi encore renforcée", a ajouté le secrétaire général du DFDS.
Interpellée au Grand Conseil au sujet de la cyberattaque à l'Université le 18 février, la cheffe du DFDS Crystel Graf avait déclaré mercredi que le canton de Neuchâtel avait prévu d'introduire de nouvelles mesures de sécurité. La conseillère d'Etat avait indiqué que selon le dernier audit, la défense informatique est bonne.
Crystel Graf avait précisé que le SIEN travaille avec les meilleures sociétés spécialisées dans ce domaine afin de détecter précocement les criminels.
Cabinets médicaux touchés
Outre le piratage à l'Université de Neuchâtel le 18 février, Le Temps a révélé en début de semaine que des cabinets médicaux neuchâtelois avaient été visés par une cyberattaque. Plusieurs plaintes ont été déposées auprès de la police neuchâteloise.
Des données délicates, comme les examens médicaux effectués, les pathologies et les traitements, auraient été publiées sur le darknet, une partie cachée du web, puis à nouveau retirées. A l'issue d'un ultimatum pour le versement de la rançon fixé à 13h30, ce vendredi, les données auraient été remises en ligne et seraient les mêmes que celles qui avaient déjà été publiées, selon Arcinfo.
Selon l'interview d'un médecin piraté, contacté anonymement par le journal, l'attaque a eu lieu entre le 13 et le 14 mars mais ce n'est que mardi que le cabinet a su que les pirates détenaient les données. Les patients sont informés au fur et à mesure du problème et une lettre a été affichée dans la salle d'attente. "Nous sommes complètement choqués. C'est hyperviolent. Nous avons pris beaucoup de mesures (...) et suivi les recommandations et ça nous tombe dessus", a ajouté le médecin.
Un autre cabinet, contacté par le quotidien neuchâtelois, a expliqué qu'il a fait l'objet d'une attaque le 25 février, qu'il avait récupéré l'intégralité de ces données dès le 22 mars et que rien n'avait été publié sur le darknet. Les trois cabinets touchés utiliseraient le même logiciel de dossier médical informatisé.
Demande de transparence
Le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) précise sur son site internet être en contact avec les cabinets touchés. Il demande que les patients concernés soient informés de manière transparente et complète.
"Il s'agit là d'une nouvelle alerte qui montre que les données médicales sensibles ne font souvent pas l'objet d'une protection suffisante en Suisse", écrit le PFPDT. Il espère que les médecins et les représentants de la branche reconnaîtront l'urgence d'agir dans ce domaine.
Selon la RTS, au moins quatre autres cabinets médicaux, dans les cantons de Vaud et de Fribourg, seraient également concernés par le piratage. "A ce jour, aucun cabinet médical du canton de Fribourg ne nous a annoncé avoir été victime d’une cyberattaque", indique toutefois la police cantonale fribourgeoise à Keystone-ATS. La police vaudoise n'a pas encore répondu.
Économie
L'industrie vaudoise a souffert en 2024 (enquête)
Une enquête de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) montre que les entreprises du canton ont vécu une année 2024 mitigée. Le bilan est plutôt positif pour le secteur des services, tandis que l'industrie a souffert.
Quelque 40% des sondés dans l'industrie ont reconnu avoir vécu une année "difficile, voire mauvaise". Leur marge bénéficiaire s'est notamment "orientée à la baisse", indique mardi la CVCI dans un communiqué.
Dans le tertiaire, les entreprises sont globalement "satisfaites" de l'année écoulée, même si près d'un tiers d'entre elles ont vu leur situation bénéficiaire se replier.
Pour les mois à venir, si les perspectives demeurent positives dans le secteur tertiaire, l'industrie ne semble "pas encore avoir atteint le creux de la vague", poursuit la CVCI. En matière d'emploi, le marché s'annonce "robuste" avec, de manière générale, une "tendance légèrement à la hausse" au niveau des effectifs en 2025.
Les préoccupations liées au recrutement sont en recul par rapport à l'an dernier. En revanche, les craintes sur la situation économique générale et la recherche de nouveaux clients sont en hausse. En cause: "un niveau d'incertitudes extrêmement élevé", liés aux tensions commerciales et aux questions relatives aux droits de douane.
L'enquête de la CVCI a été menée du 24 février au 8 avril 2025, et 870 réponses ont été reçues (272 entreprises industrielles et 668 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu occupe près de 50'000 collaborateurs dans le canton de Vaud, ce qui correspond à environ un emploi privé sur sept et rend donc les tendances dégagées "très représentatives".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Etudiants et chercheurs s'unissent contre les mesures d'économie
Une coalition d'associations étudiantes, de chercheurs, de syndicats et de partis de gauche a vu le jour en Suisse romande pour combattre le programme d'allègement budgétaire 2027 de la Confédération. Elle a présenté ce lundi une résolution commune et a annoncé des actions sur les campus romands et au niveau national.
Doublement voire quadruplement des taxes d'études, diminution des contributions au Fonds national pour la recherche, le projet du Conseil fédéral viendra "empirer une situation déjà insoutenable au vu de la précarité des personnes en formation et des chercheuses et chercheurs, et de l'inégalité d'accès aux études supérieures", a dénoncé Léa Ziegler, du syndicat SSP devant la presse réunie à Lausanne.
La coalition s'oppose "fermement aux coupes de 460 millions de francs par an, voulues par le Conseil fédéral dans le domaine de la formation, de la recherche et de l'innovation", indique le texte de la résolution. "Notre coalition défend la vision d'un service public de la formation et de la recherche qui soit de qualité et accessible à toutes et tous sans discrimination", poursuit le document.
Taxes discriminatoires
Pour la coalition, ce plan ne ferait qu’empirer la situation de précarité des personnes en formation et des chercheurs.
Selon les mesures prévues, les taxes annuelles de l'Université de Fribourg passeraient de 1440 à 2880 francs pour les Suisses, et de 1440 à 6960 francs pour les étrangers, a précisé Léa Ziegler. A St-Gall, elles passeraient de 2000 à 4000 francs pour les Suisses et de 5800 à 23'200 francs pour les étrangers. "Cela créerait une division xénophobe entre les étudiants et sélectionnerait les étudiants avec plus de capacités financières", s'est-elle insurgée.
Maxime Oswald, de la Fédération des associations d'étudiants de l'Université de Lausanne (UNIL), s'est inquiété de la hausse croissante du nombre d'étudiants précaires, déjà confrontés à la hausse des loyers et des coûts de la vie, auxquelles viendrait s'ajouter la hausse des taxes d'études.
Chercheurs précarisés
La baisse de la contribution fédérale au Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) résulterait en des suppressions de postes et de projets de recherche. Des coupes bien malvenues selon les intéressés, comme l'explique Philipp Walch de l'Association du corps intermédiaire et des doctorants de l'UNIL.
Ces coupes auraient également des conséquences directes sur l'enseignement selon Antoine Chollet, chercheur en pensée politique à l’Université de Lausanne et membre du syndicat des services publics.
Pour Léa Ziegler, du syndicat des services publics, ce programme pourrait non seulement affecter l’entier de la communauté académique mais aussi la collectivité publique.
Mobilisation visée
La résolution, soutenue par plus de 30 organisations, sera transmise au Conseil fédéral dans le cadre de la procédure de consultation. Elle servira également de base pour informer la communauté académique des mesures en cours de discussion à Berne, ainsi qu'à mobiliser sur les campus et dans la rue, ajoute Léa Ziegler.
Des actions auront lieu ces prochaines semaines dans les universités de Genève, Fribourg, Lausanne et Neuchâtel. Elles consisteront notamment en des rassemblements et des stands d'information. Une grève étudiante aura lieu dans les HES genevoises.
Bien que centrée sur la Suisse romande, la coalition dispose de relais en Suisse alémanique. Une journée nationale d'actions est prévue cet automne.
Armée et AVS
Pour mémoire, les 59 mesures d'économies proposées par le Conseil fédéral visent à alléger les finances fédérales de 2,7 milliards de francs en 2027 et de 3,6 milliards de francs en 2028. Selon le gouvernement, leur mise en place est indispensable notamment pour accélérer l'accroissement des ressources de l'armée et financer la contribution de la Confédération à l'AVS.
Sophie Vassutine et Keystone ATS
Suisse Romande
Le Valais a tenu ses premiers Etats généraux de la viticulture
Les premiers Etats généraux de la viticulture valaisanne se sont déroulés lundi après-midi à Conthey. Ils ont réuni plus de 250 professionnels. Avec cette rencontre, l'Etat du Valais, via son Office de la vigne et du vin, a voulu donner la parole à l'ensemble des acteurs de la vitiviniculture cantonale afin de créer "une vision coordonnée" pour le secteur.
Les vignerons professionnels, les encaveurs et les vignerons encaveurs ont été invités à échanger sur différentes thématiques en lien avec la production, le marché et les structures de la branche.
Cette réflexion a pris la forme d'ateliers participatifs, conduits par la Fondation pour le développement durable des régions de montagne. La démarche vise à mettre en place des outils et des bases légales adaptés aux défis à venir et à développer une stratégie coordonnée et portée par la profession.
Les amateurs seront pris en compte
Plus de 250 personnes issues plus de 200 entreprises représentant 75% du volume de l’encavage et plus de 50% des surfaces ont échangé durant plusieurs heures. La synthèse de toutes ces discussions sera transmise aux participants, qui pourront apporter des précisions ou des compléments. Une consultation plus large suivra, auprès des vignerons amateurs, des cafetiers-restaurateurs, des prescripteurs ou encore des metteurs en marché.
En mai 2024, le Grand Conseil avait adopté à la quasi-unanimité un crédit-cadre pour la modernisation du vignoble valaisan. Le projet "Vignoble du XXIe siècle" vise à diminuer le morcellement et à encourager le renouvellement du vignoble cantonal, tout en le modernisant.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Accident à Orsières (VS): un automobiliste succombe à ses blessures
Un homme de 55 ans a perdu la vie à l'hôpital de Sion vendredi, une semaine après un accident de la circulation à Orsières (VS), a annoncé lundi la police cantonale valaisanne dans un communiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.
Les faits se sont produits le 18 avril peu avant 14h00. Le quinquagénaire circulait seul au volant de sa voiture en direction d’Orsières. Son véhicule a quitté la chaussée sur la droite. Il a dévalé un talus et a effectué plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser plusieurs centaines de mètres en contrebas.
La victime a été médicalisée sur place avant d’être héliportée à l’hôpital de Sion dans un état grave où elle a succombé à ses blessures une semaine plus tard.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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